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Hélium, p. 22
« Avant d'éteindre la lumière, j'ai pris sa photo sur ma table de nuit. “ Je t'aime Maxine. Pardon, Maxine. ”
Je dis cela tous les soirs sans exception.
Parce que c'est moi qui l'ai tuée. »
Afficher en entier"Soit ils étaient idiots, soit c'étaient des optimistes. Probablement les deux. "
Afficher en entierBetty est sortie de son bureau. Elle portait un tailleur bleu vif avec des boutons jaunes sur le devant.
"Putain, vous êtes une publicité pour IKEA sur pattes !" a lancé Koula.
Afficher en entierCe soir-là, pendant le dîner, nous avons tous les trois revécu la journée en détail. Papa n'a pas bondi de la table aussitôt la dernière bouchée avalée. Nous ne sommes pas tombés dans des silences gênés.
Je ressentais une chose que je n'avais pas ressenti depuis longtemps. Tellement longtemps, en fait , que j'ai mis un moment a comprendre ce que c'était.
Du bonheur.
Afficher en entierL'optimisme m'avait discrètement approchée par-derrière pour me mordre les fesses.
Afficher en entier《Pardon, m'a-t-il dit. J'aurais dû être franc dès le départ.
_Ouais. Tu aurais dû.》
Nous nous sommes tus tous les deux.
《Quand je t'ai rencontrée, a-t-il commencé, tu étais tellement...bizarre.》
Pas super, comme entrée en matière.
《Mais tellement belle.》
Mieux.
《Et...Je ne sais pas. Brisée. Comme moi. Et quand on a commencé à sortir ensemble...pourgent la première fois, je n'avais pas l'impression d'être une ordure vingt-quatre heures sur vingt-quatre.》
Afficher en entierJacob et moi sommes arrivés à l'Arcadia une heure plus tard. Il s'est agenouillé pour inspecter mon collant déchiré et mes genoux écorchés. "Pense bien à mettre du désinfectant quand tu seras montée."
Ce qui s'est passé ensuite, je le mets sur le compte des endorphines qui couraient encore dans mes veines.
Alors qu'il se relevait, j'ai posé les mains sur ses épaules et je l'ai embrassé. Sur la bouche.
Il a eu un mouvement de recul.
"Pardon. Je suis désolée. Je ne sais pas ce qui m'a..." Il a attrapé mon poignet. M'a attirée contre lui.
Cette fois, c'est lui qui m'a embrassée.
Afficher en entierElle s'est retournée et a fouillé dans son sac. Quand elle m'a de nouveau fait face, elle portait son bonnet à brides de La Petite Maison dans la prairie.
"Tu sais quoi, Mary ? a-t-elle dit de sa plus belle voix de Laura Ingalls.
- Non... quoi ? ai-je répondu avec la voix de Mary.
- La vie est bien plus facile quand on n'aime pas les garçons !"
Afficher en entierC'est la vie, je suppose. On ne peut pas la réécrire. On ne peut pas défaire ce qui est fait, ni contrôler ce qui viendra ensuite.
Tout ce qu'on peut faire, c'est espérer que ça se passera bien.
J'essaie d'être optimiste.
Afficher en entierTeddy:
"Je ne suis pas un cordon-bleu, mais je suis imbattable pour le brunch"
"Et bon dieu de bois, est-ce que tu essaies au moins de caser ces foutues bestioles ?"
"Elle existe chaque fois que je respire. À chaque instant je la pleure, mais je n'ai pas besoin de parler d'elle tout le temps, bon sang !"
"J'ai marché à fond de train dans la ru, et j'avais déjà longé deux pâtés de maisons quand je me suis rendu compte que non seulement j'avais oublié mon sifflet antivol, mais en plus je venais de traverser deux fois sans regarder ."
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