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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-25T21:59:19+01:00

[…] Il adorait en moi sa générosité.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-25T21:59:09+01:00

Je tiens ce bel homme à barbe de fleuve [Victor Hugo], toujours entre deux coups de théâtre, comme l’alcoolique entre deux vins, pour la victime de deux techniques récemment découvertes : l’art du photographe et l’art d’être grand-père.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-25T21:58:59+01:00

[…] mon grand-père entre dans la pièce, las et morne, tel qu’il serait si je n’existais pas ; tout d’un coup, je sors de ma cachette, je lui fais la grâce de naître, il m’aperçoit, entre dans le jeu, change de visage et jette les bras au ciel ; je le comble de ma présence. En un mot, je me donne ; je me donne toujours et partout, je donne tout : il suffit que je pousse une porte pour avoir, moi aussi, le sentiment de faire une apparition.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-25T21:58:49+01:00

Je trouve qu’ils ont l’air bête et je n’aime pas les toucher mais je m’y force : c’est une épreuve ; et puis il faut qu’ils m’aiment : cet amour embellira leur vie.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-25T21:58:39+01:00

Des phrases en sortaient qui me faisaient peur : c’étaient de vrais mille-pattes, elles grouillaient de syllabes et de lettres, étiraient leurs diphtongues, faisaient vibrer les doubles consonnes ; chantantes, nasales, coupées de pauses et de soupirs, riches en mots inconnus, elles s’enchantaient d’elles-mêmes et de leurs méandres sans se soucier de moi : quelquefois elles disparaissaient avant que j’eusse pu les comprendre, d’autres fois j’avais compris d’avance et elles continuaient de rouler noblement vers leur fin sans me faire grâce d’une virgule.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-25T21:58:30+01:00

Je n’ai jamais gratté la terre ni quêté des nids, je n’ai pas herborisé ni lancé des pierres aux oiseaux. Mais les livres ont été mes oiseaux et mes nids, mes êtes domestiques, mon étable et ma campagne ; la bibliothèque, c’était le monde pris dans un miroir ; elle en avait l’épaisseur infinie, la variété, l’imprévisibilité.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-25T21:58:19+01:00

Nos visiteurs prenaient congé, je restais seul, je m’évadais de ce banal cimetière, j’allais rejoindre la vie, la folie dans les livres. Il me suffisait d’en ouvrir un pour y redécouvrir cette pensée inhumaine, inquiète, dont les pompes et les ténèbres passaient mon entendement, qui sautait d’une idée à l’autre, si vite que je lâchais prise, cent fois par page, et la laissais filer, étourdi, perdu.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-25T21:58:10+01:00

J’avais deux raisons de respecter mon instituteur : il me voulait du bien, il avait l’haleine forte. Les grandes personnes doivent être laides, ridées, incommodes ; quand elles me prenaient dans leurs bras, il ne me déplaisait pas d’avoir un léger dégoût à surmonter : c’était la preuve que la vertu n’était pas facile.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-25T21:57:59+01:00

à propos de son grand père: je fus sa merveille parce qu'il souhaitait finir sa vie en vieillard émerveillé... je le combiais de ma seule présence... il m'admirait c'était manifeste

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-25T21:57:49+01:00

Je leur reflétais l’unité de la famille et ses antiques contradictions ; ils usaient de ma divine enfance pour devenir ce qu’ils étaient. Je vécus dans le malaise : au moment où leurs cérémonies me persuadaient que rien n’existe sans raison et que chacun, du plus grand au plus petit, a sa place marquée dans l’Univers, ma raison d’être, à moi, se dérobait, je découvrais tout à coup que je comptais pour du beurre et j’avais honte de ma présence insolite dans ce monde en ordre.

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