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Extrait

Extrait ajouté par magaliB 2018-10-24T17:43:52+02:00

Rendu maladroit par la hâte, il détacha les harnais.

Les chevaux étaient agités, ils secouaient la tête et renâclaient. Aucun des deux n'avait de selle, mais Robert pouvait aussi bien faire sans. Tout en desserrant le dernier lien, il jeta un coup d’œil à la fille du comte. Elle était toujours dans la voiture, les poings sur les hanches, les yeux écarquillés et le souffle court. La couronne d'or qu'elle portait avait glissé et elle avait les cheveux ébouriffés.

- Je suis désolé, madame, lui dit-il. Je n'avais pas le choix.

Nouant un harnais à sa taille, Robert glissa l'épée qu'il avait prise au garde d'Ulster à sa ceinture de fortune.

- Restez près de la route. Votre père viendra vous chercher.

Alors qu'il s'apprêtait à monter sur l'un des chevaux, Elisabeth sortit du véhicule.

- Attendez !

Robert jeta un regard derrière lui. Ce n'était pas de la peur qu'il lu dans son visage, mais du désespoir.

- Emmenez-moi avec vous.

Robert regarda la fille, sidéré par sa demande. Puis il s'accrocha à la crinière du cheval pour monter dessus. De la route s'élevait le vacarme des sabots.

Elizabeth semblait totalement paniquée.

- Sinon, je leur dirai dans quelle direction vous avez fui.

Elle le menaçait d'une voix tremblante, mais elle s'avança vers la route à travers les broussailles, en relevant sa robe d'une main, l'autre lui servant à dégager les ronces sur son passage.

Robert poussa un juron et descendit de cheval pour la poursuivre, se prenant les pieds dans les racines des arbres, les épines déchirant sa chemise. Le bruit des sabots était de plus en plus fort, le sol de la forêt tremblait à l'approche d'une vingtaine de cavaliers; Attrapant Elizabeth, il la força à se baisser dans les broussailles juste au moment où les hommes du comte passaient à toute vitesse, illuminés par les flammes dansantes des torches qu'ils portaient. Il lui plaqua une main sur la bouche, mais il n'avait pas besoin de s'inquiéter. Elle ne résistait même pas. Les cavaliers disparurent dans un nuage de poussière.

Robert attendit quelques secondes, des insectes fourmillant sur sa peau dans l'obscurité, le souffle chaud d'Elizabeth contre la paume de sa main, puis il se remit debout en la relevant sans ménagement. Le voile avait glissé de sa tête et ses tresses noires s'étaient libérés de leurs épingles.

- Vous allez en Ecosse, n'est-ce pas ?

- Vous pouvez rejoindre le château par ce chemin. Répondit-il en retournant à la voiture.

Les hommes d'Ulster savaient qu'ils auraient dû le rattraper rapidement. Lorsqu'ils se rendraient compte qu'il n'était pas devant, ils feraient demi-tour pour fouiller les bois. Robert s'arrêta. La voiture était toujours au même endroit, mais les chevaux s'étaient enfuis. La fureur s'empara de lui.

- Sacrebleu ! s'écria-t-il en se tournant vers Elizabeth, qui le suivait.

Elle recula devant sa colère mais sans perdre contenance.

- Emmenez-moi avec vous et j'enverrai un message à mon père pour lui demander de laisser partir l'autre homme sans lui faire de mal. C'est votre frère, n'est-ce pas ?

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