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Les orageuses



Description ajoutée par ZazuMaye 2020-10-03T23:09:14+02:00

Résumé

« Depuis qu’elle avait revu Mia, l’histoire de vengeance, non, de “rendre justice”, lui trottait dans la tête. On dit pas vengeance, lui avait dit Mia, c’est pas la même chose, là on se répare, on se rend justice parce que personne d’autre n’est disposé à le faire. Lucie n’avait pas été très convaincue par le choix de mot, mais ça ne changeait pas grand-chose. En écoutant ces récits dans son bureau, son cœur s’emballe, elle aurait envie de crier, de diffuser à toute heure dans le pays un message qui dirait On vous retrouvera. Chacun d’entre vous. On sonnera à vos portes, on viendra à votre travail, chez vos parents, même des années après, même lorsque vous nous aurez oubliées, on sera là et on vous détruira. »

Un premier roman qui dépeint un gang de filles décidant un jour de reprendre comme elles peuvent le contrôle de leur vie.

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Classement en biblio - 24 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Echoni 2021-08-30T20:20:13+02:00

Un mystère que ces femmes qui se précipitent pour dire que des hommes, elles n'en ont pas peur, surtout pas. Les loups tiens, les loups ne tuent pas des humains tous les trois jours et n'en violent pas toutes les sept minutes, pourtant leur éradication est revendiquée par beaucoup, s'est dit Lucie en avalant sa dernière cuillère.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Vaness14200 2024-03-27T07:59:26+01:00
Bronze

Très bon livre je recommande

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Commentaire ajouté par MissChocolatineBouquine 2021-09-07T15:11:13+02:00
Argent

Comment se reconstruire lorsque la faute du viol retombe sur le dos de la femme ? Comment considérer son avenir, quand Lui, n’est en rien coupable ? Comment s’approprier de nouveau sa vie, son corps et son âme ? Comment vivre simplement sans craindre la nuit, les regards, les gestes et les mots ? Comment ?

Marcia Burnier narre le viol. Les conséquences désastreuses. Les femmes qui par dépit se réclament justicières par leurs actes borderline. Quelles limites ne pas franchir ? Mettre la rage, la force, l’impuissance, la peur, la solitude dans ce déferlement de cris, de mots, d’actions qui se veulent légitimes et justes.

LES ORAGEUSES détonnent, dérangent (sans aucun doute) et tracent la voie libératrice de ses femmes condamnées trop souvent au silence. Qui veut entendre qu’une femme de son entourage, plus ou moins proche, a subi un viol, un inceste ? Qui veut écouter une femme pleurer ? Qui veut tendre la main à ce que la société catégorise de femmes-salopes ? Qui ? Qui ?

Un sujet sensible portée par une plume acérée, franche et qui ne veut surtout pas vous attendrir. Elle n’attend aucune compassion, aucune empathie de votre part et encore moins votre pitié. Elle choque, elle chamboule, elle vous mal à l’aise, elle ne vous laisse aucun répit, elle vous secoue, elle vous mobilise, elle vous parle de viol, de femmes et de ce silence nauséabond qui s’installe malicieusement, enfermant vicieusement ses proies dans cette bulle destructrice. Elle parle malheureusement d’une vérité bien trop cruelle.

Une belle histoire dans toute son horreur. Un roman qui coupe la chique.

Un roman d’une puissance incroyable. Une lecture à laquelle j’ai du rapidement ériger une barrière pour ne pas suffoquer à cause de la douleur omniprésente tout au long du récit. Une lecture qui explose de toute part. L’ombre s’épaissit et enveloppe le gang mais il existe tout de même cette lumière. Celle que l’on espère entrevoir au bout du tunnel, annonciatrice d’un avenir meilleur. Marcia Burnier explore avec tact et fracas un thème très difficilement abordable dans notre société et c’est une bonne raison d’ouvrir son roman.

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Commentaire ajouté par labibliothequedOlympe 2021-07-13T22:36:02+02:00
Or

Dès la première ligne l'immersion est totale, on est plongé dans les pensées des protagonistes et c'est très fort. Son titre, évocateur de tempête, lui va si bien.

On suit un groupe de jeunes femmes qui se réapproprient l'intime et en font un combat politique. Et puisque la justice leurs tourne le dos elles se vengeront par elles-mêmes et pour elles-mêmes.

Oui, parce que ce magnifique roman ne parle pas que de vengeance, il s'agit avant tout de réparation. Réparer les corps et les esprits blessés.

Les orageuses sont là les unes pour les autres et sont une belle incarnation de la sororité. Aucune n'est laissée de côté.

Le chemin qu'elles parcourent, qu'on suit en retenant notre respiration nous apporte de la force mais aussi de l'apaisement.

Une lecture qui va vous émouvoir.

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Commentaire ajouté par soizig 2021-06-07T17:26:29+02:00
Argent

Il m’a fallu du temps avant que je me décide à écrire cette chronique car la lecture de ce premier roman de Marcia Burnier n’a pas été de tout repos, tout autant que de mettre de l’ordre dans mes impressions !

