Extraits

Christopher semblait s’efforcer de dissimuler une consternation encore plus grande que la mienne.

— C’est une «catastrophe» l’ai-je entendu murmurer pendant qu’il parcourait du regard la feuille de droite, aussi remplie que la mienne. Il a posé un doigt sur l’une des rares cases vides.

— Euh, on a oublié de remplir cette case, semble-t-il.

— Normal, a expliqué Mlle Semple de sa voix joyeuse – elle faisait partie de ses braves personnes totalement dépourvues de sens de l’humour. Vous avez chacun deux heures de repos le mercredi après-midi et deux également le jeudi matin. C’est une obligation légale.

— Ravie de l’apprendre! a dit Christopher d’un ton désenchanté.

Christopher a couru le long de la rangée de piliers et a passé la tête entre les fleurs grimpantes.

— Dis donc, Smedley!

Le pauvre gamin a fait un bond de trois mètres. Il s’est levé, tout pâle.

— J’arrive, monsieur… Oh c’est «toi»! a-t-il dit en voyant le visage de Christopher émerger des fleurs au-dessus de sa tête. Ne prends pas une voix aussi snob pour m’appeler! Tu veux me donner une attaque?

— C’est ma voix normale, a répondu Christopher.

"Quand j'étais petit, j'imaginais Stallery comme une sorte de château de conte de fées. (...) Le jour où, finalement, j'y suis entré, l'endroit ne ressemblait pas vraiment à ce que j'attendais."