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Les Lurettes fourrées



Description ajoutée par RMarMat 2018-02-07T08:25:24+01:00

Résumé

Les Lurettes fourrées (1948-1949) est un recueil de trois nouvelles de Boris Vian, paru en 1965 chez Jean-Jacques Pauvert à la suite du roman L'Herbe rouge. Les histoires sont racontées à la manière caractéristique de Vian, mélange de surréalisme et d'éclatement des sens, d'une subtile critique, mais surtout d'un humour noir caustique.

Le Rappel

Un homme saute de l'Empire State Building dans le simple but de se suicider. Tous les dix étages, il note ce qu'il voit, tout en se remémorant les souvenirs qui l'ont amené sur le toit. Au vingtième étage, il oublie d'ouvrir les yeux, s'en aperçoit trois étages plus bas, et s'arrête dans l'appartement pour replacer sa cravate, tout en discutant avec la propriétaire. Le Rappel est donc un titre à double sens, un jeu de mots entre « faire un rappel », qui signifie se laisser tomber, et le rappel des sens. Parallèlement, Le Rappel est une critique de plusieurs sujets dont la religion.

Les Pompiers

Un appartement prend feu parce qu'un enfant jouait avec des allumettes. Le père, ne voulant pas inquiéter le petit, l'amène dans la cuisine, joue avec lui aux petites autos avant de le coucher une heure après. Puis, il tente d'éteindre l'incendie et appelle les pompiers. Toutefois, puisque les pompiers ont un horaire chargé, ils ne viendront pas avant le surlendemain à trois heures...

Le Retraité

Trois enfants suivent un retraité et lancent des projectiles sur la bosse de son dos. Vers la fin, l'un d'eux saute sur le vieux, qui le déloge, prend son révolver, et finit par le tuer.

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Classement en biblio - 4 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par RMarMat 2018-02-18T22:43:53+01:00

Dieu ne sert plus à rien quand c'est des hommes que l'on a peur.

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Commentaire le plus apprécié

Lu aussi

Acerbes et morbides, tel pourraient être les sentiments que ses trois très courtes nouvelles m’ont laissé après lecture. Sous un titre décalé et pour moi totalement étrange (pourquoi les lunettes fourrées ?) c’est un concentré des démons de Boris Vian cachés dans un univers surréaliste, violent et inexorable. On retrouve la conscience déchirée de l’auteur entre la mort et le besoin de régler ses comptes avec son passé.

Je comprend le rappel comme un jeu de mot entre les deux sens du mot. Un homme se souvient et cherche à ordonner sa vie à travers certaines rencontres de sa descente ; quelques instants avant de mourir - un peu comme Wolf dans l’herbe rouge règle ses comptes avec son passé. Le second sens est à comprendre comme une technique de descente d’une paroi (ici L’empire State Bulding) où l’on glisse par petit saut, tout en maîtrise. A chaque pose de cette fuite, le lecteur pense que l’homme va dire stop, s’arrêter… Mais le point final est inexorable.

La nouvelle Les pompiers est très courte et je dois le dire, assez déconcertante ; sur le thème de la fatalité et de la vacuité de lutter contre son destin. Les secours arrivent quand à eux toujours trop tard !

Le retraiter est une nouvelle assez cruelle. La jeunesse est cruelle vis-à-vis des anciens. Mais bien que celle-ci soit patiente et semble impassible le retour de bâton peut être fatal. Choqué ? Non ! Pas tant que ça quand on connaît un peu l’œuvre de Boris Vian.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par RMarMat 2018-02-18T21:09:28+01:00
Lu aussi

Acerbes et morbides, tel pourraient être les sentiments que ses trois très courtes nouvelles m’ont laissé après lecture. Sous un titre décalé et pour moi totalement étrange (pourquoi les lunettes fourrées ?) c’est un concentré des démons de Boris Vian cachés dans un univers surréaliste, violent et inexorable. On retrouve la conscience déchirée de l’auteur entre la mort et le besoin de régler ses comptes avec son passé.

Je comprend le rappel comme un jeu de mot entre les deux sens du mot. Un homme se souvient et cherche à ordonner sa vie à travers certaines rencontres de sa descente ; quelques instants avant de mourir - un peu comme Wolf dans l’herbe rouge règle ses comptes avec son passé. Le second sens est à comprendre comme une technique de descente d’une paroi (ici L’empire State Bulding) où l’on glisse par petit saut, tout en maîtrise. A chaque pose de cette fuite, le lecteur pense que l’homme va dire stop, s’arrêter… Mais le point final est inexorable.

La nouvelle Les pompiers est très courte et je dois le dire, assez déconcertante ; sur le thème de la fatalité et de la vacuité de lutter contre son destin. Les secours arrivent quand à eux toujours trop tard !

Le retraiter est une nouvelle assez cruelle. La jeunesse est cruelle vis-à-vis des anciens. Mais bien que celle-ci soit patiente et semble impassible le retour de bâton peut être fatal. Choqué ? Non ! Pas tant que ça quand on connaît un peu l’œuvre de Boris Vian.

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