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« Chacun de nous abrite-t-il quelque chose d'innommable susceptible de se révéler un jour, comme une encre sale, antipathique, se révélerait sous la chaleur de la flamme ? Chacun de nous dissimule-t-il en lui-même ce démon silencieux capable de mener, pendant des années, une existence de dupe ? »
Delphine de Vigan est notamment l'auteur de No et moi et de Rien ne s'oppose à la nuit. Son dernier roman, D'après une histoire vraie, a obtenu le Prix Renaudot et le Prix Goncourt des lycéens. Ses livres sont traduits dans le monde entier.
Parfois je me dis que devenir adulte ne sert à rien d'autre qu'à ça : réparer les pertes et les dommages du commencement. Et tenir les promesses de l'enfant que nous avons été.
Les loyautés de Delphine de Vigan est un livre court, qui se lit très facilement d'une traite.
J'ai trouvé l'écriture très plaisante, surtout grâce au choix des pronoms, qui renforce la vraisemblance et l'authenticité du roman : les chapitres des deux femmes sont à la 1ère personne et ceux des deux garçons à la 3ème.
Enfin, ce que j'ai beaucoup apprécié c'est que l'écrivaine ne porte aucun jugement sur l'histoire qu'elle nous conte, elle nous écrit les faits d'une histoire poignante, et elle nous laisse réfléchir à ses "loyautés" et retenir une morale qui nous est propre.
De mon côté, j'en retiens majoritairement la sensibilité d'une personne ayant souffert par le passé à en reconnaître une autre, et puis sa solidarité ; et aussi les répercussions d'un divorce mal géré par les parents chez leur préadolescent, qui peuvent être des maltraitances au niveau psychologique et non seulement physique.
Néanmoins, quelque chose ne m'a pas entièrement convaincue, conquise. Je ne sais pas vraiment quoi... Sûrement le fait qu'il soit très court...
Delphine de Vigan a décidément un talent incroyable pour m'aspirer dans ses univers, même au milieu de la nuit. Dans « Les loyautés », elle dépeint avec une grande justesse les conflits psychiques d'Hélène, Cécile, Mathias et Theo. Elle choisit un point de vue à la 3eme personne pour les deux préadolescents, écartant ainsi le risque d'une fausse note. (Je trouve qu'il est toujours délicat de retranscrire se façon crédible les pensées d'adolescents, et que de nombreux récits échouent dans cet exercice.)
Le roman permet de souligner les implications personnelles, empreintes de notre histoire, qui influencent notre vision des autres.
Spoiler(cliquez pour révéler)Le dénouement est abrupt (j'ai vérifié que des pages n'avaient pas été arrachées). Comme à son habitude, l'auteur nous laisse en tirer nos propres conclusions.
Les loyautés de Delphine de Vigan est un livre court, qui se lit très facilement d'une traite.
J'ai trouvé l'écriture très plaisante, surtout grâce au choix des pronoms, qui renforce la vraisemblance et l'authenticité du roman : les chapitres des deux femmes sont à la 1ère personne et ceux des deux garçons à la 3ème.
Enfin, ce que j'ai beaucoup apprécié c'est que l'écrivaine ne porte aucun jugement sur l'histoire qu'elle nous conte, elle nous écrit les faits d'une histoire poignante, et elle nous laisse réfléchir à ses "loyautés" et retenir une morale qui nous est propre.
De mon côté, j'en retiens majoritairement la sensibilité d'une personne ayant souffert par le passé à en reconnaître une autre, et puis sa solidarité ; et aussi les répercussions d'un divorce mal géré par les parents chez leur préadolescent, qui peuvent être des maltraitances au niveau psychologique et non seulement physique.
Néanmoins, quelque chose ne m'a pas entièrement convaincue, conquise. Je ne sais pas vraiment quoi... Sûrement le fait qu'il soit très court...
Ce roman se lit rapidement. Il soulève bien plus que questions qu'il n'apporte de réponses mais là n'est probablement pas sa fonction. Il y a les blessures de l'enfance qui transpirent à travers les personnages, les marques qu'elles laissent sur le coeur et l'esprit et les trajectoires qu'elles détournent.
