Les manuscrits Ninja, tome 1 : Les sept lances d'Aizu

Les Manuscrits Ninja (en 2 tomes) a été une découverte en 2009. Je me souviens avoir attendu impatiemment la sortie du second tome. Et je l'ai dévoré aussi rapidement que le premier.

Je l'ai relu avec plaisir et avec autant d'engouement que la première fois, et j'en suis toujours aussi enivrée.

Les personnages sont fabuleux. Outre les sept survivantes de la famille d'Hori Mondo, j'ai apprécié le samouraï borgne, Yagyû Jûbei et son maître.

La soeur du Shôgun, Sen, est appréciable. J'aime assez bien les femmes de caractères qui n'ont pas peur même face à des monstres à la force surhumaine, comme les 7 Lances.

Et que dire des grands méchants ? Ils sont fabuleux tant leurs monstruosités leur colle à la peau.

Ce récit est mon préféré.

La lecture a été un peu laborieuse à cause de la façon dont l'histoire est racontée, l'intrigue est intéressante et on a envie de connaître la suite. On apprend également de nombreuses choses sur la culture japonaise. Ce roman ne restera pourtant pas dans mes annales, le récit traine trop en longueur.

Je conseille à toutes les personnes qui aiment la culture asiatique. Mais attention certaines scènes pourraient être choquantes pour un publique non averti.

Au vu des commentaires précédents, je m'inquiétais un peu, mais le roman s'est prouvé être une excellente lecture ! Le style me rappelle les quelques romans historiques japonais que j'ai lus jusqu'ici, même s'il s'agit de fiction. La narration relate des évènements sous un air de légende. Pas le temps d'approfondir les personnages, puisqu'on raconte avant tout ce qu'ils font et non ce qu'ils sont.

L'histoire est très prenante. La manière dont sont décrite les scènes, avec des actions détaillées, ajoute même une touche plus cinématographique que littéraire au roman.

Ce qui fait la force de ce livre, c’est qu’il tente de rester fidèle à la réalité historique et qu’il regorge de clin d’œil au bushido. On rencontre même des figures emblématiques, comme Maître Takuan, l’auteur des « mystères de la sagesse immobile », cité dans le roman. Jubei lui-même, un personnage majeur qui ne manque pas d’humour, a réellement vécu à l’époque décrite.

Il ne faut donc pas s'attendre à un livre d'aventure comme on en lit des tas aujourd'hui, mais comme un conte sanglant sur l'inégalité, la perversion et la vengeance.

Je n'en garde pas un souvenir imprissable mais bon, c'était sympa. Comme d'ab, le fait que ce soit plutôt pour ado, avec une écriture assez simple et des amourettes un peu ridicules m'a un peu refroidi, mais bon, le sujet était intéressant et le suspense était bien là.

Que dire, sinon que ce livre est complètement nul?

Tout d'abord, c'est très mal écrit: on passe d'un sujet à un autre sans le moindre état d'âme. Absolument aucune émotion ne transparaît du récit. Au début, il y a un vrai massacre, mais on ne ressent absolument rien en le lisant, sinon un peu de dégoût (parce que c'est très sanglant).

De plus, les personnages n'ont aucun caractère propre et sont complètement interchangeables. Les paroles prononcées par les uns pourraient aussi bien l'être par d'autres. Quelquefois, l'auteur dit d'un personnage qu'il est ainsi, mais rien dans son attitude ou ses actes ne le montre. Rien ne le différencie des autres.

Enfin, j'ajouterai qu'il n'y a aucun suspense. Tout est prévisible et arrive très vite.

Bref, je le déconseille fortement.

Un excellent récit, très prenant. On est plongé dans cette quête de vengeance avec l'envie de savoir toujours ce qui va se passer ensuite. L'ambiance du Japon féodal est bien présente, on en profite pour en apprendre plein de choses. Le style est très fluide. Un régal. Je m'en vais de ce pas commencer le tome 2.

J'aime beaucoup la période et les sujets qui sont abordés (vengeance, justice, combat, apprentissage etc.) Par contre, même si la lecture est plutôt aisée, je trouve par moment que ça manque de style. Je ne sais pas si c'est dû à la traduction ou si c'est voulu par l'auteur.

"Selon que vous serez puissant ou misérable,...". Ce récit nous permet de combattre la frustration de cette triste vérité. Nous suivons avec intérêt le progrés des éléves et celui de la relation (compliquée)homme-femmes. Les actes de ce groupe entraînent un effet papillon qui, seul, favorise son action dans une société de caste par trop figée et inégale.