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As-tu vu des ordres réussir auprès de gens qui s'aiment ?
Afficher en entierVoilà combien d'années que tu ne m'embrasses plus sur la bouche ? Tu m'embrasses pour me fermer la bouche...
Afficher en entierJe ne suis pas de celles qui se tuent, qui se ratent et qui recommencent. Mais je mourrai lentement, de désespoir, de dégoût de vivre.
Afficher en entierLes enfants se souviennent d'une peine, comme d'un drame. Et vous aussi, Georges, vous êtes un enfant. On vous casse votre jouet ; vous vous butez. Ce n'était qu'un jouet. Que suis-je, Georges ? Peu de chose. Beaucoup pour Michel. Michel a besoin de moi. Vous, vous avez ce que vous me cachiez, vous êtes chef de famille. Comment pouvez- vous comparer notre aventure construite sur du faux, un faux nom, une fausse adresse, une fausse solitude, et celle d'un être jeune qui se livre corps et âme ?
Afficher en entierMichel : Tu parles de te suicider parce que j’aime une jeune fille !
Yvonne : Mourir de honte est pire que le suicide. N’essaye pas de jouer au plus fin. Si tu aimais une jeune fille … Si tu avais à m’exposer une intrigue nette, convenable, digne de toi et de nous, il est probable que je t’aurais écouté sans colère. Au lieu de cela, tu n’oses pas me regarder en face et tu me débites une histoire dégoûtante
Afficher en entierDepuis la fin de la guerre de 1914, nombre de mères veuves avait reporté un amour abusif sur leur grand fils. Parfois, le père était encore de ce monde, mais faible et inexistant, d’où les rapports mère-fils toujours excessifs. Quand l’amour se présente au jeune homme sous l’aspect d’une autre femme, celle-ci est naturellement détestée par la mère et si cette belle personne a eu antérieurement des faiblesses pour le père… regietheatrale.com
Afficher en entier«Yvonne : La tête me tourne, j'ai fait une folie, une folie affreuse. J'ai fait...
Michel : Parle-nous.
Yvonne : Je ne peux pas. Je voudrais. Sauvez-moi ! Sauve-moi, Mik ! Pardonne-moi, Mik. Je vous ai vus ensemble, là-bas, dans le coin. Je me suis dit que je vous gênais, que je dérangeais les autres.
Michel : Maman !
Yvonne : J'ai perdu la tête. Je voulais mourir. Mais je ne veux plus mourir. Je veux vivre ! Je veux vivre avec vous ! Vous voir... heureux.»
Afficher en entierMICHEL : Dieu ! J'avais oublié... J'oublierai toujours. ( Il s'effondre, contre le lit.) Jamais je ne comprendrai. Jamais.
On sonne dans le vestibule.
Léo traverse la scène et sort par le fond à droite.
Madeleine met sa tête contre celle de Mik.
MADELEINE : Michel... Michel. Mon chérie...
LEO, elle rentre : C'était la femme de ménage. Je lui ai dit qu'ici elle n'avait rien à faire, que tout était en ordre.
RIDEAU
Afficher en entierLEO : Vous êtes très jolie, Mademoiselle.
MADELEINE : Oh ! Madame... Michel avait raison.
MICHEL : Je lui avais raconté que tu étais bossue, boiteuse, que tu louchais...
Afficher en entierYVONNE : Assassin ! Je t'empêcherai de sortir ! Je te ferai arrêter ! J'appellerai la police ! Oh ! la fenêtre ! (Elle veut se relever et courir coté public, Michel la maintient.) J'ameuterai la rue ! (Elle hurle.) Arrêtez-le, arrêtez-le !
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