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Les maîtres de Rome, Tome 1 : L'amour et le pouvoir



Description ajoutée par x-Key 2012-02-26T15:20:57+01:00

Résumé

Le chemin des honneurs ! Dans la Rome de cette fin du IIe siècle avant Jésus-Christ, il passe par l'argent et la naissance... La République est à son apogée. Déjà, pourtant, elle est minée par la corruption et les luttes de factions.

Riche de l'or acquis outre-mer, Caius Marius est proclamé Imperator à son retour d'Ibérie. Position délicate, car il n'appartient à aucune des grandes lignées patriciennes qui dominent le Sénat et gouvernent la cité.

A l'inverse, Sella peut se réclamer de la famille des Cornélius. Pour rentrer dans la course politique, il lui faut toutefois s'enrichir...

A tous deux la fortune va sourire : elle prendra le visage de l'amour... Mais que d'intrigues, de soubresauts et de sang versé, avant d'atteindre le sommet !

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Classement en biblio - 31 lecteurs

extrait

La famille de Caius Marius était établie à Arpinum depuis des siècles, et se flattait d’être authentiquement latine. Était-ce un nom volsque ? Samnite ? Non. Lui, Caius Marius, valait n’importe lequel de ces aristocrates trop fiers, qui se plaisaient à le rabaisser. En fait, il leur était supérieur : quelque chose en lui le lui disait. Et cela le faisait souffrir.

Comment chasser un tel sentiment ? Il y avait très, très longtemps que cette certitude lui était venue. Le temps, les événements lui en avaient montré la futilité. Et pourtant, elle vivait en lui, aussi forte, aussi indomptable qu’au début. La moitié d’une vie, déjà.

Comme le monde est étrange ! songea Caius Marius, en observant de près les visages luisants des hommes vêtus de toges bordées de pourpre, sous la lumière mouillée de l’aube. Non, pas de Gracques parmi eux ! Supprimons Marcus Aemilius Scaurus et Publius Rutilius Rufus, et il ne restait plus qu’un troupeau de médiocres. Et pourtant, tous le regardaient avec mépris, ne voyaient en lui qu’un parvenu présomptueux et aigri. Et cela parce que du sang patricien coulait dans leurs veines. Chacun d’eux savait que, si les circonstances se révélaient favorables, il aurait le droit de se faire appeler le Premier des Romains, comme Scipion l’Africain, Paul Émile, Scipion Émilien, et cinq ou six autres encore au cours des quatre siècles de la République.

Le Premier des Romains n’était qu’un homme parmi d’autres qui demeuraient ses égaux. Il devait son titre à sa supériorité personnelle, mais ne devait jamais oublier qu’il était entouré de gens avides de le supplanter, légalement et sans verser le sang, simplement en se montrant meilleurs que lui. C’était bien autre chose que d’être consul ; les consuls allaient et venaient, à raison de deux par an.

Pour le moment, il n’y avait pas de Premier des Romains. Il n’y en avait plus depuis la mort de Scipion Émilien, dix-neuf ans auparavant.

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Commentaires récents

Lu aussi

Je suis une grande lectrice de cette auteure, mais pour ce roman et sa suite, impossible de me plonger dans l'histoire. Peut-être pas le bon moment...

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Argent

Un vrai livre d'histoire qui n'a rien à envier aux textes universitaires. Nous permet d'apprendre beaucoup de choses sur Sylla, Marius, Jules César et bien d'autres figures de l'époque.

Le plus : le style de Colleen McCullough qui a fait ses preuves avec "les Oiseaux se cachent pour mourir".

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Or

Un roman particulier mais très bon !

Cependant, même si j’ai énormément appréciée ce livre, je ne peux m’empêcher de ressentir un peu de soulagement maintenant que je l’ai fini pour une seule raison : ce livre est le plus roman le plus difficile à lire que j’ai jamais lu de ma vie. Les pages sont immenses, l’écriture assez petite, l’histoire bourrée de détails et de descriptions, mais j’ai pris aussi la première édition de roman, chez l’éditeur Belfond, et donc j’ai là aussi le roman le plus imposant, le plus gros et le plus lourd que j’ai jamais eu de ma vie, le simple fait de le tenir est épuisant tellement il est encombrant et immense, et le poids qui pèse sur le lecteur en devient douloureux au bout de deux heures de lectures. Je vous conseille donc d’éviter l’édition Belfond, même si elle est très jolie, elle est tout simplement trop gigantesque pour être lu confortablement. Mais pour l’histoire en elle-même, ce roman est excellent !

