Les Petites Fées de New York

nouveau, original et surprenant

Un roman fantastique irrévérencieux et désopilant à souhait. Vous ne verrez plus jamais les fées de la même manière, je peux vous le garantir !

Un ovni dans la fantasy ! Comment décrire autrement ce livre ? C'est un cocktail à base de whisky, de fées bagarreuses et d'ouverture d'esprit.

En lisant le résumé, je m'attendais à de la fantasy dans un univers moderne, branché, l'essentiel de l'histoire se situant à New York. Et pourtant, à la place d'une série américaine, je me suis retrouvée à lire les aventures écossaises et loufoques de deux fées qui insultent beaucoup trop de gens pour leur taille. C'est complètement déjanté, à la fois drôle et rempli de traits d'esprit sur le racisme, la santé aux États Unis, les sans-abris...

Un véritable ovni, qui défile à toute allure, au rythme de deux fées aussi gentilles que malhonnêtes.

Les Petites Fées est un livre que j'ai trouvé vraiment drôle, sans pour autant m'écrouler de rire à chaque page. Les personnages sont assez insupportables, même si je pense que c'est une volonté de la part de l'auteur. Le style d'écriture, quant à lui, reste très fluide, même si j'ai parfois eu du mal à suivre les passages d'un lieu à un autre.

Dans The good fairies of New York il y a des fées, évidemment, des fleurs, des clans écossais, du whisky, beaucoup de whisky même, quelques gueules de bois et du vomis qui sent bon, des champignons hallucinogènes, des animaux qui parlent, du sexe dans les buissons, du sexe dans les arbres aussi, du rock, du punk, de la musique traditionnelle, des habits troués, des cheveux colorés, des disputes, des rivalités, des malentendus, des secrets honteux, des rendez-vous arrangés, des courses poursuite, des bagarres, des rancoeurs, un grand stratège romain, une recette volée, des cœurs brisés et déçus, un amoureux éperdu, des SDF, un tyran, de l'industrialisation, des rebelles, des objets qui disparaissent et réapparaissent, des bonnes intentions pas toujours récompensées, une guerre de clans et beaucoup d'heureuses ou malheureuses coïncidences.

Dans ce livre il y a tout cela et plus encore, ce qui en fait une histoire bien barrée dont l'humour échappera probablement à ceux qui prennent tout au premier degré. Et pour les autres, ce sera certainement une belle découverte, de celles dont l'humour et la légèreté font passer en douceur, souvent entre les lignes, parfois en toutes lettres, les messages les plus graves. Car The good fairies of New York c'est surtout une histoire de marginalité, de solitude, d'isolement et d'abandon dans les grandes villes où les individus et leurs malheurs sont engloutis par la masse.

Bref, c'est à la fois furieusement drôle, délicieusement barré, irrévérencieux et terriblement touchant. Un livre qui changera à tout jamais votre vision des fées !

Livre étrange, parfois drôle, parfois pathétique. Je ne sais pas si j'aime les personnages qui sont parfois réaliste et parfois grotesque. J'aime bien le ton cru mais ca manque d'un je ne sais quoi qui rendrait ces fées un peu plus magiques.

(je trouve que Neverwhere est bien mieux dans le même style)

Quelle grave déception. Ça aurait pu marcher, ç'aurait été drôle de voir des fées rock'n'roll, complètement décalées. Mais non, à la place on a des pochtronnes en chaleur, désagréables de bout en bout, qui passent leur temps à s'engueuler et à attirer des ennuis à tout le monde, dans un orgueil mal placé qui ferait passer n'importe quel humain pour un saint, ce qui est quand même un comble.

De plus, si on passe sur l'écriture complètement insipide passant du coq à l'âne sans panneau de signalisation entre deux paragraphes dans des chapitres sans queue ni tête, l'histoire est un embrouillamini immonde. Sur fond de guerre civile en Écosse dont les enjeux sont mal posés, un foultitude de personnages, disparates et présentés pour la plupart de façon sommaire, débarque dans la ville de New York pour "aider" des humains. Les humains et leurs petites ambitions minables ne sont pas plus intéressants que les fées, en passant. Saupoudrez le tout d'un pseudo humour salace et vulgaire, et voilà, vous avez ce roman. Un déception, disais-je ? Encore un peu plus, car elle est loin l'épopée épique que vendait la quatrième de couverture...

J'ai beaucoup apprécié ce livre plein d'humour. On y retrouve des fées, bien éloignées de celle des contes de notre enfance, qui boivent du whisky et jouent du punk sur leurs violons. De plus, la narration change sans cesse de point de vue, ce qui donne énormément de rythme au récit, ainsi le roman se lit très rapidement et le lecteur ne s'ennuie jamais. Enfin, à travers les personnages des deux fées rebelles, l'auteur nous livre une satire de notre société qui n'est jamais lourde et qui ne vient pas empiéter sur le récit. En bref, ce roman est vraiment original et très rafraîchissant et les personnages de Dinnie, Kerry et Magenta sont touchants dans leur malheur.

Je n'ai malheureusement pas appréciée ce livre je n'ai même pas su le finir... Dommage car l'histoire avait lair bien.

Je n'avais qu'une hâte, c'est de terminer ce livre pour en entamer un autre. Je n'ai pas du tout aimé. Les personnages des deux fées en perpétuelles engueulades m'ont énervé. L'auteur passe sans arrêt du coq à l’âne à l'intérieur du même chapitre. Un livre sans intérêt pour moi.