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De ce que tout le monde attend de moi. D’essayer de faire plaisir à tout le monde. De jouer mon petit rôle. D’être à la hauteur de leurs attentes. De faire en sorte qu’elles deviennent les miennes, si bien que je ne sais même plus ce qui est vrai, ce que je veux vraiment, parce que je veux ce qu’ils veulent.

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Le journalisme est en train de changer. Les gens veulent tout connaître de la vie des hommes politiques, leur style, leur personnalité. Ils veulent du mythe.

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Son visage sérieux, que je n’ai pas vu depuis deux ans, m’apparaît si familier à l’écran que j’en ai la gorge serrée et le souffle court. Je pose mon verre de limonade sur la console, mais soudain je n’arrive plus à quitter des yeux l’image grise et tremblotante de Caspian et je manque presque ma cible.

À côté de lui, grand et monochrome, mon mari sourit fièrement, de son sourire de présidentiable.

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Mais cela ne change rien. J’ai mal partout, physiquement mal, lorsque j’entends le président Johnson les énumérer. Mes oreilles bourdonnent, comme si mes facultés, par un mécanisme de défense, tentaient de me protéger en m’empêchant d’entendre la même litanie de nouveau. Comment est-il possible de ressentir la souffrance de quelqu’un d’autre ? Là, dans mes os, où l’aspirine, la vodka ou la nicotine ne peuvent rien y faire.

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Je pense à la photographie en noir et blanc dans l’enveloppe, que j’ai cachée dans le casier secret du secrétaire. Je pense au mot qui l’accompagne et je manque lâcher mon verre de limonade et le renverser sur le tapis du salon.

L’Abruti a ajusté ses lunettes et lit à présent l’éloge posé sur le pupitre devant lui. Il prononce les noms de lieux étrangers avec son accent traînant du Texas sans la moindre hésitation, comme s’il avait passé toute la matinée à les répéter à l’aide d’un dictionnaire de vietnamien.

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Les mots « fausse couche » résonnent et se répercutent partout dans la pièce, sur les têtes des cousines de Frank, le verre de limonade débordant de Kitty, les ventres ronds des trois ou quatre petits enfants qui s’amusent dans la pièce, les orteils épais comme des saucisses des deux bébés potelés se tortillant sur les genoux de leur mère. Bien vivants et en bonne santé, ils se sont ajoutés à de grandes fratries.

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Une ombre passe sur la terrasse : Tom, le mari de Constance, vêtu d’un maillot de bain et d’un T-shirt blanc et arborant une barbe de quelques jours. Il appuie la tête contre la porte-fenêtre et nous observe, nous, les femmes, les enfants et la télévision. Mon esprit est plein de listes, organisées par catégorie, et je note de m’assurer que la fenêtre soit nettoyée avant d’aller me coucher.

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Je sers un dernier verre de limonade pour la nièce de Frank, Nancy, une petite fille de quatre ans, avant de m’installer sur le petit bout de canapé disponible, les chevilles croisées. Les coussins dégagent une agréable odeur vieillotte. Entre la limonade, la fumée de tabac et l’odeur du canapé, j’arrive à détendre les muscles de ma nuque et à défaire un ou deux nœuds dans mon dos. L’écran de télévision éclaire la pièce en silence. La bouteille d’eau de Javel disparaît, remplacée par les épaisses lunettes noires de Walter Cronkite, et, derrière elles, M. Cronkite en personne, l’air particulièrement sérieux.

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Docile, je me lève et m’exécute. Le poste de télévision n’est pas grand, il n’a rien de luxueux. Comme la plupart des gens de notre caste, Mme Hardcastle aime investir son argent dans certaines choses – les bijoux, les chaussures, les maisons, les meubles, l’éducation de la nouvelle génération de Hardcastle – et pas dans d’autres. Comme les postes de télévision. Et la nourriture. Si j’attirais votre attention sur le plateau laissé par la bonne, vous remarqueriez un assortiment de gâteaux apéritif, des cubes de fromage orange et de petites saucisses caoutchouteuses en conserve. Quand je passe devant, après avoir monté le son, je pense à ma lune de miel dans le sud de la France et j’ai envie de pleurer.

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Je me dirige vers le sofa et ouvre le tiroir sous la lampe, où Mme Hardcastle cache les cigarettes. C’est notre petit secret. J’en sors une du paquet et me tourne vers la télévision, feignant un intérêt pour l’eau de Javel, afin que la grand-mère de Franklin ne voie pas le tremblement de mes doigts tandis que j’allume sa cigarette. Elle a le don de remarquer le moindre détail.

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