Commentaires

Récit court dont j'ai beaucoup aimé l'organisation. Nuit après nuit, nous retrouvons ces deux êtres seuls et voyons évoluer leur relation.

Pour moi, tous deux sont un peu coupables de leur malheur : chacun ment, à l'autre et à lui-même.

j’ai juste adoré cette histoire, la plume était magnifique et les personnages très attachants ! c’est mon 2e livre de dostoïevski et ça m’a vrm envie d’en lire plus !

Je ne sais pas vraiment quoi en penser. Je garde à l'esprit que les moeurs de l'époque étaient différentes, mais je reste quand même dans le flou face à la situation du protagoniste. Nastenka... je ne sais pas vraiment quoi penser d'elle, je pense simplement que celle-ci est très insouciante. Mais cela justifie-t- il sont comportement ? J'ai envie de croire au coup de foudre, mais en l'espace de quelques jours seulement ? En bref ce récit me laisse plutôt perplexe, même si pour autant, je n'ai pas passé un moment désagréable pendant ma lecture. (L'écriture joue pour beaucoup car celle-ci est très fluide)

Un court récit tout en douceur, en pureté et en élégance. Une plume assez descriptive en dépit de la maigre épaisseur du livre, mais pourtant bien nécessaire pour retranscrire la solitude du personnage principal. Malgré cette petite centaine de pages, je me suis pris d'un grand intérêt et même d'une certaine affection pour les deux personnages et pour leurs émois (je soupçonne évidemment la poésie Dostoïevskienne d'y être pour beaucoup, même si l'idée de l'idylle d'un soir suffisait déjà à me charmer).

Spoiler(cliquez pour révéler)La chute était prévisible, et pourtant elle a réussi à me troubler et à me surprendre, c'est avec un petit pincement au cœur que j'ai refermé ce livre.

Très belle nouvelle, romantique dans le sens 1er du terme dans tout ce qu'il a de triste et cruel.

A lire !

Personnages très touchants. Elle lui échappe, comme ça, on la lui vole. Mais elle est sincère, cette jeune fille. Elle est ingénue. Elle n'est pas à blâmer...

Amusant, mais sans plus. L'âme russe y est toute entière et c'est une belle entrée chez Dostoïevski, mais ce n'est pas une lecture marquante dans mon cas.

Lu en une soirée. L'écriture est époustouflante. Il y a un fond de romantisme où plane le malheur ce qui crée une atmosphère particulière.

J'ai vraiment hâte de lire plus de cet auteur.

J'ai lu cette nouvelle en une après-midi: c'était le confinement et il pleuvait. Je me sentais très mélancolique, je n'arrivais à rien faire et j'ai saisi ce petit bijou de Dostoïeveski.

Le temps d'une averse, je me suis laissée porter par la sublime traduction d'André Markowicz, étant (encore !) incapable de saisir tout le mystère des cyrilliques d'un texte original. Je me suis laissée emporter dans les rues sombres de Saint-Pétersbourg, happer par le récit poignant de Nastenka, émouvoir par l'issue inopinée de la nouvelle. J'ai trouvé la chute, presque transcendante, vraiment très belle et édifiante humainement.

Dostoïevski parvient très habilement à explorer les profondeurs de la nature humaine et à en tirer l'essence, en une centaine de pages seulement. Car ce n'est pas seulement "d'âme slave" dont il est ici question, et dont il est généralement question dans les romans de Dostoïevski. Du moins, "Les Nuits Blanches" m'ont donné l'impression de révéler la part mystique qui réside en l'homme et qui, dans l'adversité, lui permet de dépasser la déception ordinaire pour un au-delà extraordinaire et lumineux.

J'ai hâte de regarder l'adaptation qu'en a fait Visconti, et de constater si le réalisateur est parvenu, par l'image, à irradier de lumière et d'espoir la noirceur de l'insomnie.

Quel belle plume, très poétique et légère (pas dans le sens négatif), j'ai beaucoup apprécié cette petite nouvelle. Je vais donc m'atteler à la lecture d'autres romans de Fiodor Dostoïevski.