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Liste des commentaires

Bronze

Un excellent roman lu pendant ma scolarité. Malgré son épaisseur volumineuse, il est délicieux et mémorable tant pour son sujet que pour sa morale.

Le libertinage n'aura jamais été aussi jouissif qu'avec les jeux de la marquise de Merteuil. Elle est ignoble mais elle est forte, libre, digne, fière et sa fin une leçon méritée égale à sa personnalité féroce.

Je me souviendrais longtemps de la lettre 81, climax du roman et véritable confession de la marquise où elle explique clairement qui elle est ou plutôt comment elle s'est construite. Ainsi que celle de la table sur laquelle écrit le victomte de Valmont (j'ai oublié de quelle lettre il s'agit) et qui démontre l'habilité de la plume de Laclos.

Non, vraiment, un classique littéraire français qu'il faut avoir lu !

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Or

Un classique glaçant dans lequel on est happé malgré soi. Le format épistolaire soutient bien l'intrigue, qui elle-même s'installe assez rapidement. L'écriture est belle, et le ton mordant de Mme de Merteuil ravit.

Spoiler(cliquez pour révéler) Si la fin était attendue, je ne peux cependant pas m'empêcher de remarquer le double standard de la société. Mme de Merteuil serait donc plus à blâmer que M de Valmont ? Et Paris pardonne Prévan alors même que c'est en jouant avec le feu qu'il s'est retrouvé dans une telle situation ?

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Diamant

L’œuvre d’une vie qui nous transporte dans le monde de la noblesse française décadente qui nous est relatée sous forme épistolaire. C’est une histoire qui m’a fortement bouleversée et qui m’étonnera sans cesse, que ce soit par ses adaptations cinématographiques et théâtrales, ou par la lecture des nombreuses études qu’elle a suscitées, on découvre constamment une subtilité qui nous a échappé. À propos de ce roman, on raconte que les mères éduquées le faisaient lire à leurs jeunes filles afin de les mettre en garde contre certaines réalités. Avec le temps, on peut remarquer qu’il relate des faits qui sont continuellement d’actualité, et oui malheureusement, il y a des gens qui s’amusent à contribuer au déshonneur et à la souffrance des autres. On y constate aussi que le mal revient toujours à celui qui le crée, c’est de bonne guerre.

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Or

Après avoir revu le film, réalisé par Stephen Frears, j'ai eu envie de lire ce grand classique lu il y a quelques années.La forme épistolaire du récit rend la lecture plus difficile ...C'est néanmoins très intéressant ! Ce roman permet de comprendre les paradoxes qui parcourent le XVIIIè siècle : goût pour la bienséance, hérité du siècle précédent, mais aussi débauche et débordements moraux. Ce roman est celui d'un moraliste, qui nous invite à tirer les leçons du sort des protagonistes...

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Lu aussi

Je ne suis pas déçue, l'histoire est très intéressante, et cela est drôle de constater et d'analyser les échanges entre les personnages, et d'apercevoir aussi leurs réelles intentions.

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Lu aussi

Je suis très heureuse d’avoir lu ce classique pour m’instruire sur la littérature d’antan.

Les liaisons dangereuses sont un classique qui nous pousse à nous interroger sur l’amour et son inconstance.

Nous sommes plongés dans l’intimité des personnages ou l’auteur nous dévoile son adoration pour le machiavélisme notamment au travers des personnages de Valmont et de la marquise de Merteuil qui ensemble exerce de nombreuses vengeances sur le comte de Gercourt et Madame de Volanges en unissant dans le plus grand des secrets Cécile Volanges et le chevalier Danceny.

Les sentiments de Valmont envers la présidente rajoutent son lot d’intrigue mais je n’ai pas trouvé cette correspondance entre eux très enrichissante.

En revanche j’ai adoré la correspondance entre Cécile Volanges et le chevalier Danceny que j’ai particulièrement aimé et qui pour moi était l’une des plus enrichissantes de ce roman !

