Ajouter un extrait
Liste des extraits
Ewilan hurle.
Son desespoir de dessinatrice absolue emprunte une porte qui ne lui appartient pas, mais dont elle a perçu l'existence.
La porte d'Illian.
son cri ouvre une brèche dans la structure ordonnée des possibles tandis qu'une multitude d'images se répand en elle. Elle retient l'image qui l'a soutenue aux pires moments de son existence. Un groupe.
Amitié...
Force...
Sécurité...
Ewilan hurle toujours, la trame de l'univers se déchire.
L'impossible devient réalité.
Afficher en entier"
— Qu’est-ce que… est-ce vraiment… bon sang, c’est abominable ! Comment avez-vous réussi à vaincre une pareille créature ?
— Celle-là, je l’ai égorgée, expliqua Ellana d’une voix posée. Pour plus de sécurité, Edwin a cru bon lui envoyer deux flèches en plein cœur. Manque de confiance typiquement masculin…
— Heu… je vois… Et ça, qu’est-ce que c’est ?
— Ce qu’il reste du Ts’lich brûlé par Illian. Ça fait un peu désordre, mais Illian est jeune et se trouvait dans l’urgence. Grâce à lui, nous savons désormais que le Ts’lich n’est pas comestible. Impossible d’inviter des amis autour d’un barbecue et cuire un truc pareil. Ce serait une faute de goût impardonnable.
Stupéfait, Bruno Vignol dévisagea la jeune femme. Elle pencha la tête et lui sourit, comme surprise par l’intérêt qu’il lui témoignait.
— Vous… vous êtes sérieuse ? balbutia-t-il.
— Bien sûr. Le Ts’lich ne se mange pas. Du moins pas en grillade ! En pot-au-feu, peut-être… On vous montre les autres ?
"
Afficher en entier"L'art du marchombreest fluidité. Qu'il vole, marche, grimpe ou tue, son geste n'est qu'harmonie. Un seule partition jouée sans interruption du début à la fin, un souffle de vie irrésistible car parfait."
Afficher en entierUn grognement sourd retentit à moins de dix mètres, qu'un ordre sec fit taire. Un chien et un garde ! Il ne s'agissait que d'un molosse de quatre-vingts kilos dressé à déchiqueter ses adversaires et d'un homme armé jusqu'aux dents prêt à tirer sur tout ce qui bougeait. Il avait de la chance !
Afficher en entierEtrange qu’il soit incapable de les voir autrement que comme des enfants. Ils étaient depuis longtemps sortis de l’enfance dans leurs corps et dans leurs têtes… Cela était dû à la première vision qu’il avait eue d’eux, mais aussi à la force qui se dégageait de leurs regards lorsque leurs yeux se croisaient. Une force qu’il fallait être très jeune… ou très vieux pour posséder.
Afficher en entier