Nous sommes en 110 avant J.-C. La puissante Rome est dominée par la République et ses sénateurs qui tient tant à ce que le pouvoir reste aux patriciens, aux riches romains. Caius Marius, un homme riche d’une quarantaine d’année, vient des contrées paysannes de l’Italie. Pourtant, il rêve de politique, de guerre et de gloire. Il rêve non seulement d’entrée au Sénat mais aussi de devenir le plus grand homme que Rome n’ait jamais connu. Lucius Cornelius Sylla, lui, à 30 ans. Il est de naissance noble, mais a perdu toute fortune et toute famille, et vit misérablement, dépendant de sa belle-mère et de sa maîtresse. Lui aussi rêve de gloire, de fortune et de politique, tout ce qu’il aurait du avoir grâce à son nom prodigieux mais que la pauvreté lui a enlevé. Ces deux hommes, si différents mais tout deux si avides, contre qui tout se jouait, vont doucement monter les échelons et chacun, à sa manière, marquer l’histoire de Rome…

On commence par les personnages. Ils sont tout d’abord, extrêmement nombreux et comme nous sommes dans la Rome antique, les noms sont quasiment toujours les mêmes et on à tendance à s’emmêler un peu les pinceaux. Mais malgré le nombre important de personnages, Sylla et Marius sont les vrais héros du roman. J’ai bien aimée Caius Marius sans avoir de coup de cœur pour lui, c’est un homme fort et droit, qui est pour le peuple et les pauvres, on ne peut que l’admirer, il est d’une immense intelligence et rusé comme un renard. En revanche, j’ai ADOREE Sylla ! Quel personnage étrange, complexe et tellement intéressant ! On ne sait pas si il est mauvais où bon, ni ce qui se passe vraiment dans sa tête. Son personnage est très profond, et je le sens instable. Dans ce tome, c’est Marius le vrai héro de l’histoire, mais je sens que dans le prochain tome, c’est Sylla qui va mener la danse, et j’ai hâte de voir ça ! Pour avoir déjà lu des romans de Colleen McCullough, je savais que la romance ne serait pas vraiment au rendez-vous et j’avais raison. Les femmes sont très mises en retrait dans ces romans, j’ai cependant énormément aimée Aurelia, la mère du futur Jules César, c’est une femme forte et intéressante. Toute les autres femmes, Julia, Julilla, Nicopolis, Clitumna, Marcia m’ont soit déplu soit laissée indifférente. J’ai aussi beaucoup aimée le personnage du vieux sénateur Scaurus, que j’ai tout simplement trouvée hilarant.

Pour en venir à l’histoire elle-même, ce livre est avant tout un roman qui parle de politique à l’époque romaine. Certes, il y’a des couples, il y’a des relations, mais le roman nous plonge surtout au cœur de la politique romaine, et nous montre à quel point le Sénat romain était corrompu et remplit d’abrutis remplis de préjugés, à quel point le peuple romain peut être une source de pouvoir, mais on voit aussi la complication des campagnes et des guerres romaines. Ce n’est pas un livre qui bouge, certains pourraient même le dire ennuyeux, mais les personnages sont incroyables et c’est un roman très intéressant, qui ne peut que plaire aux fans de la Rome antique et qui peut permettre aux autres de découvrir doucement cet univers si complexe. Aussi, le roman contient un glossaire à la fin du livre qui explique tout ce qu’il faut savoir sur le mode de fonctionnement de l’Etat romain, mais aussi des cartes et des dessins instructifs et très bien, de la main même de l’auteure. Je pense que si vous voulez en apprendre plus sur la Rome antique sans lire des livres documentaires, la série Les Maîtres de Rome est faite pour vous ! Mais attendez d’être en vacances et d’avoir du temps libre, c’est long et difficile à lire, mais captivant. Pour conclure cette longue chronique, ça à été une lecture difficile, mais j’en ressors néanmoins avec un petit coup de cœur et mon amour de la Rome antique à été plus que satisfait par ce très beau roman, intéressant et fort !

Je lirais avec grand plaisir le tome 2 !

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Date de sortie

Les maîtres de Rome, Tome 1 : L'amour et le pouvoir

  • France : 2005-03-18 - Poche (Français)

Activité récente

MELPOT l'ajoute dans sa biblio or
2023-03-22T18:30:44+01:00
sandri le place en liste or
2017-11-25T06:04:30+01:00

Titres alternatifs

  • The First Man in Rome - Anglais

Évaluations

Editeurs

Les chiffres

lecteurs 31
Commentaires 3
extraits 2
Evaluations 9
Note globale 7.63 / 10

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