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La boîte à ouvrage
Quand Sophie voyait quelque chose qui lui faisait envie, elle le demandait. Si sa maman le lui refusait, elle redemandait et redemandait jusqu'à ce que sa maman ennuyée, la renvoyât dans sa chambre. Alors, au lieu de n'y plus penser, elle y pensait toujours et répétait :
"Comment faire pour avoir ce que je veux ? J'en ai si envie ! Il faut que je tâche de l'avoir."
Bien souvent, en tâchant de l'avoir, elle se faisait punir ; mais elle ne se corrigeait pas.
Un jour sa maman l'appela pour lui montrer une charmante boîte à ouvrage que M. de Réan venait d'envoyer de Paris. La boîte était en écaille avec de l'or ; le dedans était doublé de velours bleu, il y avait tout ce qu'il fallait pour travailler et tout était en or ; il y avait un dé, des ciseaux, un étui, un poinçon, des bobines, un couteau, un canif de petites pinces, un passe-lacet. Dans un autre compartiment il y avait une boîte à aiguilles, une boîte à épingles dorées, une provision de soies de toutes les couleurs, de fils de différentes grosseurs, de cordons, de rubans, etc. Sophie se récria sur la beauté de la boîte : "comme tout cela est joli ! dit-elle, et comme c'est commode d'avoir tout ce qu'il faut pour travailler ! Pour qui est cette boîte, maman ? ajouta Sophie en souriant, comme si elle avait été sûre que sa maman répondrait : C'est pour toi.
- C'est à moi que ton papa l'a envoyée, répondit madame de Réan."
Afficher en entier"A l'âge de quatre ans, Sophie de Réan est déjà une petite personne espiègle et volontaire.
Sa gourmandise, sa désobéissance, ses colères et son étourderie l'entraînent dans une suite de mésaventures comiques et pittoresques dont quelques-unes risquent cependant de tourner mal.
(...)
Sophie est une enfant terrible, mais elle a bon coeur. Parviendra-t-elle à se corriger ?..."
Afficher en entierCe que c'est que d'être coquette ! On veut se rendre jolie et l'on se rend affreuse.
Afficher en entierNe pleure pas, Sophie, et n'oublie pas qu'avouer tes fautes, c'est te les faire pardonner.
Afficher en entierVive maman ! De baisers je la mange. Vive maman ! Elle est notre bon ange.
Afficher en entierJ'ai remarqué que les enfants consolent très facilement leurs mamans.
Afficher en entierAvouer tes fautes, c'est te les faire pardonner.
Afficher en entierJ'ai bien aimée ces plusieurs petite histoire de cette petite fille avec ces mauvaise idée qui la font souvent punir, et de son cousin qui est tout le contraire de Sophie !
Afficher en entierUne autre chose que Sophie désirait beaucoup, c’était d’avoir des sourcils très épais. On avait dit un jour devant elle que la petite Louise de Berg serait jolie si elle avait des sourcils. Sophie en avait peu et ils étaient blonds, de sorte qu’on ne les voyait pas beaucoup. Elle avait entendu dire aussi que, pour faire épaissir et grandir les cheveux, il fallait les couper souvent.
Sophie se regarda un jour à la glace, et trouva que ses sourcils étaient trop maigres.
« Puisque, dit-elle, les cheveux deviennent plus épais quand on les coupe, les sourcils, qui sont de petits cheveux, doivent faire de même. Je vais donc les couper pour qu’ils repoussent très épais. »
Et voilà Sophie qui prend des ciseaux et qui coupe ses sourcils aussi court que possible. Elle se regarde dans la glace, trouve que cela lui fait une figure toute drôle, et n’ose pas rentrer au salon.
Afficher en entierPaul disait toujours
- Je serai marin quand je serai grand : je voyagerai avec le capitaine.
Pas du tout, répondait Sophie; je ne veux pas que tu sois marin : tu resteras toujours avec moi.
- Pourquoi ne reviendrais-tu pas avec moi sur le vaisseau du capitaine ?
- Parce que je ne veux pas quitter maman : je resterai toujours avec elle, et toi, tu resteras avec moi, entends-tu ?
- J’étends. Je resterai puisque tu le veux.
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