Ajouter un extrait
Liste des extraits
On a toujours le choix Ewilan, il suffit de faire le bon.
Afficher en entier– J’ai donné vingt ans de ma vie à Gwendalavir. Sans marchander, sans rien attendre en retour. J’ai oublié de construire ma propre vie pour me consacrer à des occupations que je jugeais plus nobles, plus importantes,persuadé que le fils du Seigneur de la Citadelle devait agir ainsi. Je ne prétends pas m’être trompé, je ne regrette aucun de mes choix, mais aujourd’hui je change de route.
– Justement ! s’emporta Sil’ Afian. Pourquoi aujourd’hui ?
– Spoiler(cliquez pour révéler)Parce que j’ai vu des êtres proches mourir. Erylis, Maniel, Artis… Parce que j’en ai vu d’autres passer à côté de réalités essentielles… Parce que j’ai pris conscience que, prince ou mendiant, on n’a qu’une vie et qu’il est capital d’en faire quelque chose de bien… Parce que je passe, moi aussi, à côté de réalités essentielles… Parce que j’ai envie de penser à moi et à ceux que j’aime. De manière exclusive.
Afficher en entierUn brutal sanglot secoua Ewilan et des larmes douloureuses ruisselèrent sur ses joues. Elle ne sentit pas les bras qui l’entraînaient ni les mots réconfortants qu’on lui prodiguait. Seule une voix réussit à s’immiscer en elle.
Pareille à un rêve.
« On a toujours le choix, Ewilan. »
Afficher en entier– Non, répondit Maniel en désignant le guerrier noir du menton. Je vais faire ce qui doit être fait. Ensuite je serai libre.
– Mais…
– N’oublie pas, Ewilan. On a toujours le choix. Toujours. Il suffit de faire le bon.
Maniel lui adressa un clin d’œil et se détourna.
Afficher en entierMon temps fini, je m’en irai sur d’autres chemins.
Libre.
--Ellundril Chariakin, chevaucheuse de brume
.
Voler. Au-delà des flammes et des frontières.
Libre.
--Chant du Dragon
.
Nager. Dans les océans, les rêves et les étoiles.
Libre.
--Chant de la Dame
.
Quand le vent souffle sur la plaine
Et gonfle nos voiles
Et gonfle nos cœurs
Je vogue droit vers le bout du monde.
Libre.
--Chant haïnouk
Afficher en entierLa hache de Bjorn s’abattit.
Pour la centième fois.
Le corps du chevalier était couvert de sang.
Le sien et celui des Géants. Deux déjà étaient tombés, mais plusieurs des blessures que Bjorn avait reçues étaient sérieuses. Très sérieuses. Il s’en moquait comme il se moquait que le combat l’ait entraîné de l’autre côté de l’arène, loin de ses amis. Loin de toute possibilité d’assistance. Il entonna un chant guerrier, conscient d’écrire une page de légende.
Jamais il n’avait été aussi heureux.
Afficher en entierEdwin et Yalissan Fiyr s’observaient.
L’un et l’autre conscients qu’ils rencontraient pour la première fois un adversaire à leur mesure.
L’un et l’autre conscients que leur vie entière les avait guidés vers cette rencontre.
L’un et l’autre conscients qu’un seul lui survivrait.
Ils s’élancèrent.
Si rapides que leurs mouvements semblèrent irréels, ils se croisèrent comme deux courants d’énergie.
Afficher en entier(cet extrait contient certains éléments qui peuvent divulgâcher votre lecture, assurez vous d'avoir fini votre lecture avant de poursuivre, mon bouton de cacher pour les spoilers ne fonctionnent pas superbement)
.
.
.
.
.
.
.
Mathieu sentit la mort s’éloigner.
Doucement.
Comme à regret.
Sa respiration se libéra, l’air entra à nouveau dans ses poumons.Spoiler(cliquez pour révéler) Artis le prit dans ses bras.
– N’oublie pas d’être heureux, lui murmura-t-il à l’oreille.
Puis son corps, soudain, se fit lourd.
Son souffle se figea.
Il ne bougea plus.
L’épée de Yalissan Fiyr fichée dans la nuque.
Afficher en entier– Tu t’exprimes avec tant d’assurance que ta folie en deviendrait presque contagieuse. Nous sommes onze, tu me l’as rappelé à l’instant. Onze face à des milliers de Valinguites, des prêtres fous, un démon et une Sentinelle aussi dangereuse qu’un serpent.
– Tu oublies les Géants du Septentrion et les bêtes sauvages.
Ellana lui caressa la joue du bout des doigts. Elle avait compris depuis longtemps que le sentiment qu’elle éprouvait pour Edwin l’entraînerait sur des chemins périlleux. Des chemins que, pour rien au monde, elle n’aurait quittés.
– Tu as raison, murmura-t-elle. Nous allons faire tout ça demain et en plus nous allons bien nous amuser.
Afficher en entier– Tu as un effet déplorable sur moi, répondit Edwin en souriant. À force de te côtoyer, je réfléchis, je conteste les ordres, je m’affranchis… Sil’ Afian va finir par me révoquer si je ne me reprends pas.
(conversation entre Edwin et Ellana, chapitre1, partie 4 l'arène)
Afficher en entier