Les Muses, Tome 2 : Le Chant de la lyre

Ce deuxième tome est mieux que le premier. Le ton s'adapte enfin aux enjeux, et l'évolution d'Esther et de Markus est très intéressante (quoique parfois pas assez poussée).

Malheureusement, l'intrigue souffre encore des mêmes facilités que le premier tome : des informations sont données plusieurs fois aux personnages/mentionnées devant eux, et il leur faut très longtemps pour tilter. En fait, j'ai l'impression que l'autrice n'a pas su réellement se positionner dans son ton, entre jeunesse et YA, et cela provoque une dissonance entre les révélations sur l'intrigue (très faciles, très "on répète l'info", souvent maladroites et visibles dès le début du tome 1), et les thèmes/enjeux (manipulation, relations malsaines, sexe...).

Néanmoins, puisque l'autrice a réussi à relever le niveau avec ce deuxième tome, je suis curieux de lire le troisième.

Avant de commencer ma chronique proprement dite, j’ai deux trois choses à dire à l’auteur Fanny Brondeau. D’abord, merci d’avoir compris que tu pouvais sans problème battre ton record de pages, je n’ai toujours pas vu le temps passer. Pire, à un moment, j’ai jeté un coup d’œil sans faire exprès à ma progression de lecture et j’ai découvert, atterrée et proche de l’évanouissement, que j’en étais déjà à 95% !!! C'est là qu’arrive ma deuxième remarque : je me rappelle bien avoir signalé lors de ma chronique du tome 1 que j’attendais avec impatience la suite des aventures de nos Muses préférées même s’il n’y avait pas de cliffhanger à proprement parler ou que celui-ci était léger... Était-il donc absolument nécessaire de faire PIRE dans ce tome 2 ???? Fallait-il nous laisser sur notre faim comme cela ??? Donc, que les choses soient claires : ne perd pas de temps à me lire et encore moins à me répondre, malheureuse ! Cours vite clôturer cette saga rafraichissante et rayonnante, aux personnages tous (ou presque) plus attachants les uns que les autres, à l’univers onirique et merveilleux qui emporte le lecteur dans une symphonie de sensations étonnantes et qui nous laisse échoués comme une pauvre âme en peine au son de la dernière page qui se tourne... [Au fait, je pense que tu peux même aller jusqu’à 600 pages, je devrais pouvoir le supporter sans problème !!!]

Tout d’abord, j’avais craqué en premier lieu sur le 1 grâce à sa couverture. Mais là ! Tout ce rose-orangé et ce mauve ! Mamma Mia !!! J’adore encore plus ! Et vous vous rappelez que le premier tome avait été un méga coup de cœur, quand même ? Un pur régal, toussa, toussa ? Bon, bah… on est presque au même niveau et l’arrivée de nouveaux personnages est jouissive ! (J’ai dit jouissif ?? Oups… désolée pour les oreilles chastes) Oh bon sang ! Vous allez rire mais plus j’y pense et plus je me dis que 3 tomes ne seront jamais suffisants pour nourrir ma soif de cet univers que j’adore ! Est-ce la galerie de personnages tous plus passionnants les uns que les autres ? Sûrement ! Est-ce la mythologie et l’art sous toutes ses formes qui sont célébrés avec tellement de talent ? Aussi. Mais c’est surtout cette histoire riche de péripéties, rebondissements et drames en tous genres qui nous est dévoilée progressivement par une plume de talent. Ce récit qui happe le lecteur et ne le lâche plus. Avec peut-être un léger défaut dans ce tome, la lenteur des premiers chapitres mais c’est sans doute moi qui avais trop hâte de partir à l’aventure avec Esther, entre autres… Et avec Markus ! On en parle de Markus ? Le sale gosse, le mauvais garçon de service mais… bref, celui sur lequel on ne peut s’empêcher de craquer malgré tout… (bon sang, tu n’as pas intérêt à lui faire trop de mal, Fanny !!! Je sais bien qu’il mérite quelques souffrances mais… de la mansuétude, le pardon, toussa, toussa… non ??) Et là, vous vous demandez tous de quoi je parle, hein ?? Bah… vous n’avez qu’à aller lire la trilogie, bon sang !!! Ah ! Non, pardon ! le tome 3 n’est pas encore sorti et sachez que j’en ai pour des mois de cauchemars à me demander ce qu’il va advenir de nos héros préférés, petite bande qui s’est agrandie, pour mon plus grand plaisir, de personnalités très intéressantes qui mériteraient bien un ou deux spin off… [je glisse ça là, en toute innocence, bien sûr…] Car rien ne va plus sur le mont Hélicon et la Lyre pourrait bien vibrer pour la dernière fois… et le chant des Muses s’éteindre à jamais.