Inès, Mia, Léo, Louise, Niwa, Lila, Fanta, Lucie et l’on pourrait en citer tant d’autre hélas … Toutes ont vécu un viol ou ont été agressées sexuellement, toutes gardent un traumatisme qu’elles ne savent comment évacuer. Toutes conservent en elles une violence et des sentiments contradictoires qu’elles ont besoin de libérer, d’exprimer… Toutes réagissent différemment mais toutes ont choisi de se rendre justice par elles-mêmes en manifestant, en vandalisant ou en lançant des expéditions punitives - telles des Amazones - contre ces hommes qui les ont fait souffrir. Elles sont à leur tour devenues des prédatrices. A plusieurs on se comprend, on se sent plus fortes, on se soutient, on est aussi prêtes à tous les excès. On n’a plus peur d’EUX. Ces femmes ont de la haine, des envies de suicide, de sexe à fortes doses… Pas de pardon ! Car le corps garde des traces de ces actes délictueux, même longtemps après l’agression, il conserve des blocages psychologiques. « Qu’en bas, là en lui montrant son bas ventre, c’est pourri ». Elles ont des crises d’angoisse, martyrisent leurs corps. Rien ne semble prévu pour les aider « On dit pas vengeance, c’est pas la même chose, là on se répare, on se rend justice parce que personne d’autre n’est disposé à le faire ». Aussi ont-elles décidé de riposter, œil pour œil et dent pour dent : la loi du Talion. Car elles ne croient plus en la justice humaine et en ceux qui sont sensés les aider. Car même ceux dont le rôle est de les protéger ne comprennent pas toujours ce qui s’est passé ou ont tendance à les juger coupables « vous avez des mœurs légères, vous êtes des mythomanes », elles souvent accusées de mentir … Problème de crédibilité, solidarité masculine ?? C’est un sujet important à traiter car trop d’hommes encore pensent que les viols sont rares, que la plupart des femmes mentent. « Ces connards » car même tes propres amis peuvent en être car ils n’ont pas l’impression de violer, juste de forcer un peu pour convaincre la femme d’accepter une relation sexuelle.

L’auteur a inventé un nom commun : les orageuses. Ce mot n’existe que sous forme d’adjectif et veut dire tumultueux, ce qui correspond très bien à l’état d’esprit de ces jeunes femmes sujettes à des confusions violentes. Ce texte court, sans dialogue ou si peu, traduit les émotions que ces orageuses ont dans leur tête.

C’est un livre qui, s’il ne m’était pas parvenu dans le cadre des 68, que je n’aurai pas lu ou que je n’aurai pas fini à cause de cette confusion qui règne dans ses pages et surtout à cause de l’écriture qui m’a fortement déplu. Ce livre use et abuse d’un langage parlé. Son contenu est perturbant, déconcertant, mais aussi émouvant et pourtant tellement nécessaire. Lecture insoutenable mais je dirai même vitale pour comprendre ce qu’ont vécu ces femmes dans leurs corps, dans leurs têtes, pour tenter d’analyser leurs comportements et l’orage qui explose, résonne en elles. Elles sont démolies, saccagées. Si l’on n’a pas soi-même vécu un viol il est impossible d’imaginer, de comprendre par quelles étapes, quels sentiments ces jeunes femmes ou femmes sont passées. Comment peut-on pardonner à ces hommes, comment peut-on atténuer ces cicatrices faîtes à leur corps, comment expliquer ce que l’on a vécu et l’expliquer aux autres ? Un univers de noirceur qui explose à toutes les pages. Le livre aborde tous les aspects du viol, montrent les préjugés qui sévissent encore et toujours. Un thème très actuel depuis quelques années avec la naissance du mouvement #MeToo/ #BalanceTonPorc qui encourage la prise de parole des femmes et qui veut faire savoir que le viol et les agressions sexuelles sont plus courants que ce qui est supposé et qui permet aux victimes de s'exprimer. Je ne sais si c’est possible, mais ce livre me laisse à penser que l’auteur a vécu ce qu’elle raconte dans sa chair.

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Commentaire ajouté par Idgie 2020-10-28T22:06:35+01:00
Argent

Alors que la parole des femmes se libère, grâce notamment au mouvement #MeToo, encore bien trop de victimes de viol et autres violences conjugales n'obtiennent pas réparation de la justice. Les Orageuses dresse le portrait d'un groupe de jeunes femmes qui, victimes de viol, vont se reconstruire en se vengeant de leur agresseurs. La violence n'est finalement pas qu'une histoire d'homme, et ces femmes nous le prouve, enreprennantleur vie en main, ensembles, et unies.

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Date de sortie

Les orageuses

  • France : 2020-09-02 (Français)

Activité récente

Eve75 l'ajoute dans sa biblio or
2022-07-01T20:26:15+02:00

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Commentaires 5
extraits 7
Evaluations 11
Note globale 8.18 / 10

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