Une écriture toujours aussi fluide et agréable.
On retient la dernière page quelques instants en imaginant ce que l'auteur laisse en suspens
Ce livre m'a fait ressentir beaucoup d'émotions: le tristesse, le colère, la peur,...
J'ai été prise d'une très grande empathie pour les 4 personnages principaux:
• Théo dont ces parents le brisent sans même sans rendre compte
• Mathis, qui ne se rend pas comte que tout commence à s'effondrer chez lui et que se fait embarguer dans quelque chose qui ne comprend pas entièrement.
• Hélène, qui essaie d'aider les autres pour qu'ils ne vivent pas ce qu'elle a vécu.
• Cécile, qui découvre une horrible vérité et qui est amenée à voir la vérité en fasse. Cette vérité qu'elle a éviter pendant longtemps.
Cette lecture aurait pu être un coup de cœur mais, malheureusement, la fin m'a fait changer d'avis.
Cette fin ? Pourquoi s'arrêter là ? Il y avait tellement de sujets à encore abordés, de question auxquelles répondre.
C'est donc cette fin qui fait descendre ma note. Malgré tout, cela reste une bonne lecture qui est aussi un bon rappel que tous nos actes peuvent avoir des conséquences surtout si on a une famille, et que la maltraitance à beaucoup de formes différentes
Exprimant les liens qui lient 4 personnages magueurs, "les loyautés" fait comprendre les troubles profonds de vie bouleversées par des événements... Les possibilités de se reconstruire aidés de notre entourage et/ou de sombrer, d'échapper de plusieurs manières à la réalité. De s'échapper à sa vie par ses propres moyens...
Ce livre m'a aspiré dès la première page, dès les premiers mots. C'est un livre touchant, criant de vérité. Il se lit très facilement notamment grâce à une écriture simple et fluide. De plus, il est assez court : simple et efficace. Plus je lis Delphine de Vigan, plus j'aime. Seul bémol de ce livre à mon avis, la fin ouverte.
Théo est un adolescent de 12 ans dont les parents sont divorcés et dont la mère voue une haine envers son ex-mari. C'est un enfant mal dans sa peau, livré à lui-même, qui s'aventure sur des terrains dangereux.
Mathis est l'un de ses amis, il glisse doucement vers une pente dans laquelle l'entraîne son ami.
Hélène est leur professeur et référente de leur classe. Elle s'inquiète pour Théo et craint qu'il soit victime de maltraitance au sein de sa famille
.Cécile est la mère de Mathis, elle sent sa famille vaciller entre le secret que cache son mari et qu'elle découvre et l'amitié entre son fils Mathis et Théo qui lui fait craindre le pire.
Les loyautés est un roman très court, fort, brutal que j'ai lu en apnée d'une traite. Il est de ces livre qui vous entraîne dans les profondeurs de ces personnages et de leurs abîmes.
L'autrice y parle de thèmes durs et réalistes : l'alcoolisme, la famille, l'amitié, la maltraitance, l'éducation, la précarité.
Il traite des loyautés et nous questionne sur celles-ci : loyauté envers notre famille, nos amis, envers nos pairs... Et puis il y a ces liens invisibles qui les unis.
Un roman choral dont la fin ouverte m'a un peu dérangée mais qui ne gâche en rien que c'est un roman puissant.
Résumé
« Chacun de nous abrite-t-il quelque chose d'innommable susceptible de se révéler un jour, comme une encre sale, antipathique, se révélerait sous la chaleur de la flamme ? Chacun de nous dissimule-t-il en lui-même ce démon silencieux capable de mener, pendant des années, une existence de dupe ? »
Delphine de Vigan est notamment l'auteur de No et moi et de Rien ne s'oppose à la nuit. Son dernier roman, D'après une histoire vraie, a obtenu le Prix Renaudot et le Prix Goncourt des lycéens. Ses livres sont traduits dans le monde entier.
[Éditions JC Lattès 2018]
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