Ce roman épistolaire m’a beaucoup marquée malgré certaines longueurs car j’ai adoré la perversion, la cruauté et la manipulation entre les personnages pour que finalement le mal les rattrape tous un par un.

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Lu aussi

Un classique sans aucun doute ...

Mais j'ai trouvé que l'histoire prend du temps à débuter et à capter l'intérêt du lecteur. La première moitié de ma lecture fut laborieuse, on y suit un échange épistolaire entre plusieurs protagonistes sans trop de rebondissements ni d'action.

En revanche, durant les 100 dernières pages, le roman prend une toute autre tournure et le lecteur s'enfonce dans l'univers tordu des liaisons dangereuses.

Enfin, il est a noter que le style épistolaire de certains personnages est tout à fait remarquable.

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Bronze

Jamais je n'aurais pensé accrocher autant à cette histoire. Nous rentrons dans l'intimité de personnages très particulier. La manipulation est poussée à l'extrême. Je me suis surprise à ne pas vouloir arrêter de tourner les pages car je voulais savoir comment l'histoire allait évoluer.

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Lu aussi

C'était long ! Mon dieu que c'était long ! Mais même si j'ai cru à un moment que je n'arriverai jamais à le finir, il y a dans ce classique de la littérature française, une grande richesse d'écriture. Les personnages sont vilains à souhait mais c'est eux qui font toute la richesse de l'histoire. On les déteste autant qu'on les adores. Je garderais un bon souvenir de ces personnages qui redouble de persiflage pour nous faire tourner en bourrique, nous qui épions telle des voyeurs les personnages. Un classique qui mérite d'être lu.

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Or

Chères amies et amis,

Je prend ma plume pour vous entretenir d’une lecture qui m’a étourdit et fascinée. Ma plus forte émotion réside autant dans le style épistolaire(*) que dans la langue, les expressions, les tournures employés. J’aime par dessus tout la verve, le vocabulaire, l’écriture du XVIIIe siècle. Chaque phrase est un délice d’élégance ! Le second tour de force de ses 175 lettres est le changement de style que donne De Laclos à celles-ci suivant qui l’écrit. C’est terriblement bien fait. Je ne t’apprendrai rien te disant que De Laclos est un militaire de plus de 40 au moment où il publie ces lettres. Quel curiosité cela a dû être en 1782 qu’un petit noble devise ainsi d’amour libertins avec autant d’acuité. Au fil de ses échanges et des ellipses qu’il y intègre, l’auteur nous dévoile les faits, les gestes et les sentiments les plus intimes des différents protagonistes, de façon si subtile qu’il n’y a aucun temps mort pour le lecteur. Il y a du rythme, de l’intensité. Cette correspondance en devient ainsi bien réel et dramatique.

Imagine moi, seul, assis dans mon fauteuil plus de deux siècles plus tard. Je suis le témoin avec des milliers d’autres lecteurs que je tiens entre mes mains un chef d’œuvre intemporel de la littérature. Deux siècles de changements de tous ordres n’ont pas donné une ride aux émotions éternelles de l’amour et au besoin de séduction, de désir qu’exercent réciproquement femmes et hommes l’un pour l’autre. Alors, bourreaux ou victimes, les cinq personnages principaux interagissent seulement en fonction des lettres qu’ils reçoivent et de celles qu’ils écrivent aux uns et aux autres. Penses-tu comme moi, qu’aux jeux cruels et haletants de l’Amour, ce qui fait vibrer ses personnages au font de leurs âmes n’est qu’une soif d’amour vrai qu’ils se refusent d’admettre, ou alors trop tard ?

Je t’explique ! La Marquise de Merteuil et le Vicomte de Valmont, anciens amants, avancent leurs pions sur plusieurs échiquiers, suivant leurs intérêts et leurs passions. Les pions étant des femmes et des hommes, les coups des lettres, et l’on fait échec et mat dans le déshonneur ou la mort...

