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— Tu es belge, non ?

Caradoc acquiesça.

— Je me disais bien que ça puait le poisson.

Les autres Brigantes ricanèrent. Caradoc rougit, mais détourna les yeux du guerrier.

— Je me suis tapé une Belge, un jour, poursuivit le Balafré. Ça m’a coûté un sou. Tu lui ressembles, c’était peut-être ta mère ?

Gwalchmai saisit le bras de Caradoc par-dessus la table, juste au moment où le Brigante portait la main à son épée.

— Il y a des chances pour que ce soit elle, en effet, dit Gwalchmai à voix basse. Dans mon souvenir, sa mère adorait les animaux.

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— Pourquoi pas ?

— Parce que cela ne mènerait à rien. Tu mourrais avant même d’arriver à trois pas d’Eldared. Réfléchis, mon vieux ! Aquila n’attend pas le retour du roi avant le printemps, et il ne sera pas préparé. La première chose qu’il verra apparaître en provenance du nord sera l’armée de Deicester et tous les alliés qu’Eldared aura réussi à trouver. Ils prendront Eboracum, et ce sont les traîtres qui vaincront.

— Mais on doit retrouver le corps du roi, dit Gwalchmai. On ne peut pas le laisser aux corbeaux, ce n’est pas convenable.

— Et puis imagine qu’il ne soit pas encore mort, suggéra Caradoc. Je ne me pardonnerais jamais de l’avoir abandonné.

— Je sais ce que vous ressentez, et j’ai beaucoup de peine moi aussi. Mais je vous supplie de mettre vos émotions de côté et de faire confiance à la logique romaine. Oui, on pourrait enterrer le roi, mais qu’adviendrait-il d’Eboracum ? Vous croyez vraiment que le spectre de notre monarque nous remercierait d’avoir fait passer son cadavre avant le destin de son peuple ?

— Et s’il est toujours vivant ? insista Caradoc.

— Il est mort, tu le sais bien, répondit Victorinus avec tristesse.

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  — Tu sais ce qu’on dit, Uther ? Qu’il existe deux principes absolus chez les rois : l’étendue de leur colère et l’étroitesse de leur gratitude. Ne me charge ni de l’une, ni de l’autre.

— Ni même de l’amitié ?

Prasamaccus posa la main sur l’épaule du prince. Uther eut, à raison, le sentiment que ce geste touchant ne se reproduirait plus jamais.

— Mon seigneur, je crois que les rois n’ont pas d’amis, seulement des partisans et des ennemis. Le secret, c’est d’arriver à distinguer qui est qui.

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Je vais rester quelque temps. Mais j’ai l’impression que nous retenons la mer avec une barrière de glace… et que l’été sera bientôt là.

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Soudain, une pensée désagréable le frappa. Ils se trouvaient dans un univers inconnu. Et si c’était celui des Atrols et autres démons ? En se remémorant les champs cultivés, une partie de ses craintes se dissipa. Des démons qui cultivaient des champs, c’était tout de suite moins impressionnant.

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— [...] Dis-moi, comment allons-nous rentrer ?

— Aucune idée.

— C’est étrange, j’étais sûr que tu dirais ça. Sais-tu où nous sommes ?

— Je crains que non.

— J’aurais dû devenir diseur de bonne aventure. Je commence à savoir ce que tu vas répondre avant même que tu ouvres la bouche.

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— On ne gagne jamais rien à débattre avec une femme, murmura Prasamaccus. Elles ont toujours raison, je m’en suis rendu compte dans mon village. Il ne te reste plus qu’à aller t’excuser auprès d’elle.

— Pourquoi donc ?

— Pour lui avoir démontré qu’elle avait tort.

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— Tu viens de dire qu’il y avait des milliers de mondes à l’intérieur des Brumes. Comment savoir par où commencer ?

— L’épée et toi êtes liés. On prendra un chemin au hasard et on verra où il nous mènera.

— Tu m’excuseras, mais ta suggestion ne me paraît pas franchement optimiste.

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— Dis-moi, quel est le principe du combat à l’épée ?

— Tuer son adversaire.

— Non. C’est ne pas être tué par son adversaire. C’est rare qu’un bon combattant baisse sa garde. C’est parfois nécessaire, surtout quand tu te rends compte que ton ennemi est plus doué que toi, mais en général mieux vaut éviter de prendre un tel risque.

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Prasamaccus réfléchit à sa situation délicate : que pouvait bien faire un chasseur sans monture, avec seulement deux flèches, sur une terre qui n’était pas la sienne ? Il n’avait pas d’argent, ni le moindre espoir qu’on lui vienne en aide. Et il avait faim. Il soupira et se demanda quel dieu était en colère contre lui aujourd’hui. Toute sa vie, on lui avait répété que les dieux ne l’aimaient pas. Sa blessure à la jambe en était la preuve, disait-on. La seule fille qu’il ait jamais aimée avait succombé à la variole. Prasamaccus ne lui avait pas déclaré sa flamme mais, malgré cela, dès qu’il avait ressenti de l’affection à son égard, elle avait été terrassée par la maladie. Il leva ses yeux bleu clair vers les cieux. Il n’était pas fâché contre les dieux. Comment pourrait-il l’être ? Il n’avait pas à remettre en question leurs appréciations. Pourtant, il se dit qu’il serait agréable de savoir au moins qui le tenait en si piètre estime.

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