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« Cela fait beaucoup de choses à assimiler. » Ce n’est pas peu dire ! pensa Aaron. En réalité, il se sentait complètement dépassé par tout ce que ses yeux croisaient.
Lorsqu’il était réapparu dans le cercle de pierres, il s’était fait la remarque que les changements par rapport à sa propre époque n’étaient pas si importants que cela. Certes, les pierres étaient plus usées, les arbres plus imposants. Certains avaient disparu, d’autres étaient apparus, mais rien de bien transcendant. Puis, il avait suivi cet inconnu jusque dans sa demeure. Il avait alors saisi ce que voulait dire Ethan lorsqu’il l’avait prévenu que la différence entre son époque et la sienne était colossale. En réalité, partout où se posaient ses yeux, il ignorait ce qu’il regardait exactement. Cela avait commencé avec la cour de la gigantesque bâtisse. Elle était recouverte d’une matière sombre qu’il n’avait encore jamais vue. Elle semblait aussi dure que de la pierre, mais beaucoup plus rugueuse. Il avait ensuite aperçu cette sorte de charrette, enfin, il pensait que c’était quelque chose s’en approchant, car l’engin avait des roues, mais la comparaison s’arrêtait à peu près là. Il ne voyait pas comment on pouvait y atteler des chevaux. Elle aussi était composée de matériaux qui lui étaient inconnus.
Afficher en entier— Oui, je sais, Ethan est la gentillesse personnifiée.
Puis elle s’adressa à lui en français. Son sourire et son ton ne se marièrent pas du tout avec sa remarque :
— Putain, mais qu’est-ce que tu fais ?! Je t’ai demandé de voir si mon beau-frère était intéressé par elle, pas de monopoliser la discussion avec elle ! Pourquoi ne t’occupes-tu pas plutôt de ton voisin de droite ? Il est plus dans tes habitudes et, de ce que j’ai pu voir, il a l’air d’être à ton goût.
Il ne savait plus où se mettre, il y avait vraiment des baffes qui se perdaient ! Il lui répondit en serrant les dents :
— Lilou, tais-toi ! Tu dis n’importe quoi. Tu as de la chance qu’ils ne te comprennent pas. D’ailleurs, c’est malpoli de ta part de parler en français ! Et pour ta gouverne, sache que j’ai fait exactement ce que tu m’as demandé. Tu voulais que je découvre si ton beauf s’intéressait à elle et la réponse est oui. Si un regard pouvait tuer, je serais mort depuis longtemps. Depuis le début de notre discussion, il n’arrête pas de me lancer des regards noirs. Il est jaloux comme un pou !
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