Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 621
Membres
1 013 187

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Quand le loup était de mauvais poil, personne ne désirait vraiment lui tenir tête.

Afficher en entier

-Oh non, n'y songez même pas. Je ne vous donnerai pas l'opportunité de devenir un martyr. #Sir Noble

Afficher en entier

« — Peter !

Shirley. Qui le suppliait d’intervenir. Au même moment, il remarqua le tremblement qui agitait les membres de la Ferreuse, ses os saillants, sa silhouette de meurt-la-faim qui se devinait sous ses haillons. Elle ne posait pas de menace. Elle n’était qu’une victime des Outrepasseurs. Une de plus. Soudain, l’arme qu’il tenait dans sa main pesa une tonne. Où trouva-t-il la force de lancer le casse-tête en direction de la Ferreuse, il ne le sut jamais. La chance voulut que l’arme trouve son objectif. La fée poussa un cri déchirant, s’effondra au sol. Un flot de sang tacha aussitôt l’herbe à l’endroit où elle était tombée. Edwin, Maître de la Maison du Blaireau et superviseur en chef des essaims, ces ateliers clandestins où travaillaient les Ferreux nuit et jour, ne serait pas content, nota Peter. Il avait abîmé la marchandise.

— Il t’en a fallu du temps, qu’est-ce que tu...

Il ne l’écoutait plus. Le flot de bile lui noya la gorge, il s’effondra au pied de la croix et vomit.

Des haut-le-cœur violents le secouèrent, il resta prostré sur le sol froid et rocailleux. Il sentit la main de Shirley lui presser l’épaule, sa voix murmurer des mots de réconfort qu’il ne comprit pas. Rien de tout cela n’avait d’importance. Il s’était sali les mains. La culpabilité, le remords, le dégoût de soi-même enflammèrent son âme. Il s’essuya la bouche à l’aide d’un mouchoir. De son côté, Shirley sortit le micro de son sac et avertit, avec une joie à peine déguisée, les autres de leur succès. Peter aurait voulu se réjouir. Prendre sa compagne dans ses bras et lui voler un baiser. En lieu et place, il s’assit près de sa victime inanimée. Plus que jamais il devait renouveler ses efforts afin que tout cela cesse. Il s’était engagé sur cette voie, il devait continuer jusqu’au bout, au détriment des sacrifices qui meurtrissaient son cœur. Que les Outrepasseurs chutent de leur piédestal, tel était son objectif. Et pour ce faire, il ne voyait qu’une seule solution : retrouver le Chasseur. À tout prix. »

Afficher en entier

L’hiver n’avait pas encore immobilisé les eaux du fleuve Léna quand, sous l’apparence d’un énorme corbeau, Snezhkaïa se posa sur la berge. Elle se métamorphosa aussitôt. Elle portait le visage d’une vieille femme solitaire, morte de froid dans son isba1, que personne n’avait pleurée ou même regrettée. Revêtir son apparence convenait parfaitement à sa situation actuelle, pensa la fée avec une pointe d’ironie. Elle aussi était seule. Ses fidèles emprisonnés, disparus. Son royaume violé par ceux qui la traquaient. Même les glaces cruelles ou les traîtres icebergs ne leur avaient pas fait rebrousser chemin. Elle seule demeurait hors de portée. Éternelle fugitive, qui sentait les chasseurs se rapprocher d’elle à chaque instant. Il leur avait fallu des siècles d’endurance et d’acharnement, de folie même, pour la débusquer de ses nombreux repaires et la contraindre à prendre la fuite. Mais ils y étaient arrivés. Snezhkaïa avait réalisé à ce moment-là que sa liberté touchait à sa fin. Aussi prenait-elles les devants. Personne ne la surprendrait, démunie et désarmée.

Afficher en entier

Il était une fois une sorcière fée, qui parvint à se faire épouser d’un souverain mortel ; ce dernier avait une fille, jeune et belle. Jalouse, la fée voulut se débarrasser de sa rivale. Elle appela donc son Chasseur, être rusé et cruel, qu’elle avait enchaîné à son service par nombre d’artifices, et lui parla en ces termes : « Entraîne-la dans la forêt et tue-la. Apporte-moi son cœur ensuite, comme preuve de ta loyauté. » La sorcière avait tout prévu, excepté deux choses : la séduction d’une jeune femme et le désir qu’il peut susciter, même dans les âmes les plus noires.

Manuscrit anonyme, fonds privé des Outrepasseurs.

Souterrains de Maupertuis,

1206

Afficher en entier

Une main squelettique émergea de la manche de la Messagère et s’empara avec avidité de la perle.

