Extraits

Il lui suffisait de se retourner.

Mais non.

Il a poursuivi son chemin, emportant cette chose que je perdais avec lui, le sens de ce mot - Grace. Sans même soupçonner combien nous avions été proches.

Et je suis restée là, en silence, à la regarder me quitter.

« Les gens ne changent pas ce qu’ils sont, seulement ce qu’ils en font. »

(Isabel)

« J’avais cru durant toute ma vie que mon histoire serait : Il était une fois un garçon qui devait tout risquer pour ne pas perdre ceux qu’il aimait, quand, en réalité elle disait : Il était une fois un garçon que sa peur dévorait tou cru. »

(Sam)

« Il lui suffisait de se retourner.

Mais non.

Il a poursuivi son chemin, emportant cette chose que je perdais avec lui, le sens de ce mot - Grace. Sans même soupçonner combien nous avions été proches.

Et je suis restée là, en silence, à le regarder me quitter. »

Grace - P.44

-Tu me trouves aimable, Cole?

-Comme dans "douce et aimable" ?

-Comme dans "apte à être aimée" ?

Je vivais un cauchemar.

Tout était noir alentour, non d'un noir empli de formes de ma chambre pendant la nuit, mais de l'obscurité insondable et absolue d'un lieu entièrement dépourvue de lumière. De l'eau éclaboussait, cinglant ma peau nue. Toute une gerbe m'a soudain arrosée, de quelque part au-dessus. J'entendais autour de moi la pluie crépiter dans la forêt.

J'étais humaine.

« - Voilà ce que je peux te dire, au sujet de Cole : sa religion c'est déboulonner l'impossible. Il ne croit pas à l'impossible, il est incapable d'accepter un quelconque non. Son credo, c'est attendre que quelqu'un vienne lui annoncer qu'une chose ne peut pas se faire, et de lui donner tort. Quoi que ce soit, il s'en fiche, du moment que c'est considéré comme impossible ! Tiens, voilà une genèse pour toi : au tout début des temps, il y avait juste un océan et un vide et Dieu a pris l'océan et en a fait le monde, et il a pris le vide et en a fait Cole. »

Cole - P.267

« Les gens ne changent pas ce qu'ils sont, seulement ce qu'ils font. »

Isabelle - P.129

_ Ceci démontre parfaitement, déclara Cole qui, appuyé sur son balai, avait des airs de Moïse en jogging, pourquoi les ratons-laveurs n'ont jamais conquis la planète.

Spoiler(cliquez pour révéler)

Va dans ce monde, va y vivre! Je t'en prie, prends ta guitare et chante tes chansons à autant de gens que possible. Plie encore des milliers de tes satanés oiseaux de papier, et embrasse Grace des millions de fois!

« Ca me rappelle ce que je ressentais avant de partir : j’avais l’impression d’avoir des poumons en plomb, et de ne pas pouvoir ne serait-ce qu’envisager de me soucier de quoi que ce soit, comme si je les aurais préféré tous morts autour de moi, ou que ce soit moi qui le sois … Je me sens tellement épuisé que je ne veux plus jamais me réveiller. Mais j’ai fini par comprendre que ce n’était pas à cause d’eux que je me sentais comme ça, mais de moi-même, depuis le tout début.»