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Mason était recroquevillé à côté de moi, son nez mouillé enfoncé dans mon ventre où mon teeshirt était remonté. Il remua et me regarda, puis cligna de fatigue ses petits yeux d'ours.
J'entendais son ventre gargouiller. Ma tête me faisait mal, et à mesure que les souvenirs réapparaissaient et que je me rappelais la raison de ma migraine, ça empirait. J'enfonçais ma tête dans mes mains et grognais. Je m'étais évanouie. Je ne m'étais jamais évanouie avant dans ma vie. Il se passe quoi là ?
Un faible ronflement sonnait depuis ma gauche et je détournais mes yeux vers le géant ours endormi de l'autre côté de la pièce. Son corps large et velu était étendu devant la porte. Je sentais la chaleur envahir mon corps. Je savais que c'était Lucas. Je l'avais vu en ours et je reconnu l'énorme bête.
“Voyons si on peut sortir de la sans réveiller ton papa.” Je me leva et rampa de l'autre côté de la pièce. Mon corps était courbaturé et je me demandais combien de temps j'avais été inconsciente.
Mason semblait plus léger à le voir sauter du lit et se précipiter derrière moi à quatre pattes. Il renifla Lucas et grimpa sur le dos de l'ours endormi.
Je rigolais, appréciant de voir Mason agir plus comme un enfant que comme un animal boudeur et maussade. Je me suis penchée pour le ramasser du dos de son père, mais soudainement me suis retrouvée saisie.
Lucas était au dessus de moi, un homme de nouveau, complétement nu. Il s'était changé si rapidement que j'avais juste vu une image floue quand il me retourna en dessous de lui.
Mason toujours accroché à son dos, s'agitait bruyamment.
Mon coeur s'écrasait dans ma poitrine, tentant de s'échapper de mon propre corps. Je sentais les muscles du corps de Lucas se presser fermement contre le miens. Je regardais dans ses yeux dorés. Une mèche de ses cheveux bouclés était tombé sur son front. L'homme était encore plus agréable à regarder de près.
Je sentais que j'étais en feu. De partout où son corps me touchait, je brulais avec l'envie d'en avoir plus.
Il était appuyé sur ses coudes sur chaque côté de ma tête et doucement me sourit. “Ne sais-tu donc pas qu'il ne faut jamais réveiller un ours endormi ?”
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