— Tu n’ignores pas les conséquences de ton geste, souffla-t-elle. Me la confier équivaut à renoncer au don d’Éternité.

— Je viens de condamner Féérie tout entière, murmura Snezhkaïa. Désormais, ils seront soumis à la même loi que les mortels : tu détiendras le droit de prendre leurs corps et d’emporter leurs âmes.

— Et que ferai-je de leur magie ? Tu sais que je ne peux l’absorber.

— Alors, fais-la disparaître ! cria la fée.

Afficher en entier

Mais Peter l'avait appris à ses dépens, rien n'était logique en ce qui concernait les Outrepasseurs. Au lieu d'une happy end, où tout le monde, hommes comme fés y auraient gagné, Niels et sa bande avaient engendré une société secrète , une cohésion formidable de sept familles qui exploitaient une richesse connue d'eux seuls. Pire encore, ils avaient maintenu le secret pendant huit siècles. Si le prix à payer ne s'était pas révélé aussi atroce, Peter aurait applaudi des deux mains face à une telle entreprise. Une partie de lui-même conservait d'ailleurs une profonde admiration pour tout ce que ses ancêtres avaient réussi à bâtir : un gigantesque empire, aussi florissant que caché aux yeux des hommes.

Afficher en entier

Jul contait avec animation un épisode de leur enfance quand un hurlement de loup leur parvint. Snezhkaïa regarda en direction du sud. Personne. Mais ils étaient là. Elle le sentait. Elle marmonna quelques jurons avant de se retourner vers son frère. Jul demeurait muet. Pétrifié sur place. Ses yeux agrandis par la terreur dévisagèrent Snezhkaïa comme s’ils ne la voyaient plus. Il lui agrippa les mains avec toute la force d’un mortel qui se noie. Elle comprit sans peine son message. Jul n’avait jamais été le plus fort dans leur duo. Il s’en remettait généralement à elle pour prendre des décisions et même s’il aimait râler, il l’avait suivie dans toutes ses aventures. Elle s’efforça de lui adresser son sourire le plus réconfortant. Elle se creusa la tête pour trouver des mots doux, qui réchauffent le cœur. Même une chanson, de celles qu’ils avaient si longtemps murmurées l’un à l’autre quand ils s’ennuyaient dans leur repaire de glace. Mais rien ne vint.

Avoir vécu aussi longtemps et être soudain démunie au moment venu... C’était d’une cruelle ironie. Un mouvement attira l’attention de la fée. Sur l’autre rive du fleuve, un renard polaire à la fourrure immaculée s’était assis et les examinait. Avec ses oreilles rondes, au bord argenté, et ses yeux noirs qui se plissaient face à la bise féroce, il aurait pu paraître inoffensif. Snezhkaïa ne se laissa pas abuser.

Afficher en entier

« [...] À ce moment, Amundsen me dévisagea.

— Je vous observe depuis notre départ.

— Et qu’en avez-vous tiré comme conclusion ? demandai-je d’un ton ironique.

— Certains hommes sont motivés par la gloire, d’autres désirent marquer de leur empreinte, aussi éphémère soit-elle, ce continent vierge. Vous ne voulez ni l’un, ni l’autre. Vous fouillez du regard ces étendues glacées, désertiques, comme si vous vous apprêtiez à y trouver votre souhait le plus cher. Alors je vous le demande : qu’êtes-vous venu chercher ici ?

Son regard clair semblait fouiller mon âme quand il chuchota :

— Ou devrais-je plutôt dire : qui cherchez-vous ? »

Journal de bord de Maximilien Richard, Maître de la Maison du Loup – expédition polaire Belgica – Hiver 1897

Sibérie, époque actuelle

Afficher en entier

Comme si un voile s’était enfin déchiré, le Chasseur perçut à cet instant le chant terrifiant qu’émettait la pierre sombre de l’artefact. Le Tombeau avait faim. Une faim intense, si douloureuse que le Chasseur sentit la nausée l’envahir. Depuis combien de temps n’avait-il plus mangé ? Enfoncé ses dents dans la chair palpitante de l’ennemi, avalé le sang qui dégoulinait dans sa gorge ? Oh, la joie du festin sous les étoiles, quand les entrailles fumantes exhalaient leur arôme à tout vent ! Le bonheur de s’endormir le ventre plein et l’estomac satisfait !

Viens en moi, l’invitait un murmure complice, et tu ne connaîtras plus jamais la faim...

Le Chasseur se réveilla in extremis, quand son talon buta sur le rebord du couvercle. Le Tombeau avait essayé de l’envoûter !

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode