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- Je ne peux pas me mettre à votre place, Eve. En revanche, je sais ce que c'est d'être dans votre situation. D'avoir tout perdu, d'avoir faim et froid, de ne plus être protégée. je sais ce que c'est de faire des choses que vous auriez préféré ne pas faire, et que vous faites pourtant. Vous finissez par l'accepter, par vivre avec. Et avec le temps, peut-être à éprouver un peu d'admiration pour vous-même parce que vous avez survécu alors que personne ne vous en croyait capable.

Il se racla la gorge, comme s'il était gêné d'avoir fait ces révélations et se tourna vers la fenêtre.

- Je suis content que vous ne soyez pas restée à St Giles. Vous auriez fait une erreur colossale.

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Il avait beau crever d’envie de s’allonger à côté d’elle, de la regarder sombrer dans le sommeil, il n’avait pas osé prendre le risque de s’endormir à son tour. Si les cauchemars venaient le visiter, il ne voulait pas qu’elle entende ses cris. Je suis heureuse que tu aies été le premier. Elle ne serait sûrement pas aussi heureuse si elle découvrait qu’elle venait de coucher avec un dément.

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Votre frère a voulu vous humilier, vous salir, vous donner une place dans la société qui n’en est pas une, où vous ne seriez plus vue ni acceptée. Quelle meilleure revanche que de devenir la plus célèbre courtisane de Londres ? Je ne vous cacherai pas, je vous exhiberai. Je vous apprendrai à gérer votre argent. Et quand notre liaison se terminera, si c’est moi qui décide d’y mettre fin, vous garderez cette demeure et tout ce qui s’y trouve. Vous ne serez pas obligée de devenir la maîtresse d’un autre homme. Vous pourrez choisir vos amants et même faire la difficile. Cela me paraît un accord honnête.— Honnête ? Ma réputation sera ruinée. — Elle l’a été à l’instant de votre naissance. Il disait vrai et la gorge d’Evelyn se noua. Son père l’avait protégée des ragots et des rumeurs, et, ce faisant, il lui avait donné de faux espoirs. Elle avait cru qu’elle épouserait un lord et elle découvrait qu’elle n’était même pas digne d’une canaille. Elle ne décelait nulle gentillesse dans les traits de cet homme. Ni compassion ni pitié. Pourtant il s’était lancé à ses trousses, l’avait portée sous la pluie. Parce qu’elle lui appartenait ou, comme il l’avait dit, parce qu’il savait ce que c’était d’être dans cette situation ? Et comment pouvait-il le savoir, lui qui était le troisième fils d’un duc ? — Je veux votre réponse maintenant, reprit-il. — Vous n’aurez donc même pas la bonté de m’accorder une nuit de réflexion ? — Je vous ai dit hier que je n’étais pas quelqu’un de bon. En revanche il était fort, implacable, sûr de lui. Si elle pouvait prendre modèle sur lui, plus jamais personne ne profiterait d’elle. Que tous ces hommes, la veille, aient eu envie de se distraire à ses dépens lui donnait envie de vomir. Elle comprenait mieux leurs regards lascifs, à présent. Sans l’intervention de Rafe, devinait-elle, un ou plusieurs d’entre eux auraient sans doute couché avec elle. — Et si je dis non ? — Je demanderai aux servantes d’aller chercher vos vêtements mouillés afin que vous puissiez repartir. Pour aller où ? Faire quoi ? — Vous ne me donnez que l’illusion d’avoir le choix. Cette fois, elle fut certaine de voir une lueur d’estime dans son regard. — Je savais que vous étiez une femme intelligente.

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Selon vous, quel était le but de la… soirée d’hier ? — Il s’agissait de me trouver un époux. Rafe faillit s’étrangler avec son whisky. Le mariage était bien la dernière chose à laquelle il pensait. Si elle le connaissait, elle le saurait. Le problème justement, c’était qu’elle ne le connaissait pas. Et il n’avait pas envie que cela change. — J’étais très étonnée de me retrouver chez vous, reprit-elle, alors que j’avais eu la nette impression que vous ne me trouviez pas intéressante. Pas intéressante ? Rafe aurait aimé que ce soit le cas. Il n’avait cessé de penser à elle depuis qu’il avait posé les yeux sur elle. Elle envahissait ses rêves, habitait ses pensées, occupait son esprit. — Pour être franche, continua-t-elle, je pense qu’il faudra peu de temps avant que quelqu’un demande ma main. Je doute que cela vaille la peine que j’entre à votre service. Elle était si naïve que Rafe répugnait à la détromper. Malgré tout, ce quiproquo ne lui plaisait pas. Autant dire ce qu’il en était sans attendre. — Vous ne serez pas à mon service. Vous êtes censée partager mon lit. Elle battit des cils plusieurs fois. Ouvrit la bouche, la referma. Cilla de nouveau. — Je vous demande pardon ? — Votre frère cherchait un homme qui vous prenne comme maîtresse, pas comme épouse.

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Ne sachant comment aborder le sujet qui la préoccupait, elle s’éclaircit la voix et se jeta à l’eau. — Tes amis ont apprécié la soirée d’hier ? Geoffrey serra les mâchoires et étrécit les yeux. Son expression sinistre avait de quoi faire peur aux passants qui croisaient la voiture. — Oui. Oui ? C’est tout ? — L’un d’eux a-t-il manifesté de l’intérêt pour moi ? — Rafe Easton. Nous nous rendons chez lui. Son nom était donc Easton. Cela ne lui évoquait rien. Pourquoi avait-il fait tant de mystères ? — Oh ? Geoffrey la regarda enfin. Étaient-ce des regrets qu’elle lisait dans son regard ? — C’est un de tes bons amis ? — Ce n’est pas du tout un ami. Il possède un cercle de jeu. Je lui dois de l’argent. — Je vois. En réalité, elle ne voyait rien du tout. Épouser le propriétaire d’un cercle de jeu était bien pire qu’épouser un marchand. En fait, cela lui semblait scandaleux. Elle était étonnée que cet homme soit admis dans les salons de la haute société. — Il m’a dit qu’il n’avait pas de titre. — C’est le troisième fils d’un duc, mais il n’en parle jamais. — Donc, c’est un lord, murmura-t-elle. Cela expliquait sa présence la veille, supposa-t-elle.

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— Geoffrey… — Mon nom est Wortham désormais et tu feras ce que je t’ordonne. Va dans ta chambre immédiatement ou je t’y traîne de force. Pourquoi était-il aussi méchant ? Qu’avait-elle fait pour mériter un tel manque de compassion en ce moment terrible ? Elle connaissait la réponse, bien sûr. Elle avait eu le tort de naître. Elle regarda son père, si pâle, si fragile. Sa main était complètement détendue dans la sienne. Elle la lâcha, se leva et observa son visage. Il ne se ressemblait plus. Evelyn espéra que sa mère le reconnaîtrait tout de même. — Evelyn, tu abuses de ma patience. S’autorisant un brin de rébellion, elle n’obéit pas tout de suite, déterminée qu’elle était à avoir les quelques secondes qu’elle réclamait. Elle passa les doigts dans les cheveux blancs de son père, se pencha pour déposer un baiser sur son front creusé de rides. — Adieu, père. Reposez en paix. Une paix que je ne connaîtrai plus, maintenant que vous êtes parti. Vous étiez mon port d’attache et sans vous je me sens perdue, à la dérive. Sans un regard pour son demi-frère, elle sortit lentement de la chambre. Elle ne s’était jamais sentie aussi triste, ni aussi abominablement seule.

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