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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-05T22:47:18+01:00

À sept heures, quand son téléphone sonna, Clarice l’attrapa avant la fin des premières notes de sa sonnerie. Mais ce n’était pas JC. Elle soupira et décrocha.

« Allo, Ellie ?

— Clarice, c’est terrible, il faut que je passe te voir… J’ai eu sept en éco au bac blanc…

— Ellie, tu ne peux pas venir maintenant, j’attends mon copain.

— Clarice, je vais rater mon bac… S’il te plaît… Il faut que tu m’aides… »

Elle entendit une note de vraie panique dans la voix de sa petite sœur. Si elle la repoussait, si Ellie rentrait à la maison comme ça, les parents l’engueuleraient. Leur père lui rappellerait qu’elle devait réussir, et John se foutrait d’elle… Dans cette famille, on n’était pas aidé. Clarice en était passée par là la première, et elle s’en sortait mieux avec les études qu’Ellie.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-05T22:47:06+01:00

Le Pervers entra et la regarda — comme à chaque fois qu’il entrait dans la même pièce qu’elle. Clarice se força à l’ignorer. De toute façon, il était lisse et terne, cheveux bruns courts, visage quelconque, un peu trop bien habillé et coiffé, facile à oublier. Du coin de l’œil, elle le vit se mettre à part… Comme à chaque fois, là aussi.

Elle reporta son attention sur JC. Celui-ci racontait son stage, entouré des filles qui le regardaient, et des garçons qui regardaient les filles qui le regardaient. Clarice aurait préféré une autre compagnie — des amis, par exemple — mais pas question de s’éloigner dans ces conditions. Ils se revoyaient pour la première fois depuis un mois et il fallait remettre les pendules à l’heure, direct.

Clarice s’appuya à son JC, pour que le message passe bien, et l’écouta enfin :

« … Et quand j’ai ramené mon estimation des dépenses de fonctionnement, avec mes suggestions sur la répartition des horaires des conducteurs, le patron m’a fait comme ça : “Quand tu as ton diplôme, reviens me voir, j’aurai un poste pour toi”. »

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-05T22:46:55+01:00

Il monta au second étage. Entre un cabinet d’avocat et une société informatique, l’IUT louait des locaux pour sa section Logistique. On avait retiré des murs, ou plutôt des parois de séparation, pour créer des salles de classe et même un amphithéâtre ; leur absence se voyait encore dans les failles de la moquette orange.

Au début, Simon détestait ces murs nus, sans aucune décoration, impersonnels ; comme si l’IUT envisageait de déménager le mois prochain. Rien à voir avec le lycée parisien où il avait fait ses études, tout de vieille pierre, et où l’on exposait fièrement les travaux des élèves d’Art Appliqué. Non, le second étage du bâtiment Montaigne (personne n’utilisait son vrai nom) lui disait clairement qu’il ne ferait que passer, et qu’il n’était pas là pour en garder des souvenirs, mais pour se construire un avenir.

Et vu les souvenirs qu’il emporterait, Simon préférait en effet regarder de l’avant.

La porte du secrétariat des élèves s’ouvrit alors qu’il s’en approchait, et il tomba nez à nez avec la personne qu’il voulait le moins revoir : Clarisse.

Il ne devait pas, et il allait le regretter, mais il la dévisagea. Cette fois, elle portait un jean blanc serré — et elle pouvait se le permettre, élancée et gracieuse — et un chemisier vert émeraude qui brillait presque comme de la soie, et s’accrochait à des seins menus mais nettement dessinés par le tissu. Il releva les yeux, honteux. Ses mèches brunes tombaient sur ses épaules et encadraient son visage ovale, volontaire, qui s’illuminait quand elle souriait.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-05T22:46:45+01:00

Pas de doute, cela faisait du bien de rentrer au pays. Les RER de banlieue tournaient quand même mieux que le métro londonien, déjà. Depuis une semaine qu’il était revenu, Simon ne s’habituait toujours pas à entendre parler français à nouveau. À la radio, à la télé, dans la rue… Assis devant lui, sur une banquette défraîchie, un homme disparaissait derrière Le Canard Enchaîné. La une parlait de Sarko, Hollande et Le Pen, avec, bien sûr, le traditionnel jeu de mots foireux en titre. Au Royaume-Uni, à peine si la campagne présidentielle française méritait des articles. Apparemment Simon n’avait rien perdu…

En tout cas, il n’avait pas perdu son temps là-bas. Que ce soit pour récupérer des sous avec des jobs à la con, ou pour son stage en entreprise, le temps avait filé et ces six mois ressemblaient à un rêve, un souvenir qu’il avait du mal à connecter avec le présent.

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Extrait ajouté par mabiblio1988 2013-09-22T15:06:15+02:00

« Pas de doute, cela faisait du bien de rentrer au pays. »

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