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Soulevé, le peuple de Paris est symbolisé par les combattants de la barricade. Jean Valjean s'est vu confier la garde de l'inspecteur Jevert, arrêté par les insurgés. Il feint de l'éxécuter mais le libére, puis sauve Marcus blessé en passant pas les égouts.
Où est votre armée de maîtres d’école, la seule armée qu’avoue la civilisation ? où sont vos écoles gratuites et obligatoires ? Tout le monde sait-il lire dans la patrie de Dante et de Michel-Ange ? Avez-vous fait des prytanées de vos casernes ? N’avez-vous pas, comme nous, un budget de la guerre opulent et un budget de l’enseignement dérisoire ? N’avez-vous pas, vous aussi, l’obéissance passive qui, si aisément, tourne au soldatesque ? N’avez-vous pas un militarisme qui pousse la consigne jusqu’à faire feu sur Garibaldi, c’est-à-dire sur l’honneur vivant de l’Italie ? Faisons passer son examen à votre ordre social, prenons-le où il en est et tel qu’il est, voyons son flagrant délit, montrez-moi la femme et l’enfant. C’est à la quantité de protection qui entoure ces deux êtres faibles que se mesure le degré de civilisation. La prostitution est-elle moins poignante à Naples qu’à Paris ? Quelle est la quantité de vérité qui sort de vos lois et la quantité de justice qui sort de vos tribunaux ? Auriez-vous par hasard le bonheur d’ignorer le sens de ces mots sombres : vindicte publique, infamie légale, bagne, échafaud, bourreau, peine de mort ? Italiens, chez vous comme chez nous, Beccaria est mort et Farinace est vivant. Et puis, voyons votre raison d’état. Avez-vous un gouvernement qui comprenne l’identité de la morale et de la politique ? Vous en êtes à amnistier les héros ! On a fait en France quelque chose d’à peu près pareil. Tenez, passons la revue des misères, que chacun apporte son tas, vous êtes aussi riches que nous. N’avez-vous pas, comme nous, deux damnations, la damnation religieuse prononcée par le prêtre et la damnation sociale décrétée par le juge ? O grand peuple d’Italie, tu es semblable au grand peuple de France. Hélas ! nos frères, vous êtes comme nous « des Misérables ». [...]
Je me résume. Ce livre, les Misérables, n’est pas moins votre miroir que le nôtre. Certains hommes, certaines castes, se révoltent contre ce livre, je le comprends. Les miroirs, ces diseurs de vérités, sont haïs ; cela ne les empêche pas d’être utiles.
Quant à moi, j’ai écrit pour tous, avec un profond amour pour mon pays, mais sans me préoccuper de la France plus que d’un autre peuple. A mesure que j’avance dans la vie je me simplifie, et je deviens de plus en plus patriote de l’humanité. [...]
En somme, je fais ce que je peux, je souffre de la souffrance universelle, et je tâche de la soulager, je n’ai que les chétives forces d’un homme, et je crie à tous : aidez-moi !
Voilà, monsieur, ce que votre lettre me provoque à vous dire ; je vous le dis pour vous, et pour votre pays. Si j’ai tant insisté, c’est à cause d’une phrase de votre lettre. Vous m’écrivez : – « Il y a des italiens, et beaucoup, qui disent : ce livre, les Misérables, est un livre français. Cela ne nous regarde pas. Que les français le lisent comme une histoire, nous le lisons comme un roman. » – Hélas ! je le répète, italiens ou français, la misère nous regarde tous. Depuis que l’histoire écrit et que la philosophie médite, la misère est le vêtement du genre humain ; le moment serait enfin venu d’arracher cette guenille, et de remplacer, sur les membres nus de l’Homme-Peuple, la loque sinistre du passé par la grande robe pourpre de l’aurore.
Voilà, après plus de deux ans quand même (j’ai lu la première partie en septembre 2014) j’achève ce monument. Il fait partie des livres qui imprègnent tellement le lecteur que même en le lisant de façon fracturée, avec des pauses de parfois plusieurs mois entre chaque partie, je n’ai pas été perdue en entamant la partie suivante. J’ai eu à plusieurs reprises les larmes aux yeux durant la lecture pas seulement parce que j’étais touchée par l’histoire, mais surtout parce que je me retrouvais face à quelques phrases merveilleusement bien écrites et assemblées, des petites pépites qui touchent le meilleur en nous. Victor Hugo était un grand observateur de l’humanité et il avait le talent pour nous restituer ses observations, passées par le filtre de son regard bienveillant, dans un roman unique et magistral.
Ce dernier tome est plein d'émotions, de suspense et de revirements de situation. On est dans la tête de chacun des personnages, on peut percevoir leurs changements dans leurs pensées.
Précision : C'est du n'importe quoi ! llvion a raison, c'est le tome 1 (Jean Valjean).
Pour ma part, j'ai été obligée de le lire pendant les vacances pour les cours. Finalement que je m'y suis mise hier soir (avec toute la peine du monde), mais je ne suis pas si déçue que je le pensais. J'avoue que certains passages étaient ennuyeux, mais ce que j'ai adoré dans ce premier tome (et ce qu'il y avait tout au long de l'histoire), c'est la tristesse et la pitié. J'ai eu envie de verser quelques larmes, notamment pour Fantine, dont l'histoire m'a particulièrement touchée! Et pour dire ; je DETESTE ce genre d'histoire!
C'est triste que Fantine soit morte sans avoir revu Cosette et c'est vraiment touchant ce qu'a fait Jean Valjean pour Cosette chez les Thénardier (lorsqu'il lui a offert la poupée, l'a autorisée à jouer, lui a mis la pièce dans son sabot, a porté son seau, a remboursé la pièce que Cosette avait perdue et surtout a dépensé extrêmement cher pour prendre Cosette avec lui)
Par contre, Jean Valjean est le tome 1 des misérables et non le tome 5...
Résumé
Soulevé, le peuple de Paris est symbolisé par les combattants de la barricade. Jean Valjean s'est vu confier la garde de l'inspecteur Jevert, arrêté par les insurgés. Il feint de l'éxécuter mais le libére, puis sauve Marcus blessé en passant pas les égouts.
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