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« Si je vous tenais dans un lit, vingt fois de suite je vous prouverais ma passion. Que les onze mille vierges ou même les onze mille verges me châtient si je mens! » Tel est le serment que le prince Mony Vibescu, hospodar héréditaire de Roumanie, a fait à Culculine d'Ancône.
De Paris à Port Arthur, en passant par Bucarest, en sleeping-car, sur les champs de bataille ou dans les bordels, à la poursuite de la belle Culculine, le fougueux prince Mony va tenter de tenir parole. Mais le chemin de la passion est pavé d'étonnantes perversités, et le prince, sans cesse détourné de son but par diverses tentations, devra subir le châtiment.
II fallait bien l'humour raffiné d'un Apollinaire pour raconter cette histoire démesurément obscène tout au long de laquelle se succèdent les scènes les plus énormes de pédérastie, de saphisme, de vampirisme ou de scatomanie…
"- Mademoiselle, je ne vous ai pas plutôt aperçue que, fou d'amour, j'ai senti mes organes génitaux se tendre vers votre beauté souveraine et je me suis trouvé plus échauffé que si j'avais bu un verre de raki.
- Chez qui? Chez qui?
- Je mets ma fortune et mon amour à vos pieds. Si je vous tenais dans un lit, vingt fois de suite je vous prouverais ma passion. Que les onze mille vierges ou même onze mille verges me châtient si je mens!
- Et comment!
- Mes sentiments ne sont pas mensongers. Je ne parle pas ainsi à toutes les femmes. Je ne suis pas un noceur.
- Et ta soeur!
Cette conversation s'échangeait sur le boulevard Malesherbes, un matin ensoleillé. Le mois de mai faisait renaître la nature et les pierrots parisiens piaillaient l'amour sur les arbres reverdis".
Lecture à réserver à un public averti, curieux et peu sensible. G. Apollinaire nous parle de coprophilie, sadisme, nécrophilie, pédophilie et cela, dans un style assez dur !!
Comment un poète reconnu peut-il avoir écrit cette horreur ? C'est à ce jour le livre le plus trash que j'ai pu lire, à tel point que je devais faire des pauses entre chaque chapitre pour éviter de vomir. Certains y ont vu de l'humour, comment peut-on trouver drôle le viol d'un nourrisson ? Ca me dépasse, le seul souhait que j'ai après avoir fini ce livre est de le brûler.
Dieu que c'était nul... On dirait juste un condensé de vulgarité et de grossièreté écrit pas un collégien qui aurait voulu caser le plus de mots graveleux pour rigoler. Je n'ai pas terminé ce roman car il ne m'apportait strictement rien et je ne passais pas non plus un bon moment niveau lecture. Bref, à tenter pour les curieux mais moi je passe mon chemin.
Un concentré beaucoup trop dosé de toutes les déviances, paraphilies, cruautés et autres évocations de la douleur et de la mort. Apollinaire a recherché le summum de la transgression, but que je trouve atteint, mais je n'ai vu ni humour ni burlesque comme en avaient parlé certains critiques littéraires. J'ai trouvé la démarche masochiste, quant au style, on a l'impression que ce court récit a été écrit sous le coup d'une impulsion frénétique, maniaque, à la limite de l'état borderline.
Je n'avais absolument pas connaissance que Apollinaire avait plusieurs ouvrages érotiques/pornographiques à son actif, et c'est par hasard et avec une certaine curiosité que j'ai ouvert celui-ci. Et question sexe et décadence du genre humain, on est servi.
C'est immonde, sale, immoral, violent, et franchement pas pour les gens sensibles ou les jeunes lecteurs (comme le laisse entendre le titre très explicite d'ailleurs).
Excepté le sujet, c'est un "roman" assez court qui se lit vite, avec un certain humour dans la violence, et la plume de l'écrivain est tout de même plaisante.
Un assez bon roman qui se lis très vite mais hélas une histoire dure à suivre car beaucoup trop décousue. Un classique hors norme qui change des classiques débiles que l’on a pu étudier
Alors là comment ne pas adorer ce livre, il est amusant, époustouflant et perturbant. Mais soit on aime soit on déteste et pour ma part j'ai adoré. Les onze mille verges ou les amours d'un Hospodar n'est pas un roman érotique mais plutôt pornographique dans un style exagéré et humoristique. Alors là je dois vous dire que Guillaume Apollinaire signe un livre décapant et scandaleux pour son époque où il y mêle charme et horreur. A travers les aventures de Mony Vibescu, Apollinaire dépeint les moeurs de son époque, ce livre est une satire sociale et politique. Guillaume Apollinaire racontes des scènes très scabreuses et licencieuses avec des situations sont très amusantes. Tous les faits historiques évoqués sont tous réels, même si pour moi cela reste obscur car je ne connais rien au conflit russo-japonais du début du XXème siècle.
Lire la suite sur: http://lesmotspourrever.com/les-onze-mille-verges/#more-303
Un livre porteur d'une violence et d'une frénésie que je n'avais jamais jusqu'alors décelées dans l'écriture. Apollinaire oscille entre un érotisme pornographique effréné et une exagération flagrante, grotesque et même comique des " prouesses " de Mony Vibescu. Le style volontairement cru dépeint d'une manière assez dure le parcours et les ébats du prince ; je n'ai pas été spécialement choquée par les scènes décrites, mais il est vrai que nécrophilie, pédophilie et autres déviances ne sont pas précisément ce à quoi je m'attendais de la part de l'auteur des Calligrammes.
Résumé
« Si je vous tenais dans un lit, vingt fois de suite je vous prouverais ma passion. Que les onze mille vierges ou même les onze mille verges me châtient si je mens! » Tel est le serment que le prince Mony Vibescu, hospodar héréditaire de Roumanie, a fait à Culculine d'Ancône.
De Paris à Port Arthur, en passant par Bucarest, en sleeping-car, sur les champs de bataille ou dans les bordels, à la poursuite de la belle Culculine, le fougueux prince Mony va tenter de tenir parole. Mais le chemin de la passion est pavé d'étonnantes perversités, et le prince, sans cesse détourné de son but par diverses tentations, devra subir le châtiment.
II fallait bien l'humour raffiné d'un Apollinaire pour raconter cette histoire démesurément obscène tout au long de laquelle se succèdent les scènes les plus énormes de pédérastie, de saphisme, de vampirisme ou de scatomanie…
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