Les Mots

C'est la 1e oeuvre littéraire que j'ai lue de Sartre et j'ai beaucoup apprécié sa plume ! On est complètement plongés dans son esprit d'enfant mais il n'hésite à faire de petites remarques du haut de ses 50 ans. J'ai trouvé qu'il a brossé un autoportrait tout à fait brillant, tout en paradoxes et absurdités. Parfois complaisant envers lui-même, souvent brutal, il est certain que le portrait qu'il dépeint est délicieusement complexe.

J'ai aussi adoré sa réflexion sur l'utilité de la littérature et de l'écriture. En se penchant sur son rapport avec elles, il va au fond de questions essentielles sur la notion de la littérature et l'importance qu'elle peut avoir pour un individu. De même, son rapport complexe à l'écriture met en lumière la question de l'immortalité de l'écrivain et l'intérêt d'écrire.

Bref, c'est une lecture que j'ai beaucoup appréciée et dont un grand nombre de phrases m'a marquée.

“Ma vie se finira comme elle a commencé au milieu des livres. ” 📚📚

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Dans cette autobiographie, Jean-Paul Sartre relate les événements qui ont conduit le petit Poulou à devenir écrivain. L’autobiographie est composée en deux parties, la première lire et la seconde écrire.

Dans la première moitié de l’ouvrage, le petit Sartre se concentre sur la «Comédie familiale» dans laquelle il a grandi et sur sa petite enfance. La seconde semble plus philosophique et complexe. Sartre évoque notamment son rapport à l’écriture, mais aussi son rapport à ses névroses qu’il parvient à vaincre à la fin du récit.

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Sartre alterne tout au long du récit entre les temps de l’imparfait et du présent.Cette alternance entre les temps permet à Sartre de réaliser une différence entre son présent et son passé. Nous pouvons constater qu’il a un regard critique par rapport à ses actions passées.

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Si vous avez déjà lu des romans de Sartre, vous aurez une meilleure compréhension de son autobiographie, surtout pour la partie écrire qui illustre son désir de liberté.

J'ai eu envie de me réconcilier avec Sartre. J'avais été forcée de lire La Nausée au lycée et je n'en garde pas de très bons souvenirs. Ce petit livre m'a attirée par sa taille d'abord, par son sujet ensuite. Je pensais vraiment découvrir une ode aux mots, une déclaration d'amour à la littérature. Le livre se borne à raconter l'enfance de l'auteur, avec moult détails, une autobiographie au style épique. Je n'ai pas adhéré, j'ai trouvé la lecture fastidieuse. Que l'auteur se concentre autant sur si peu d'années m'a un peu dérangée et pas vraiment intéressée. J'ai aussi trouvé qu'il manquait beaucoup de psychologie, mais c'est une préférence personnelle. Je n'ai pas réussi à comprendre l'histoire de cet enfant, pourquoi il était comme il était et comment cet enfant a donné cet adulte.

Une relecture très agréable ; j’ai une préférence pour la partie « Lire » qui me parle le plus mais l’ensemble est vraiment intéressant !

Je suis contente de l’avoir sorti de ma bibliothèque.

Il y a déjà bien trois semaines que j’ai fini cette lecture et je creuse ma mémoire à rechercher ce que j’en ai retenu. Certainement quelques graines qui germeront peut-être…

En attendant, reste la sensation d’avoir eu du plaisir à l’entame de cette lecture. Même de l’enthousiasme dans la première partie « lire » de ce livre. Ce n’est pas le premier Jean-Paul Sartre que je lis et je retrouve là cette plume nourrissante, belle et propre qui donne du plaisir à lire. Décidément Jean-Paul Sartre écrit très bien et c’est passionnant de découvrir la genèse de ce talent, l’origine de cette vocation d’écrivain.

