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*-Si tu vas voir ailleurs, je t'épile à la pince sous ta forme animale et je te jette du haut d'une falaise.
— Tu es tellement douée...
— Et je ne suis pas romantíque. Je ne veux surtout pas devenir niaise. — Des fois, tu l'es.
— Romantique ou niaise ?
— Les deux . »
Le poing d'Annabelle s'abat une seconde fois sur son épaule et, cette fois, Zac fait mine d'avoir mal.
Chapitre ? Annabelle et zac
Afficher en entierAnnabelle se tient le dos voûté au milieu de la chambre. Elle tente de contrôler sa respiration avant de pousser un hurlement qui glace le sang de son compagnon. À l’heure qu’il est, elle n’a qu’une envie : lui arracher les yeux de la tête.
Lui pardonnera-t-elle un jour d’avoir réveillé sa bête ? Demain, peut-être, mais ce matin, le soleil s’est levé trop tôt, les oiseaux ont chanté un peu faux et elle a découvert la grande marque de domination qui orne son cou. Cet abruti féodal l’a marquée comme du bétail. Alors, la surprise a fait place à la colère.
Ses pupilles scintillent d’un jaune doré. Des mèches de cheveux tombent devant ses yeux. Une quantité d’insultes composées se perdent dans sa gorge. Elle passe du monde civilisé au monde sauvage en un battement de cils en revivant au ralenti les minutes les plus pénibles de son existence : son changement de peau. Et ils osent affirmer que la lycanthropie n’est pas une malédiction ?
Une douleur piquante attaque ses doigts. Ses ongles se transforment en griffes noires et aiguisées. Elle refoule la tentation absurde de s’arracher la peau pour en finir avec la mutation. Le combat est intérieur. Elle s’immobilise, de peur de laisser libre cours à sa part lycanthrope. Elle l’imagine en cage, endormie, docile, mais sa lutte est vaine. Sa louve lui martèle le crâne. Ça se saurait, si Annabelle contrôlait quoi que ce soit. L’animal rit de sa faiblesse, gratte et jappe contre sa conscience. Face à elle, un Zac éperdu recule lentement en essayant de la rassurer :
« Ce n’est rien qu’une petite morsure, je t’assure !
— Je ne suis pas ta chose ! »
Afficher en entierLa pleine lune et passée, mais son chant persiste dans un coin obscur de son cerveau. La mélodie fluide coule encore dans ses veines.
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