Les mystères de Paris

Une histoire fascinante, indémodable, pleine d'inattendus et de retournements, Les mystères de Paris sont un véritable délice à savourer sans modération !

Attention, voici un fantastique roman d'action et d'aventures. Un chef d'oeuvre comme les romans feuilletons du XIXè siècle ont su en produire.

Partez aux côtés de Rodolphe, un homme un peu perdu que l'on retrouvera dans un bar. Epris de justice sociale dans un Paris du XIXè siècle qui n'en a plus, au milieu des ivrognes et d'hommes peu recommandables, le voici à prendre la défense d'une jeune fille surnommée la Goualeuse.

Attachée à la petite, il cherche bientôt à la protéger, la mettant au coeur de complots menés pour s'en prendre à elle. Rodolphe, n'écoutant que son courage, se jette au milieu des difficultés.

Amours bafoués, rancoeur, trahisons pour s'enrichir, rapines minables, meurtres... il croisera le chemin de nombreuses personnes aussi vivantes que cruelles.

De feuilleton en feuilleton se dessine une intrigue captivante qui ne vous lâchera pas avant la fin.

Une critique plus détaillée:

https://leblogdebibliovora.over-blog.net/eugene_sue_les_mysteres_de_paris.html

Je m'attendais à pire pour un livre aussi vieux mais j'ai été surprise, malgré tout je l'ai trouvé un peu difficile à lire.

Il y a du suspense et l'histoire est intéressante.

Cette chronique est une certaine manière de voir la société parisienne du XIXème siècle

Le scénario est certes long mais il se suit avec plaisir. Certains passages sont certes un peu ardus et guère passionnants, mais ils sont bien vite oubliés, sans doute car ils sont peu nombreux. La modernité du style de Sue étonne encore.

Un très grand roman de l'acabit des romans de Dumas et Hugo (Les mohicans de Paris et Les misérables).

Un peu de difficulté à lire par le fait de la mise en page par deux colonnes, mais il m'a été impossible de lâcher cette magnifique histoire. Rien à faire, on ne verra jamais plus des romanciers de cette taille.

Punir les coupables et récompenser les pauvres, telle est la mission qu'accomplit Rodolphe, en infiltrant les milieux populaires. Sue prend progressivement conscience de la misère parisienne et veut sensibiliser ses lecteurs, tandis que son intrigue progresse et que le volume enfle... De grosses ficelles, mais un art du suspense, même si un peu long et foisonnant. Rodolphe n'est cependant pas un véritable héros romantique surhumain, il n'est pas assez tragique.

Ce livre est un peu particulier pour moi...

Je l'ai lu très jeune, et j'avais adoré, je l'ai lu, lu et relu, avant de découvrir que je ne possédais qu'une édition jeunesse abrégée (celle de Nathan, 1979, je crois).

Quelques années plus tard, je me suis tournée vers une édition plus complète, et j'ai détesté. Grandiloquent, enflé, j'avais l'impression de lire une caricature de drame bourgeois. J'ai été tellement rebutée que je n'ai lu que quelques pages, ce que je regrette un peu. Je retenterai peut-être de le lire prochainement.

J'ai donc du mal à dire si je l'ai aimé ou pas, à voir lors d'une prochaine relecture !

Si Netflix se penchait sur le cas Eugène Sue, je pense qu'il tomberait sur un véritable filon : conçu comme un feuilleton, fourmillant d'intrigues, de personnages humains, attachants, hauts en couleurs, les Mystères de Paris est un livre qui ne laissera personne indifférent.

Les vengeances sont terribles, les romances dramatiques, les héros ont leur part d'ombre et les retournements de situation en surprendront plus d'un.

Le plus amusant est que l'auteur interagit directement avec son lecteur tout au long du roman : on croit avoir percé à jour l'un des points de l'intrigue, on s'agace de la facilité déconcertante avec laquelle on y est parvenu, on piétine dix chapitres durant... et soudain, Sue se moque presque de nous avec un "(...) mais nous dirons dès à présent ce que le lecteur a sans doute déjà deviné, que... [spoiler]".

Eugène Sue, un écrivain habile et surtout très humain, à n'ignorer sous aucun prétexte !

Au moment de commencer ce livre, j’ai eu une sorte d’hésitation, du fait des milles pages et de la taille assez petite des caractères, je me demandais encore et encore ce à quoi j’allais être confrontée, n’étant pas du tout familière de cet auteur.

Au final, ma lecture n’a pas été la torture que j’avais crainte.

Même si ce pavé prend des couleurs de tragédie à cause de nombreux morts et des scènes décrites parfois assez poignantes par leur dureté, la plume fluide et agréable d’Eugène Sue a fait que je n’ai pas refermé son roman au bout de la dixième page comme je l’avais craint (bon, j’avoue cependant que j’ai été tentée dans la deuxième partie, parce que je m’étais sentie assommée à cause de trop de descriptions consécutives sur les passés de quelques personnages…).

J’ai aussi été épatée par la densité du roman, par toutes les intrigues qui s’entrecroisent, sans l’empêcher d’être cohérent.

Le fait également que l’auteur ne cesse de jongler entre les points de vue des différents personnages, vu qu’ils jouent un rôle plus ou moins majeur selon les différentes intrigues, aurait largement eu de quoi me perdre. Mais heureusement, Eugène Sue est suffisamment conciliant pour rappeler régulièrement qu’untel avait fait telle chose à telle page, ce qui m’a évité de tout mélanger… mais pas de me sentir exaspérée quand une action, arrivée à son point critique, était interrompue brutalement pour passer à un autre personnage, à une autre intrigue…

D’ailleurs, c’est justement ça -l’enchaînement d’actions- qui fait que ce roman n’est globalement pas ennuyant et m’a retenue de l’abandonner définitivement au moment où je sentais ma concentration diminuer radicalement.

J’ai oublié d’écrire un bref mot sur les personnages, je répare donc mon erreur : j’ai été impressionnée par leur diversité de caractères, tous sont marquants à leur façon, les bons comme les mauvais ; certains ont même réussi à me faire sourire… Spoiler(cliquez pour révéler)Je veux surtout parler du malheureux Pipelet harcelé par Cabrion… ça ne devait certainement pas être drôle pour le premier, mais bon, j’attendais toujours que Sue revienne sur leur « relation » pour souffler un peu…^^

Bref, j’ai en finalité apprécié ma lecture, que je conseillerais, pas seulement pour le génie d’Eugène Sue quant à sa façon de conduire son histoire (ses histoires, plutôt) logiquement de bout en bout, mais aussi pour la vision de Paris et de la société de son temps qu’il nous offre, et qui est intéressante (par exemple les mots en argot, qui rendent le récit encore plus vivant. Même si retrouver le lexique à chaque fois me faisait perdre le fil de la phrase).

J'ai bien aimé ce roman feuilleton qui a connu un grand succès à son époque. Rodolphe, personnage plus que parfait découvre toutes les classes de la société parisienne et se prend de compassion pour le petit peuple et sa vie quotidienne très dure. A travers lui, Eugène Sue fustige la noblesse, la bourgeoisie et tous les gens qui exploitent les autres. Pourtant, l'auteur appartient à la classe sociale de l'élite. Mais peu importe : il fait vivre les petites gens, les défend et surtout montre que leur malheur vient des "supérieurs" qui les ruinent et qui abusent de leurs pouvoirs. Les délinquants qui parlent l'argot ne sont pas les pires. Ce sont surtout des victimes. Eugène Sue a été considéré comme un écrivain socialiste en son temps. Moins populaire de nos jours, son oeuvre reste intéressante et mérite d'être lue.