Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 662
Membres
1 007 664

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par Diddha 2016-05-11T19:48:34+02:00

Eireen était allongée dans une paille crasseuse et humide, aux relents si forts que la petite fée avait tantôt pensé y perdre l’odorat tant cette odeur pestilentielle lui était devenue commune. Ses paupières restaient statiques, asséchées comme des papillons flétris dans leurs cocons ; elle ne ressentait plus aucune douleur de ce corps anormalement maigre et décharné. Seule sa cage thoracique s’écartait encore de quelques millimètres pour laisser passer quelques gouttes d’air rance jusqu’à ses poumons mourants. Un ultime soubresaut agita faiblement son système nerveux, faisant à peine crisser la paille sous son petit corps. Elle sentit la vie quitter son être, elle qui avait jusque-là tant espérer que quelqu’un viendrait la délivrer des geôles sombres et crasseuses du palais de la Terre des Fées. Jusqu’à la fin, elle s’était imaginé les images bienveillantes de Théodran, son père de cœur, et de Luce, la jeune humaine de qui elle s’était si vite attachée, franchir les portes de ces oubliettes, descendre les marches menant aux cellules et faire sauter les barreaux solides de leurs gonds. Mais cela faisait bien longtemps que plus personne n’était descendu. Pas même les guerrières amazones de la reine, qui avaient subitement cessé de lui apporter de quoi manger et boire. Elle ne savait pas combien de temps elle avait attendu dans la moiteur de ces sous-sols, seule et délaissée de ses bourreaux.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Diddha 2016-05-11T19:46:56+02:00

Il se détourna d’elle pour continuer le travail qu’il avait commencé avant son intrusion et s’installa à une table où l’attendait une broderie à perles qu’il continua sans s’inquiéter de la présence de l’humaine. Vanhi le suivit et s’assit en face de lui.

- Premièrement, je ne suis pas la « princesse » ! grogna-t-elle. Deuxièmement, je suis venu sur les conseils de Lilith. Elle dit te connaitre et aussi que tu es quelqu’un de fiable.

Il leva un sourcil sans la regarder, attentif à son aiguille.

- J’ai besoin de tes services.

- Je t’arrête tout de suite, lança-t-il en posant son ouvrage. Qu’y gagnerais-je à aider de quelque façon que ce soit l’humaine du dynaste, à part peut-être risquer ma vie ?

- Pourquoi y risquerais-tu ta vie ?

- Il est évident qu’il n’est pas au courant que tu te promènes dans les rues malfamées du château, seule, avec ton goût ferreux de chair humaine et ton sang de jouvencelle si parfumé ! T’adresser la parole, c’est déjà prendre le risque de me faire arracher la langue par ce fou d’humain qui nous gouverne. Alors t’aider…

- Caliel ne t’arracherait jamais la langue, maugréa-t-elle.

- Bien sûr…

- Bon, reprit-elle, agacée. J’allais te proposer quelque chose de plus précieux que l’or et la soie contre ton aide, mais soit.

Elle fine mine de partir, mais le jeune vampire l’arrêta.

- Pour simple information, qu’est-ce que tu avais à me proposer ?

Vanhi sourit et se retourna.

- Mon sang.

- Ton sang ? Il éclata de rire. Tu crois vraiment que je souhaite périr dans d’atroces souffrances, c’est ça ? Plutôt m’enfoncer cette aiguille dans l’œil que de consentir à planter mes dents dans ton joli cou de brindille !

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode