Les Misérables, Tome 3/3

Le dernier tome de cette trilogie magistrale m'a sonné je dois bien l'avouer, l'ecriture de Hugo est tout simplement prenante meme si les passages longs sont difficiles à lire le reste rattrape le tout. La fin m'a beaucoup plu et de plu en meme temps. Un joli moment passé avec les personnages en tout,cas

De quoi passer un bon moment

Voici la troisième et dernière partie des "Misérables". Ce dernier opus nous présente l'insurrection contre le pouvoir de la monarchie afin de mettre en place la République.

Un troisième tome qui va enfin offrir au récit un peu de tension et de dynamisme. La longue amourette entre Marius et Cosette m’ayant ennuyé à cause de la convenance et de la personnalité des deux personnages, je suis enfin heureuse de passer à plus d’action et d’assister à la révolte ! Cette dernière nous propose une partie palpitante ! On est pris dans cette marrée qui se prépare et qui gronde progressivement. Nos cœurs tressautent quand les balles commencent à ricochet. On s’accroche au livre tant on n’a peur de voir les personnages mourir, et finalement, la tristesse et l’horreur commencent à faire leur apparition au fur et à mesure. Cependant, je suis un peu déçu qu’on n’est pas eu plus de chapitre sur l’avant révolution. Si on sent que quelque chose se prépare, je trouve qu’on ne ressent pas assez la colère qui s’accumule.

L’écriture d’Hugo intensifie encore plus le récit, mais ce que j’ai préféré une fois encore, c’est la description qu’Hugo fait de Paris ! Alors que les auteurs ont tendance à chanter sa magnificence, Hugo ne cherche pas à l’embellir, au contraire. Il décrit et évoque les endroits malfamés et répugnants. Vous voulez une balade romantique sur le Pont des Arts ? Hugo vous invite plutôt à faire un tour dans les égouts crasseux de la ville ! Il veut parler de la misère, et il y va jusqu’aux bouts, en montrant les côtés sombres.

Je me sens obligé de parler une dernière fois des digressions et des longueurs, qui m’ont été assez éprouvants pour ce dernier volume.

Ayant moins d’affections pour les personnages -et ceux pour qui j’en avais ne sont pas assez développés, les états d’âme de Marius m’ont ennuyé, tous comme les longs monologues de Grantaire, (qui part dans tous les sens) et de M. Gillenormand, qui parle longuement pour exprimer ses idées. Même la dernière introspection de Jean Valjean m’a paru longue, mais elle était intéressante pour le développement du personnage. Peut-être que Victor Hugo ne synthétise pas assez ce qu’il veut transmettre et c’est bien dommage. (Je pense aussi qu’après plus d’un mois de lecture, j’avais un peu une overdose de description.)

Malgré tout, la fin reste poignante et bouleversante, et j’ai eu une petite larme aux yeux.

Malgré ses grandes longueurs, c’est une œuvre à découvrir ! Les plus courageux pourront se plonger dans la version intégrale, mais si vous êtes adepte des histoires actives ou que vous êtes un jeune lecteur, la version abrégée sera plus accessible pour apprécier l’histoire.

Si je compte un jour me relancer dans ce récit, je privilégierai la version abrégée pour me sentir plus impliqué dans l’histoire et ses personnages.

C'est triste quand Spoiler(cliquez pour révéler) Gavroche est mort

Une pépite, une beauté, un bijou, un chef-d'oeuvre ! Que de mots pour qualifier ce livre ! Pour clore la trilogie, Hugo a répondu à toutes nos questions, Spoiler(cliquez pour révéler)(Qui est vraiment Jean Valjean ? Quelle est la personnalité de Javert ? Comment vont finir Marius et Cosette ? Quelle part M. Gillenormand va-t-il prendre dans l'histoire ? etc.), et plus encore ! Spoiler(cliquez pour révéler)En effet, l'histoire se termine, certes sur un point triste, mais aussi sur une mise en lumière de toute l'intrigue du livre.

Côté écriture, Hugo reste génial, et même un peu plus, grâce à des descriptions certes précises et un peu longues, mais moins lourdes que dans les deux premiers tomes et grâce à une écriture très émotionnelle. Hugo nous fait passer par beaucoup de sentiments, de la joie aux larmes, en passant par le rire et la jalousie...

Enfin, côté intrigue, comme nous l'avons dit, le livre répond bien à nos questions et ne s'achève pas en queue de poisson.

Il est important de noter que pour comprendre toutes les allusions, parenthèses, et références il est nécessaire d'avoir une solide connaissance de la période post-révolution (de 1789 à 1850 environ...).

Une clôture à lire donc, à savourer (et peut-être avec une boite de mouchoirs...) et à apprécier !

Une conclusion bien écrite qui met un point final à cette hitoire prenante.

Le tome 3 est à la hauteur des 1 et 2.

L'ensemble dépeint bien la vie sociale du siècle.

Les personnages sont très attachants. L'histoire est prenante.

L'ensemble de l'oeuvre est admirable

Un dernier tome à la hauteur des premiers. Une oeuvre magnifique, émouvante, à couper le souffle.

Au départ j'avais des préjugés sur ce livre mais comme je fus obligé de le lire pour le collège... et je l'ai trouvé intéressant. Le personnage que je préfère est Gavroche je le trouve très attachant !