Les Patrouilleurs de l'an 4003, Tome 5 : Les Marais de la mort
Auteur
- Philippe Ébly (Écrivain)
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extrait
« — Et alors ? fit Katia. C’est grave ?
— Oui. Nous risquons la panne sèche. »
La panne sèche… Ils en avaient entendu parler, bien sûr. Tous savaient que c’est une des pires choses qui puissent arriver dans l’espace. Mais aucun des quatre patrouilleurs n’avait encore vécu une telle aventure.
« On pourrait trouver la fuite et la colmater, proposa Xoni.
— Pas question ! répliqua Dogann. C’est une réparation qu’on ne peut pas faire en vol. Il faut un atelier spécial, et un équipement spécial… L’antimatière est plus dangereuse que du feu liquide. Une seule petite goutte peut te brûler complètement la main…
— Et si on alertait l’Antarès ? » suggéra Katia.
Dogann secoua la tête.
« Ça n’ira pas, dit-il. Nous sommes à seize heures de vol de l’Antarès, et nous continuons à nous éloigner. Les secours arriveraient trop tard. Non. Il faudra nous débrouiller tout seuls. »
Une auto en panne sèche s’arrête d’elle-même, et il suffit de la ranger sur le bas-côté de la route. Pour un astronef, c’est tout différent. Il vole dans l’espace, à très grande vitesse, et si l’antimatière lui manque, il n’a aucun moyen de s’arrêter… »
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Au milieu d'un brouillard orange, sur une terre mouvante, ils vont rencontrer d'étranges peuples avec qui ils sympathiseront pour tenter de se sortir de ce guêpier.
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Activité récente
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Résumé
Quand on regardait au dehors, on n'apercevait pas grand-chose. Quelques arbustes, de la mousse et des flaques d'eau, dans un bizarre brouillard orange, trouble et mouvant. On n'y voyait guère au-delà d'une vingtaine de mètres.
"Ca ressemble à une espèce de marais, observa Dogann. C'est sans doute ce qui a amorti notre chute. Reste maintenant à connaître les vapeurs qui peuvent s'en dégager..."
L'Epervier7 venait de se poser en catastrophe sur une planète inconnue et, tout compte fait, les patrouilleurs s'estimaient heureux d'être encore vivants. Mais il y avait l'atmosphère... Dogann revint à l'ordinateur et posa une question. Au bout d'une longue minute, la réponse s'inscrivit sur l'écran :
ATMOSPHERE TOXIQUE
SURVIE PROBABLE : 24 HEURES
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