Extraits

« Je t’appelle tout à l’heure »

Plus rien après.

Malgré mes mots alarmés, dépités, angoissés, rageurs, mes messages-trop.

Plus rien.

" Le premier amour, on ne l'oublie pas aussi facilement. Peut être même qu'on l'oublie jamais. Juste, à un moment donné, il finit par nous laisser tranquilles, je veux dire : nous laisser vivre autre chose. Mais il sera toujours là.

"Je nomme aujourd'hui Micha Premier Ministre de ma vie, avec pour mission de me sortir de "la crise de 2018" à coups d'ordonnances et de décrets bien sentis. A partir de maintenant et jusqu'à nouvel ordre, l'amour n'a plus cours."

En attendant, je n'ai aucune ambition, sinon celle d'aimer.

[...] en ton absence, il ne m'est resté que mon chagrin et je m'y suis attaché.

- Je ne vais pas t'expliquer pourquoi je me suis comporté comme une merde. Comment j'en suis arrivé là. Tu connais tout ça par cœur. Je voulais juste te dire que je te vois comme un ami que je n'ai jamais eu, que je n'aurais jamais, et que je regrette.

Mais il restera le premier garçon avec qui je l'aurai fait, le premier que j'aurai aussi immédiatement adoré, le premier qui m'aura buté le cœur.

Pourquoi une histoire courte ne serait pas une histoire tout court.

Et aussi qu'on s'en fout de savoir combien de temps a duré une histoire : on peut aimer quelqu'un une heure, juste une heure dans sa vie, et cette heure-là il se peut qu'on ne s'en remette jamais.

- Je vais te dire pourquoi tu m'as jeté, Octave ! Tu m'as jeté parce que t'était le mec le plus populaire du lycée et que ça t'a arraché la gueule d'être un gros pédé aux yeux de tous ! C'est juste ça : tu m'as quitté pour rester le type le plus populaire du lycée !

Il bascule vers moi et me serre dans ses bras.

- Tout pour ta gueule, Octave. Je t'ai toujours connu comme ça. T'es seul. Et t'es seul pour très longtemps.