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Les nouveaux chemins de Compostelle en terre d'Espagne



Description ajoutée par juliendu08000 2013-02-10T19:33:59+01:00

Résumé

À côté du célébrissime «Camino Frances» (de Roncevaux à Santiago) se redessinent depuis peu, au travers de l'Hispanie, ces voies pèlerines fort anciennes, dûment attestées à l'époque médiévale.

° Le chemin primitif, «Camino primitivo» : de Oviedo à Saint-Jacques.

° Le chemin de la côte ou chemin du nord : passant par le Pays basque français, le Pays basque espagnol, la Cantabrie puis les Asturies.

° Le "Camino mozarabe" : depuis Séville, en passant par Salamanque.

° Le chemin du Levant : depuis Valence, Tolède et traversant la Mancha.

° Le chemin portugais, depuis Lisbonne.

C'est l'occasion de découvrir des paysages nouveaux et un patrimoine architectural et religieux d'une grande richesse.

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Classement en biblio

extrait

Camino Primitivo» (Chemin Primitif), «Camino del Norte» (Chemin du Nord ou Chemin de la Côte), «Via de la Plata» (Chemin de la Plata), «Camino Portugués» (Chemin Portugais), «Camino de Levante» (Chemin du Levant)...

Voici qua côté du célébrissime «Camino Francés» (de Roncevaux à Santiago) se redessinent depuis peu, au travers de l'Hispanie, ces voies pèlerines fort anciennes, dûment attestées à l'époque médiévale.

Il était temps ! Le «Chemin Français» a acquis une telle notoriété, depuis les années 1980-1990, qu'il est aujourd'hui «saturé», sillonné par des cohortes de jacquets, chaque année plus nombreux... au point que me revient en mémoire ce cri admiratif de l'ambassadeur musulman s'étonnant des foules pèlerines au début du XIIe siècle : «Quel est ce personnage si grand, si illustre, pour que les chrétiens aillent vers lui pour le prier, d'au-delà des Pyrénées et de plus loin encore. Si grande est la multitude de ceux qui vont et en reviennent, qu'à peine elle laisse la chaussée libre jusqu'à l'Occident...»

Mais qui se souvient aujourd'hui que le premier «chemin pèlerin» fut celui d'Oviedo au «campus stellae», ce fameux «champ de l'étoile», où selon la tradition, l'évêque d'Iria Flavia, Théodomire, découvrit le tombeau de l'apôtre (vers 815-830), un «sépulcre couvert de pierres de marbre», enfoui sous les broussailles... En ce temps-là, régnait Alphonse II le Chaste (788-842), roi «très chrétien» des Asturies et de Galice. Aussitôt informé de la grande nouvelle, accompagné de la famille royale et de la Cour, ce pieux monarque accourt depuis Oviedo pour rendre hommage à l'apôtre. Il fait édifier une église pour mettre en valeur la «dernière demeure» de ce saint ô combien prestigieux, l'un des plus proches compagnons du Christ. Les pèlerins du royaume se font déjà si nombreux, dans les décennies qui suivent, que le roi Alphonse III fait bâtir une prestigieuse basilique, consacrée en 899.

Née au IXe siècle, la voie d'Oviedo à la cité sainte de Santiago porte donc, à juste raison, nom de «Camino Primitivo». Je l'ai parcourue intégralement, du dimanche 6 au samedi 19 septembre 2009... Vous dire mon émotion de mettre mes pas dans ceux du roi Alphonse II...

Au Xe siècle, la renommée du sanctuaire galicien franchit allègrement les montagnes pyrénéennes, attirant d'illustres prélats (Gotescalc, évêque du Puy-en-Velay, en 950-951, Hugues de Vermandois, archevêque de Reims...) et de non moins glorieux seigneurs d'Occident, à l'image du comte de Rouergue, Raymond II (961). L'histoire est injuste qui ignore en ce siècle les noms d'humbles pèlerins hispaniques, nous livrant tout juste ceux de deux fameux ecclésiastiques : Césaire, abbé de Montserrat, en 959, et Sanche, abbé de San Juan de la Peña, en 974.

Et déjà se dessinent quelques voies pèlerines : voie «côtière», d'Irún à Saint-Jacques, par l'Álava et les monts Cantabriques, voie «pyrénéenne», par le col de Pau, empruntant la voie romaine et la vallée d'Hecho et, de là, gagnant Puente la Reina.

Au XIe siècle, des chrétiens de tout le nord de l'Espagne font le «saïnct voïatge», comme le révèle le professeur Pierre Bonnassie, dans une thèse remarquable sur la Catalogne : «Le voyage à Compostelle semble entrer dans les moeurs, du moins à partir de l'an 1000. Seniofred Flavi, fidèle du comte Bé-ranger-Raimond Ier, l'accomplit peu avant 1024, mais il a été précédé de personnages moins illustres : un prêtre de Barcelone en 1001, un paysan du Vallès avant 1011. Dans le deuxième quart du siècle, le rythme des départs semble s'accélérer quelque peu et la qualité des visiteurs s'élève : en 1033, l'évêque Ermengol d'Urgel, un peu plus tard Mir Géribert se rendent ainsi au tombeau présumé de l'apôtre...»

Du XIIe au XVe siècle, de toutes les contrées d'Espagne (mais aussi de France et d'Europe !) affluent à Santiago de Compostela des milliers de jacquets, empruntant le «Camino Francés» et ces autres voies... que nous allons découvrir à présent.

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Les nouveaux chemins de Compostelle en terre d'Espagne

  • France : 2010-10-12 (Français)

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