Les Misérables, classiques abrégés (l'école des loisirs)
Auteur
- Victor Hugo (Écrivain)
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Classement en biblio - 33 lecteurs
Commentaires récents
Très bon livre, je vous le conseille et il est beaucoup plus rapide et facile à lire que l’original
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Un grand classique de la littérature française, version abrégée par "L'école des loisirs". Un livre à lire pour le collège, autrement je pense que je ne l'aurais pas lu...
J'ai pourtant bien apprécié cette histoire : on voit vraiment la transformation de Jean Valjean, qui devient un homme bon.
Spoiler(cliquez pour révéler)Le début m'a semblé tellement injuste : pour une simple embrouille de pain volé (et non pas pour le nourrir lui, mais la famille nombreuse de sa sœur, veuve, qui l'a élevé suite à la mort de ses parents !), il écope d'une peine de prison, qui au final s'élèvera à 19 ans de bagne ! 19 ans de sa vie, perdus, pour avoir tenté d'aider ses neveux et nièces qui mourraient de faim (je trouve d'ailleurs dommage que l'on ne sache pas ce qu'ils deviennent...)
Puis sa rencontre avec l'évêque va radicalement le changer, malgré quelques petites erreurs (il vola une pièce appartenant à Petit-Gervais, et ne voulant lui rendre la pièce, il fit fuir le petit garçon, avant d'éclater en larmes en se rendant compte de sa mauvaise action - "Je suis un misérable !" : cette phrase définit bien Jean Valjean à ses débuts... mais il se sacrifiera à la fin de sa vie pour laisser la place à Cosette et Marius, acte d'autant plus honorable que tout au long de sa vie (après les 19 années de bagne), il aura été un homme bon.)
Voilà, je suis contente d'avoir lu ce magnifique ouvrage (et pourquoi pas un jour lire l'édition complète), et d'avoir assisté au changement d'un personnage phare de la littérature française.
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Résumé
« Je m'appelle Jean Valjean. Je suis un galérien. J'ai passé dix-neuf ans au bagne. Je suis libéré depuis quatre jours et en route pour Pontarlier qui est ma destination. Quatre jours que je marche depuis Toulon. Aujourd'hui j'ai fait douze lieues à pied. Ce soir en arrivant dans ce pays, j'ai été dans une auberge, on m'a renvoyé à cause de mon passeport jaune que j'avais montré à la mairie. J'ai été à une autre auberge. On m'a dit : - Va-t'en! Chez l'un, chez l'autre. Personne n'a voulu de moi. J'ai été à la prison, le guichetier ne m'a pas ouvert. J'ai été dans la niche d'un chien. Ce chien m'a mordu et m'a chassé, comme s'il avait été un homme. On aurait dit qu'il savait qui j'étais. je m'en suis allé dans les champs pour coucher à la belle étoile. Il n'y avait pas d'étoiles.
J'ai pensé qu'il pleuvrait, et qu'il n'y avait pas de bon Dieu pour empêcher de pleuvoir, et je suis rentré dans la ville pour y trouver le renfoncement d'une porte. Là, dans la place, j'allais me coucher sur une pierre, une bonne femme m'a montré votre maison et m'a dit :
- Frappe là. J'ai frappé.
Qu'est-ce que c'est ici ? Êtes-vous une auberge? J'ai de l'argent, ma masse. Cent neuf francs quinze sous que j'ai gagnés au bagne par mon travail en dix-neuf ans. Je paierai. Je suis très fatigué, j'ai bien faim. Voulez-vous que je reste ?
- Madame Magloire, dit l'évêque, vous mettrez un couvert de plus. »
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