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« Si je vous tenais dans un lit, vingt fois de suite je vous prouverais ma passion. Que les onze mille vierges ou même les onze mille verges me châtient si je mens! » Tel est le serment que le prince Mony Vibescu, hospodar héréditaire de Roumanie, a fait à Culculine d'Ancône.
De Paris à Port Arthur, en passant par Bucarest, en sleeping-car, sur les champs de bataille ou dans les bordels, à la poursuite de la belle Culculine, le fougueux prince Mony va tenter de tenir parole. Mais le chemin de la passion est pavé d'étonnantes perversités, et le prince, sans cesse détourné de son but par diverses tentations, devra subir le châtiment.
II fallait bien l'humour raffiné d'un Apollinaire pour raconter cette histoire démesurément obscène tout au long de laquelle se succèdent les scènes les plus énormes de pédérastie, de saphisme, de vampirisme ou de scatomanie…
Afficher en entierSado, maso, macho, scato… Qu'on y ajoute encore la lubricité, la perversité, le meurtre, l'inceste… et ça donne un livre-culte longtemps interdit, banni, honni. On a l'impression que Les onze mille verges de Guillaume Apollinaire qui circulaient sous le manteau au début du XXe siècle a concentré en une centaine de pages la totalité des interdits. Sous la forme d'un conte hésitant entre la mode orientaliste et la veine du roman populaire, Apollinaire met en scène les voyages, les rencontres et les amours improbables du prince Vibescu, héritier de l'aristocratie roumaine, se vantant de pouvoir faire l'amour vingt fois de suite. Et s'il n'y parvient pas, que onze mille verges le châtient ! Le moins que l'on puisse dire, c'est que le conte d'Apollinaire a la santé. On s'y emboîte à qui mieux mieux dans tous les sens pourvu que le plaisir dure et finisse par exploser. Des scènes invraisemblables pourront encore heurter un lecteur délicat mais le plaisir très rabelaisien de la chair augmenté d'une prose énergique et claquante comme un coup de fouet ravira les vrais amateurs de contes licencieux. --Denis Gombert --Ce texte fait référence à lédition Poche .
Afficher en entierLe roman érotique de Guillaume Apollinaire « les onze milles verges », qui « décrit [notamment] des scènes de rapports sexuels crues, avec diverses pratiques telles que le sadomasochisme, le vampirisme, la pédophilie, etc. » (§ 6) a été traduit et publié en Turquie en 1999. Son éditeur fut à cette occasion poursuivi et condamné pénalement pour « publication obscène ou immorale, de nature à exciter et à exploiter le désir sexuel de la population » (§ 8) à une peine d’amende convertible en jours d’emprisonnement. Les exemplaires de l’ouvrage furent également saisis sans être toutefois détruits.
Afficher en entierQuatrième de couverture
« Je mets ma fortune et mon amour â vos pieds. Si je vous tenais dans mon lit vingt fois de suite je vous prouverais ma passion. Que les onze mille vierges ou même onze mille verges me châtient si je mens!»
Le prince Vibescu de Bucarest a grand appétit et il paraît qu'à Paris, les femmes ont cuisse légère. Alors sus, à l'abordage ! Juste là de quoi éveiller notre prince qui entend s'ouvrir à de multiples horizons charnels et entreprend un voyage frénétique où toutes les combinaisons sont possibles. Mais attention : qui aime bien châtie bien.
Ce livre circulait sous le manteau au début du siècle et il fut même chuchoté que l'on y trouvait du « Sade accommodé à la sauce rabelaisienne ».
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