Les Mange-rêve, Tome 1 : Le Grand Dérèglement

Je suis adepte des dystopies et celle-ci me plait beaucoup. J'aime le postulat de base d'un univers (initialement futuriste) où les politiques sont parties en vrilles avec un climat “dingue” imposé en Europe, façon Alaska. Elle m'apparaît comme crédible. Les BMR - Brigade Mage-Rêve avec leur chasse à l'anti culture, l'anti “non productif” renforçant le contrôle total d'un gouvernement dictatorial. J'aime la critique de notre société que l'on peut ressentir derrière cette aventure ainsi que les propos sur l'équilibre écologique de notre monde.

Il s'agit ici d'une relecture (afin d'enfin découvrir la saga entière). J'avoue avoir fait un certain parallèle en découvrant le film Farenheit. Cette volonté d'empêcher de rêver apparaît dans les deux univers. Ici tout se passe plutôt vite et pourtant j'ai eu une sensation de longueur, probablement due à mon impatience de découvrir la suite des péripéties.

L'absence d'indicateur de temporalité en début de chapitre peut perturbé dans le premier tiers du roman, on ne sait pas forcément d'emblée si on est dans le passé, le présent ou le futur. Cela ajoute une forme de désorientation qui finalement nous rapproche de l'état des protagonistes. C'est un joli tour narratif.

Dans cette lecture, j'ai un peu la sensation qu'il y a deux niveaux de narration pour un même narrateur, Iwan. Une un peu enfantine lorsqu'il évoque ses sentiments pour les autres personnages et l'autre plus impersonnel, incluant des termes techniques. Cela ne m'a pas particulièrement perturbée. Je l'ai vécu comme le ressenti de cet adolescent qui prend de la distance avec les événements pour tenir mais dont les ressentis et émotions restent fortes.

Il y a en effet un certain nombre de mots "complexes" ce qui pourrait étonner dans une saga à destination de jeunes adolescents - les jeunes protagonistes ont onze ans. Pourtant cela n'apporte ni lourdeur ni difficulté dans la lecture car ces termes sont expliqués directement dans la narration ou à défaut en notre de bas de page. C'est le genre de lecture que j'adorais à cet âge-là, pour nourrir mon vocabulaire. [D'où mon amour pour la saga Alex Rider - Anthony Horowitz, qui lui aussi propose de nourrir la culture de son lectorat en plus de les faire s'évader.]

Je trouve les personnages attachants que ce soit le trio d'enfants, adorable avec leurs répliques et leur réactions. Suivre les pensées d'Iwan est très immersif. le duo d'anciens militaires n'est pas en reste avec leur humour. Ils sont mystérieux et pleins de ressources. Leur ennemi a tout ce que j'adore chez un méchant : il est détestable et orgueilleux. Cette poursuite est palpitante !

*****

/!\ Il s’agit ici de l’ancienne édition. Depuis, les tomes 1 (Le grand Dérèglement) & 2 (La route du nord) publiés initialement chez Palémon ont été fusionnés et réédités aux éditions Slalom dans le tome 1 : L’enfer blanc.

Je n'ai pas apprécié ce livre.

Trop long et à la fois trop rapide. Les événements s'enchainent sans explications, sans pause et sans présentations. Tandis qu'à des moments nous avons des souvenirs sur plusieurs pages qui n'apportent rien de plus à l'histoire.

Un premier tome que j'ai dévoré en peu de temps ! C'est un véritable message

Des commentaires sur les mange-rêve :

« …Se fichant des balises frustratrices trop souvent infligées à la littérature jeunesse par les grands penseurs, l’auteur impose un message fort par une plume incisive, une écriture actuelle, directe et sans compromis tout en partageant une sensibilité exacerbée avec le lecteur qu’il tutoie afin de mieux l'entraîner à sa suite tel un membre de l’équipage... »

« … Une narration fluide et un scénario captivant font de cette série un incontournable du moment… »

Le Courrier vendéen

« …Un véritable message d’espoir… »

Encres vagabondes

« …Ce roman qui incite à la réflexion dégage un beau message d’espoir en une jeunesse qui résiste, se mobilise et ne se laisse pas endormir. Un souffle de liberté qui fait du bien… »

Le JDD

« …Un combat qui trouve écho dans toutes les générations de lecteurs et pas seulement chez les ados… »

Le Télégramme

« …Une fois encore Jean-Luc Le Pogam nous offre un petit bijou à lire… L’auteur, plus en forme que jamais, parvient encore à faire des nœuds avec nos émotions en nous emportant sur une longue coulée de frissons… »

1001 livres

je l'ai commencé puis abandonné !donc je vais le recommencé mais je me souviens q il était très

dur à comprendre !

L'histoire de ce livre peut faire penser à certain moment à une dictature, des interdictions sont imposées et il n'y a en quelque sorte plus de liberté. Un livre pour les plus jeunes, en particulier. Ce qui m'a un peu déçue c'est qu'il ne se passe pas grand chose de plus que dans le résumé du tome, tout est déjà pratiquement dit. Le langage du jeune narrateur est du langage familier, ce qui m'a un peu étonnée au départ, mais ça peut rendre le récit plus vivant, plus réel. Au début, on se perd un peu dans le déroulement chronologique des événements. Et j'ai trouvé quelques longueur à partir de la moitié. Mais on se laisse assez vite prendre dans l'histoire. La suite me tenterais bien,... à voir.

Une histoire très bien menée. Elle se déroule en Bretagne. J'ai énormément apprécié !

Un seul bémol : la quantité de " ?! ", "!!" et autre "!?" utilisé par l'auteur.