Les Orcs, tome 1 : La compagnie de la foudre

Un roman qui humanisent les orcs, peut être un peu trop, mais nous plonger dans une histoire fantasy de leur point de vue est une excellente idée. L'originalité vaut la lecture malgré l'histoire et le style simple.

Le postulat de départ de ce livre nous promet de voir le point de vue de l’histoire du point de vue des orcs, nous promettant guerre et violence dans une ambiance macabre et tribale. Mais qu’en est-il réellement ?

Nous sommes dans le royaume de Maras-Dantia, terre de légende ou se côtoyaient, dans une paix toute relative et dans le respect de la nature, les races aînées représentées par les orcs, elfes, nains et autre créatures magiques de la fantasy classique. Jusqu’à l’arrivée des humains, vénérant une divinité unique, massacrant sans distinction les races aînées et perturbant la nature ce qui perturbera la magie et la fera peu à peu disparaître. Le livre ne se cache pas d’être une métaphore de la colonisation des Amériques, et dans le fond le message est plutôt bon et bien adapté à cette univers fantastique ou les humains sont les méchants.

Dans la forme cependant il est assez difficile d’identifier les protagonistes comme étant des orcs, tant la troupe de héros que nous suivons en est aux antipodes. Balades à cheval, collaboration avec les autres races, compassion envers des humains (oui ce passage existe). La troupe des Renards, renégats aux yeux de leur propre peuple, s’engagent malgré eux dans une quête désespérée pour faire revenir la magie. Vous l’aurez compris de ce fait nous ne suivons pas vraiment une troupe d’orcs standards, mais de véritables héros élus de la légende indépendamment de leur race ou de leur statut comme la fantasy nous en a pondu tant d’autres.

Pour finir, je dirai que ce livre reste un bon divertissement, l’auteur a une plume simple et fluide et l’histoire racontée reste simple à comprendre tout en se complexifiant au fur et à mesure des pages. Le gros point négatif est que le message de fond est rapidement éclipsé par la forme du livre qui reste très classique dans la construction de son intrigue et de ses personnages.

Après avoir passé 3 mois sur Le Fou et l’assassin, où l’écrivain écrivait en-je de ces personnages et non en-il comme dans beaucoup d’autres livres ; j’ai mis quelques pages avant d’enfin retrouver mes marques.

Orcs, un très bon livre avec un univers intéressant où l’auteur s’est inspiré de la conquête des Amériques pas l’homme blanc (les Humains) et les Amérindiens (les Orcs). On suit d’ailleurs c’est dernier dans une aventure où au fil du temps, ils se font de plus en plus d’ennemies pour réunir les instrumentalités au péril de leur vie. Mais la question que vous devez vous posez, c’est pour quoi faire ? Comme je dis toujours, il faut le lire pour comprendre toute l’histoire.

Avant que vous lisiez le livre, je vous préviens qu’il contient des moments de violences, de mots grossiers et à une ou deux reprises des moments non pour les petits. Mais si on outre passe cela, ce livre est bien.

Publié en 1999 pour la VO et en 2001 pour la VF, La Compagnie de la foudre est le premier tome d'une trilogie composée de la Légion du tonnerre et Les Guerriers de la tempête.

D'entrée de jeu l'auteur pose l'histoire. Les renards, groupe militaire structuré (cela change de la horde désordonnée habituelle) composé de 30 orcs (dont une femelle et un nain), sont engagés dans un combat sanglant contre d'haïssables créatures roses et molles (les humains bien sûr).

Les renards sont en quête d'un artefact d'une importance capitale au profit de leur affreuse reine, cruelle et sans pitié, mais dès le début, nos héros sont rendus sympathiques et humains (dans le bon sens du terme). Les hommes eux, divisés par la religion (entre les adorateurs d'un panthéon de dieux et un dieu unique) sont présentés comme intégristes,xénophobes.

Nous avons donc une approche originale en Fantasy, bien rythmée dont Gemmell dira : une série excitante et bourrée d'action (quatrième de couverture chez Milady).

Pas la peine d'y voir une parabole sur la conquête des Amériques (méchants européens, gentils indiens). Une lecture au premier degré suffit.

Un bon premier tome, qui ne se suffit pas à lui-même. Se terminant en pleine action, en pleine quête inachevée, il pousse à la lecture du tome 2.