La marquise De Merteuil est peut-être la plus intrigante des deux ; la plus dissimulatrice à ce jeu-là ! Elle n’aime rien de plus qu’elle-même et jalouse le pouvoir patriarcale sur lequel elle veut se venger. Quel personnage tout de même !

Le vicomte De Valmont, quand à lui, n’aime rien moins que la conquête des femmes qu’il convoite. Ne se rend-il par compte qu’il est manipulé par son ancienne amante ? Je ne crois pas ! Jusqu’au moment où ce libertin(**) se découvre véritablement amoureux de la pieuse et délicate Présidente De Tourvel. Mais le mal est fait. Excuse moi si je te spolie quelque peu la fin. Je ne peux m’empêcher de penser à l’ironie des événements : se faire tuer de la main du chevalier Danceny après que ce dernier se soit fait manipulé avec brio par la Marquise De Merteuil.

Bien sur, la principale victime de ses deux intrigants ne peut être qu’une jeune fille innocente. Cécile De Volange n’a que 15 ans quand elle est sortie du couvent, jetée en pâture dans un monde dont elle ne connaît pas les codes pour être marier à un riche parti. Manipulée par Madame De Merteuil, abandonnée par le chevalier Danceny qui a ravit son cœur, elle finit dans le lit du Vicomte De Vamont, détruite, trahie et inconsolable. Sa mère, Madame de Volanges m’a paru très sotte et naïve dans cette affaire. A moins que d’autres considérations bien plus matériel et financière l’ai contraint à sacrifier sa fille en fermer les yeux ? C’est vrai qu’il était d’usage dans ses milieux que les mariages soient arrangés et non consentis. Madame De Rossemonde a beau la mettre en garde sur les dangers que court sa fille, elle n’ouvrira les yeux que trop tard, lorsque le mal aura été consommé !

Je passe rapidement sur le personnage de madame De Rossemonde. Elle fait office de sage dans ce drame. De façon lucide, elle prodigue ses conseils et avis aux uns et aux autres sans aucun jugement.

Je ne te dévoilerai rien de plus des pépites que contient ce livre. Je t’avouerai seulement que moi aussi j’en ai connu des liaisons dangereuses ! Les ressorts en sont toujours les même ! Et il n’y a que le langage, l’époque et les personnages qui changent !Voilà pourquoi, peut-être, c’est devenu un incontournable de ma bibliothèque. Je le lis pour la seconde ou troisième foi et j’y trouve toujours matière à apaiser ma soif d’évasion, d’émotion.

Je ne te quitterai pas sans partager à mon tour les conseils d’un autre lecteur. Visionne l'excellent film (d’après lui ! ) de Stephen Frears, avec John Malkovitch dans le rôle du vicomte De Valmont et Glenn Close dans celui de la marquise de Merteuil. « Des costumes au jeu des acteurs, en passant par une musique délicieuse, ce film est le chef d’œuvre digne de celui De Laclos. ». Je ne l’ai pas moi-même encore vu mais je vais le faire prochainement. Si tu as envies de m’écrire, nous pourrons également échanger dessus. Adieu. Il est près de midi et je dois encore aller acheter une baguette de pain à ma voisine âgée et qui ne sort plus de chez elle à cause du covid19 et du confinement

MM

PS : Voici quelques notes que je me permets de joindre à ma lettre et qui me paraissent utiles.

(*) Epistolaire : Pour que tu comprennes, c’est un ensemble de correspondances qu'entretiennent entre eux plusieurs personnages par écrit.

(**) Libertin, au sens étymologique du terme du XVIIIe siècle. Ce terme désignait celles ou ceux qui mettaient en doute les dogmes de la religion catholique, professaient l'athéisme, revendiquaient le droit de la liberté de pensée et d'expression ainsi que celle des mœurs, notamment de nature sexuelle, et se plaisaient à tenir des propos et avoir un comportement de type blasphématoire. Le libertinage manifestait l'émancipation morale de la société aristocratique, gagnée par l'athéisme, et ne toucha qu'elle.

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