Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
761 486
Membres
1 199 556

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Alors oui, cet éclaireur méritait vraiment un verre.

Juste avant qu’on ne lui tranche la gorge, évidemment. La gratitude avait tout de même ses limites.

Afficher en entier

Mais quelques-uns n’allaient pas tarder à faire comme Kethol. À quoi bon rester alors que la bagarre allait devenir sanglante et que le guet allait arriver ? Sans surprise, le fameux Milo avait été le premier à disparaître dans la nuit, et d’autres l’avaient suivi.

Afficher en entier

La seule question qui le titillait encore, c’était la manière dont le dragonnet, Fantus, ne cessait de s’introduire dans le bureau du maître d’armes. Il devait y avoir un passage secret quelque part dans le château dont même le majordome ignorait l’existence. Mais la vie était pleine de mystères non résolus, et celui-ci n’avait vraiment aucune importance.

Afficher en entier

La tempête était passée.

Au-dessus du château, le ciel était d’un bleu limpide et profond. Seuls quelques lointains nuages gris à l’est et de minces filaments blancs comme du coton à l’ouest venaient gâcher le spectacle. Dans le sillage de la tempête, l’air froid restait immobile, comme épuisé d’avoir dépensé toute son énergie à attaquer la ville pendant des heures.

Des rubans de fumée sombre s’élevaient des centaines de cheminées en contrebas et serpentaient paresseusement dans le ciel sous l’effet d’une brise plus douce que le souffle d’un bébé mais plus glaciale que le cœur d’un trésorier. Frigorifié, Kethol contemplait du haut du chemin de ronde les efforts des soldats qui damaient la neige dans la cour. Il s’efforçait de ne pas ricaner, car ils maniaient des pelles pointues destinées à l’agriculture et donc pas du tout adéquates pour ce genre de tâche. Bien entendu, il existait de bien meilleurs outils pour déblayer de la neige aussi haute, mais personne ne semblait en posséder à LaMut. Kethol avait entendu plusieurs domestiques dire que ce genre de blizzard ne se produisait qu’une fois dans une vie. De fait, une fois lui avait suffi.

Afficher en entier

C’était une nuit noire et venteuse.

Ce qui convenait très bien à Durine.

En même temps, la déesse Killian, qui contrôlait le climat, ne lui demandait pas son avis. Les autres dieux et les mortels non plus, d’ailleurs.

Depuis plus de vingt ans qu’il exerçait tantôt comme soldat, tantôt comme mercenaire, et même dans ses vagues souvenirs de sa vie d’avant, peu de gens étaient venus le consulter avant de prendre une décision.

Et ça lui convenait très bien aussi. Le bon côté d’une vie de soldat, c’était qu’on pouvait se concentrer sur les petits détails importants (où enfoncer la pointe de son épée, par exemple) et laisser les grandes décisions aux autres.

De toute façon, se plaindre ne rendrait pas la nuit plus chaude. Râler n’empêcherait pas la neige fondue de l’aveugler à moitié. Et pester ne le débarrasserait pas de la glace qui alourdissait son pardessus en toile tandis qu’il remontait la rue boueuse.

La boue.

La boue allait de pair avec LaMut comme le sel allait de pair avec le poisson.

Afficher en entier

La seule question qui le titillait encore, c’était la manière dont le dragonnet, Fantus, ne cessait de s’introduire dans le bureau du maître d’armes. Il devait y avoir un passage secret quelque part dans le château dont même le majordome ignorait l’existence. Mais la vie était pleine de mystères non résolus, et celui-ci n’avait vraiment aucune importance.

Pirojil jeta un dernier coup d’œil par la fenêtre au jour qui se levait et se réjouit d’être en vie pour l’apprécier.

Dehors, quelque part, un chien aboyait.

Afficher en entier

Tout semblait paisible.

Le soleil venait juste d’apparaître au-dessus de la muraille, si bien qu’il entrait à flots par les volets désormais ouverts. Il éclaboussait de sa lumière dorée la chambre de dame Mondegreen au premier étage du château. Les tapisseries qui ornaient les murs face aux fenêtres flamboyaient d’un éclat inattendu. La collection de pots et de fioles sur la coiffeuse de la dame étincelait comme des bijoux. En se réfléchissant sur le verre et la porcelaine, l’astre diurne projetait des particules lumineuses jusque dans les coins les plus obscurs de la pièce. À mesure qu’il montait dans le ciel, la lumière semblait bouger, vivante et chatoyante, et passer de l’or à l’argent, puis au blanc.

Afficher en entier

C’était une nuit noire et venteuse.

Ce qui convenait très bien à Durine.

En même temps, la déesse Killian, qui contrôlait le climat, ne lui demandait pas son avis. Les autres dieux et les mortels non plus, d’ailleurs.

Depuis plus de vingt ans qu’il exerçait tantôt comme soldat, tantôt comme mercenaire, et même dans ses vagues souvenirs de sa vie d’avant, peu de gens étaient venus le consulter avant de prendre une décision.

Et ça lui convenait très bien aussi. Le bon côté d’une vie de soldat, c’était qu’on pouvait se concentrer sur les petits détails importants (où enfoncer la pointe de son épée, par exemple) et laisser les grandes décisions aux autres.

Afficher en entier