Ce dévore d'une traite, parfait pour les P'orcs comme moi. Sanglant, violent, avec une certaine forme d'évolution des personnages qui présage du bon pour les autres tomes.

Je conseille pour tout les amoureux des univers fantasy type warcraft.

Livre plutôt original dans le sens où nous suivons le point de vue des orcs et non celui des humains. Il nous permet de comprendre la haine à l'encontre de ceux-ci ce qui est plutôt pas mal

Enfin une saga "de l'autre côté du miroir" !

Pour ma part, je commençais à être un peu saoulé des "méchants" orcs, "méchants" ci, "méchants" ça... Il y a un moment où il faut savoir regarder du point de vue de l'autre. C'est ce qui se passe dans cette saga. Loin des orcs de Tolkien, nous avons ici affaire à un commando de guerriers soudés, des frères et sœurs d'armes au vrai sens du terme, qui se rendent compte qu'ils sont manipulés par leur employeur de la manière la plus ignominieuse qui soit. Et un orc qui se rend compte qu'on se fiche de lui réagit comme il se doit : on vous en mettant plein la gueule !

Suivez Stryke et ses Renards dans leur révolte, à la recherche de la vérité qu'on leur a toujours cachée. Une fois décidés, rien ne peut les arrêter. Ils iront jusqu'au bout. Pour le meilleur... ou pour le pire.

J'ai un rapport assez particulier avec cette série.

J'ai pris beaucoup de plaisir à la lire, mais à la fin du troisième tome, je trouvais qu'un truc n'allait pas. Ces orcs n'en sont pas, en fait. Ils ne pensent pas comme des orcs, sont un peu brutaux, mais ne se comportent pas comme des orcs, montent à cheval, font des quêtes, sauvent le monde, n'ont aucune organisation tribale typique...

J'ai trouvé ça vraiment dommage, et ça m'a turlupiné. A tel point que j'ai fini par me mettre devant mon ordi et à tapoter. Résultat, treize ans plus tard, deux romans qui traînent en librairie avec un orc en personnage central que j'espère un peu plus convaincant.

Je sais que les booknautes détestent les auteurs qui en profitent pour faire leur pub et du coup j'essaie de parler mollo de mes deux scribouillages. Je ne les ai ni coté, ni mis dans ma bibliothèque, et je ne vais pas casser les pieds de tous ceux qui postent sur cette série en leur envoyant des messages. Mais si vous avez envie d'une autre histoire d'orcs que j'espère un peu plus convaincante, venez jeter un coup d'oeil sur mon profil, ils sont tout à la fin de mon "qui suis-je ?" Et puis, n'hésite pas à me faire des retours, évidemment !

Roman très sympa, où le lecteur suit une histoire du point de vue de guerriers orcs en maraude puis plongé dans une quête peu ordinaire.

Le livre m'a rappelé Drizzt l'elfe noir. Vraiment sympa, ça change des autres saga. J'ai bien aimé le personnage principal (Stryke), de même que Coilla et Jup. Spoiler(cliquez pour révéler)Je ne comprends pas encore l'utilité des songes dans lesquels tombe Stryke, mais ça devrait s'éclaircir dans le deuxième tome..)

Ce premier tome se déroulant dans un univers fantastique où nous nous mêlons dans le monde des orcs, les ennemis de toujours des humains. Au sein d’une troupe, nous découvrons le fonctionnement de la société de ces monstres verts face à l’inexorable avancée des hommes.

La troupe est envoyée par une Reine cruelle pour rechercher un artefact, mais leur quête ne va pas se dérouler comme prévu et l’artefact se fait dérober. La troupe rencontre alors des individus qui vont les aiguiller vers une autre destinée.

Ce roman pourrait s’apparenter à une critique de l’homme colonisateur et surtout l’homme destructeur. En se déroulant du côté de l’ennemi de toujours, nous nous rendons compte de la bêtise de l’homme et e son fort pouvoir destructeur. Les orcs comme les autres races aînées vivent en harmonie avec la nature et le monde alors l’homme détruit ce que la nature a mis des milliers d’année à construire.

Le récit est bien écrit et est très fluide. Il y a beaucoup de dialogues qui ajoutent un atout intéressant à l’histoire. C’est épique et les scènes de bataille sont nombreuses mais rapides évitant ainsi la lassitude.

Ce premier tome est vraiment intéressant pour les adeptes de la fantasy et devrait ravir plus d’un lecteur.