Reste que la seconde partie du livre et le finir, le lire jusqu’au dernier mot fut un exercice plus compliqué et long pour moi ! Dommage, cette lecture est devenu ennuyeuse et par moment détestable. Non pas que Jean-Paul Sartre écrive d’un seul coup moins bien mais plus du fait de la longueur de ce qui se veut ressembler à une autobiographie d’un intellectuel qui dès l’enfance nous explique comment et pourquoi son destin fut celui de devenir un écrivain. A force, cet égocentrisme sur la fatalité de sa vie d’enfant tantôt prodigue, tantôt manipulé ou mystifié m’a lacé. Et sous couvert d’explication philosophique, suinte une certaine ironie, je dirai même l’aveu d’une imposture quand à sa gloire puisque ce n’est pas son talent qui l’a fait mais simplement son destin. Il n’en pouvait en être autrement !

Une autobiographie passionnante, à mi-chemin entre la littérature et la philosophie, soulevant des notions relatives au processus de création et au rapport à la langue et à la littérature en fonction de son milieu familial.

Comme dit plus haut, je n'ai pas apprécié ce roman.

En premier lieu, je n'ai pas accroché au style de l'auteur. Peut-être était-il trop complexe ou simplement qu'il ne m'a pas plu.

De même, je n'ai pas réussis à me projeter dans son récit. Je pense que j'aurais dû lire d'autres de ces oeuvres avant de me lancer dans sa biographie.

Je n'avais aucune hâte de m'y replonger et pour etre franche avec vous, je me fichais pas mal de la vie d'un auteur que je ne connaissais pas .

De plus, rien n'étais très passionnant et je m'y plongeait en me forçant, pas par plaisir de lire ou hâte de connaître la suite.

Quand je me suis surprise me forcer à le lire, j'ai su que je n'acrochais pas et qu'il fallait abandonner.

Seulement, j'étais à la fin du roman. J'ai décidé de ne pas le lire en diagonal comme je le fais souvent quand un livre ne me plait pas mais de partir lire d'autres choses pour ne pas perdre mon temps.

Je suis terriblement déçu de cette lecture. Rien qu'en voyant la couverture (qui n'est pas très attrayante), je prédisait que ce ne serais pas une superbe découverte.

Je trouve ça dommage pour mon premier roman de Sartre. Je ne vais tout de même pas ne plus lire de cet auteur car je sais à quel point il a écrit de bonnes nouvelles et de bons romans.

Je ne lirai sûrement plus de biographie d'auteurs inconnus ou auquel je n'apprécie pas leurs écrits.

En bref, je n'ai pas accroché à ma lecture.

Auteur très hermétique. J'ai du mal avec lui.

Je devais lire ce livre dans le cadre de mes études. Je connais Sartre de nom mais je n'avais jamais lu un seul de ses livres. Alors, j'ai eu l'occasion de le découvrir par son autobiographie sur quelques années de sa vie sachant qu'il est un grand ami de Camus, ce dernier et moi n'avons pas d'atomes crochus.

Vous devez prendre en compte que je sorte de La modification de Butor, mon avis est donc un peu altéré puisque j'ai trouvé moins ennuyant que le livre de Butor.

Je suis terriblement déçue de cette lecture car c'est assez plat, cela reste même inintéressant ou presque. Je ne suis pas même sûre de la véracité de cette autobiographie car j'ai eu envie de baffer le narrateur tout le long du livre puisqu'il n'arrêtait pas de se prendre pour Dieu, son égocentrisme est incroyable, je n'ai jamais vu ça auparavant. D'ailleurs, vous pouvez résumer le livre en une seule phrase : "Je suis Dieu, les autres, vous êtes de la merde car je suis un génie, vous avez tort".

Voici donc la désagréable impression que j'avais.

Pour conclure, un livre qui n'est pas hyper intéressant dans le fond et je pense qu'il aurait fallu que je lise d'autres œuvres de Sartre pour mieux l'apprécier. L'avantage est que cela a permis à Camus de remonter dans mon estime. En revanche, c'est une lecture que je n'ai ni apprécié, ni détesté.

Ce livre de Jean Paul Sartre, les Mots, est pénible à lire car l'enfance de l'auteur est désespérante tandis qu'il se croit supérieur aux autres!