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Grace

"Ce n'était pas simplement que je craignais de perdre Sam et que je voulais le garder auprès de moi, ni uniquement une question de sexe. L'important, c'était de m'endormir son torse pressé contre mon dos, de sentir les battements de son coeur ralentir pour s'accorder aux miens ; c'était de continuer à grandir en sachant que ses bras qui m'enlaçaient, l'odeur de son sommeil, le bruit de sa respiration étaient devenus mon foyer, et que, le soir venu, je n'aspirais à rien d'autre."

Extrait p.85 sur 406, Chapitre 10

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Sam

Quelque chose me réveilla.

Dans l’obscurité familière de la chambre de mon amie, je n’étais pas sûr de pouvoir l’identifier. Aucun bruit ne provenait de l’extérieur, et la maison elle-même reposait dans le silence semi-conscient de la nuit. Grace, qui avait roulé loin de moi, dormait paisiblement. Je l’enlaçai, pressant le nez contre sa nuque qui fleurait bon la savonnette. Les minuscules cheveux blonds de son cou me chatouillèrent les narines, et je m’écartai, mais elle se serra contre moi avec un soupir. J’avais besoin de dormir, moi aussi – le lendemain était jour d’inventaire à la librairie –, mais un bourdonnement sourd de mon subconscient me tenait éveillé, mal à l’aise. Je restai donc ainsi, lové tout contre elle, comme deux cuillères dans un tiroir, jusqu’à ce que le contact de sa peau trop chaude m’incommode.

Je m’éloignai alors doucement de quelques centimètres, la main toujours posée sur sa hanche. D’ordinaire, la courbe douce de ses côtes sous ma paume m’apaisait et m’aidait à m’assoupir, mais pas cette nuit.

J’étais hanté par le souvenir de ce que je ressentais autrefois à l’amorce de la transformation : le froid qui rampait sur ma peau en laissant dans son sillage une traînée de chair de poule, les sursauts, les virevoltes et les bouleversements de mon estomac lorsque la nausée m’envahissait, le lent éblouissement de la douleur irradiant dans ma colonne vertébrale, et mes pensées qui m’éludaient, comprimées et contraintes par mon crâne d’hiver.

Les ténèbres pressaient contre mes yeux, mais le sommeil se dérobait, juste hors de ma portée. Mon instinct m’aiguillonnait inlassablement, m’exhortait à la vigilance. Il y a quelque chose qui cloche, chantonnait tout mon être lupin.

Dehors, les loups se mirent à hurler.

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_Tu veux parler, alors parfait, parle! Raconte-moi quelque chose que tu n'as encore jamais dit à personne.

J'ai réfléchi.

_Parmi tous les animaux de la planète, les tortues sont les deuxièmes pour la taille du cerveau.

Isabel a réagi au quart de tour:

_C'est faux!

_Je sais, c'est bien pour ça que je ne l'ai encore jamais dit à personne.

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«Mais tu n'as pas eu peur ? m'a soudain demandé Isabel, et j'ai ouvert les yeux.

Je ne m'étais pas rendu compte que je les avais fermés. Son regard était intense.

- Peur de quoi?

- De te perdre toi même pas exemple?

Alors je lui ai dit la vérité:

- C'est bien ce que j'espère.»

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Elle était morte, et j'aurais voulu l'être. ¨

Page n°240. Cole.

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Sam: Mille façons de dire adieu. Mille façons de pleurer. Je dis adieu adieu adieu adieu. Je le clame de toutes mes forces. Puisqu'en retrouvant ma voix. Peut-être aurai-je oublié

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C'était une fille d'une beauté quasi annihilante, du genre je-te-consumme-le-coeur, aux yeux bleus immenses partiellement dissimulés derrière une frange blonde en dents de scie, et dont la posture et la ligne des épaules indiquaient qu'elle ne s'en laisserait pas conter. Elle m'a balayé du regard, des pieds à la tête et retour, et j'ai eu l'impression d'avoir été jugé et reconnu décevant.

J'ai essayé un sourire.

_Bonjour! Désolé, je suis tout nu.

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On en revient à cela: dans tous les cas, je l'aurais perdue.

Si Cole ne l'avait pas réinfectée, la mort l'aurait prise sur son lit d'hôpital. A présent dans ses veines court la toxine lupine, et ce sont les bois qui me la ravissent, comme tout ce que j'aime.

Me voici donc, un garçon que l'on guette - les parents de Grace me surveillent, méfiants, et me soupçonnent sans pouvoir le prouver d'avoir enlever leur fille -, un garçon sur ses gardes - l'animosité de Tom Culpeper me poursuit dans cette ville de province, et je refuse d'enterrer Grace - et un garçon qui attend - la chaleur des beaux jours, les loups surgis des bois, et le retour de son amie, sa charmante fille d'été.

Quelque part, le destin rit et se moque, car c'est moi maintenant l'humain, et Grace que je vais perdre, encore et encore, immer wieder, à chaque retour de l'hiver et un peu plus chaque année. A moins que je trouve un remède, un vrai cette fois, et non un simple expédient.

Grace, bien entendu, n'est pas la seule en cause. Dans quinze ans, ce sera moi, et Cole et Olivia ; et Beck - son esprit dort-il encore sous son pelage lupin?

Je le regarde toujours, et ses yeux brins me fixent de sa face lupine.

Ceci est l'histoire d'un garçon qui a été loup et d'ube fille qui l'est devenue.

Nul adieu : j'ai plié mille grue en souvenir de Grace et de moi, et fait mon voeu.

Je découvrirai un remède, puis je retrouverai mon amie.

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Je la regardais sans réagir. Je me sentais complètement vidé. Qu'étais-je donc sensé lui répondre?

"C'est ma vie qui est dans ce lit, alors laissez-moi rester, je vous en prie!?"

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Grace

J’avais trop chaud. Les draps collaient à mes mollets moites et je sentais au coin de mes lèvres un goût de transpiration. Le chant des loups montait de la forêt, tandis que des milliers de minuscules aiguilles brûlantes me picotaient le visage et les bras. Tout m’était douloureux : le poids oppressant de la couverture, la main glaciale de Sam sur ma hanche, le souvenir de ses doigts pressés contre ses tempes, les plaintes aiguës de la meute, la forme de ma peau sur mon corps.

Je dormais, je rêvais. Ou peut-être étais-je éveillée, juste au sortir d’un rêve. Impossible de trancher.

Je revoyais en esprit tous ceux que j’avais vus transformés en loups : Sam, triste et torturé ; Beck, solide et maître de lui ; Jack, violent et pitoyable ; Olivia, leste et décontractée. De l’orée des bois, leurs yeux me fixaient, me poursuivaient : moi, l’étrangère, celle qui ne changeait pas.

Ma langue était engluée contre mon palais rugueux comme du papier de verre. J’aurais voulu détacher mon visage de la taie d’oreiller trempée, mais l’effort me paraissait au-dessus de mes forces. J’attendais impatiemment le sommeil, les yeux trop douloureux pour fermer les paupières.

Comment aurais-je vécu la métamorphose, si je n’avais pas guéri ? Quelle sorte de loup serais-je devenue ? J’ai regardé mes mains, je les ai imaginées gris sombre, striées de blanc et de noir. J’ai senti le poids d’un collier de fourrure sur mes épaules et la nausée ruer dans mes entrailles.

Pendant un éclair, une seconde lumineuse, je n’ai plus perçu que la fraîcheur de l’air sur ma peau, plus entendu que le souffle de Sam près de moi. Puis les loups ont repris leur concert, et un frisson tout ensemble nouveau et familier a traversé mon corps.

J’allais me transformer.

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