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— Cependant, c’est tout de même impressionnant de savoir que je suis une découvreuse même si personne d’autre n’est au courant. Une heure plus tard, Penelope était assise dans le vieux fauteuil en cuir de son père, à côté du foyer confortable. La pluie bombardait les fenêtres de la bibliothèque, les bourrasques la poussant sur le verre comme autant d’aiguilles. Elle remonta ses lunettes sur son nez et gribouilla, le journal en équilibre sur ses cuisses. Se mordillant la lèvre dans sa concentration, elle avait replié un pied sous elle, l’autre tapant le tapis en cadence. Elle remua ses doigts contractés, tendit la main vers sa tasse de thé, frappa le côté de l’objet et le fit tomber sur le plancher, renversant le liquide.
Afficher en entierSon tuteur désigné, le frère le plus âgé de son père, le comte de Monroe, avait insisté pour qu'elle quitte Boston et vive en Angleterre. Veuf et avec ses filles mariées, il avait été plus qu'heureux de l'abandonner à ses propres moyens au manoir Gromley, avec une Nanny vieillissante à demeure ainsi qu'un personnel complet. Aujourd'hui, ce confort et cette sécurité lui étaient arrachés. Une fois encore, on la ferait parader devant la haute société, et elle ferait une folle d'elle.
Elle remonta ses lunettes sur son nez, se rappelant le nombre de fois où sa tante avait insisté auprès d'elle pour dire que les gentlemen n'aimaient pas les dames qui portaient des lunettes et paraissaient intelligentes. Elle l'avait maintes fois avertie d'abandonner ses lunettes en présence de prétendants potentiels.
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