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Les questions théologiques les plus épineuses sont à mes yeux les problèmes les moins inquiétants parce qu’elles trouveront toutes leur solution dans l’autre monde et qu’en attendant on peut sans risque les mettre de côté.

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Il faisait grand jour maintenant, un jour brumeux, et le temps n'était guère plus chaud qu'à minuit. Il frissonnait. Il se rendit compte qu'il ne portait que sa camisole. Qu'était-il arrivé à son manteau, il ne s'en souvenait plus. Ou bien la brume s'épaississait ou bien quelque chose d'étrange lui affectait les yeux, car il ne distinguait plus les enfants de l'autre côté de la clairière. Il voulut se lever pour aller les rejoindre, mais ses jambes ne lui obéissaient plus. Au bout d'un moment, un faible soleil finit par percer et peu après l'ange arriva.

Il traversait la clairière, venant de l'est, vêtu d'un long manteau d'hiver, de laine vierge presque blanche. Il le regarda approcher sans surprise ni curiosité car il avait dépassé le stade de l'émerveillement ou de la peur. Il suivait la créature d'un œil vide et sans émotion : son visage ovale était encadré d'une somptueuse chevelure sombre et son manteau lui dissimulait les pieds, si bien qu'elle aurait pu glisser sur les feuilles mortes. Elle s'arrêta devant lui ses yeux d'or pâle parurent voir dans son âme : comprendre sa souffrance. Tom eut l'impression d'avoir déjà vu ce visage familier dans une église tout récemment. Puis la créature ouvrit son manteau. Dessous, elle était nue. Elle avait le corps d'une femme d'une vingtaine d'années, avec une peau pâle et des boutons de seins roses. Tom croyait depuis toujours que les anges avaient un corps absolument glabre, mais ce n'était pas le cas.

Elle mit un genou en terre devant lui et, se penchant, elle l'embrassa sur la bouche. Il était trop assommé par les chocs précédents pour en éprouver le moindre étonnement. Elle le repoussa doucement pour l'obliger à s'allonger sur le dos, puis elle écarta son manteau, et pressa son corps nu contre celui de Tom. Au travers de sa camisole, il sentait la chaleur de sa peau. Au bout de quelques instants, il cessa de frissonner.

Elle prit dans ses mains le visage barbu de Tom et l'embrassa encore, avidement, comme quelqu'un qui boit de l'eau fraîche après une longue journée sèche. Puis elle prit les mains de Tom et les posa sur ses seins. Dans un réflexe, il les pressa. Ils étaient doux et tendres, les boutons se durcirent sous ses doigts.

L'idée lui vint qu'il était mort. Le ciel n'était probablement pas ainsi, il le savait mais peu lui importait. Cela faisait des heures qu'il avait perdu tout sens de la réalité. Le peu de raisonnement qu'il lui restait avait disparu et il laissa ses sens prendre le dessus. Il se tendit, se pressant contre cet autre corps, puisant de la force dans sa chaleur et sa nudité. Elle écarta les lèvres et darda une langue agile dans sa bouche, cherchant sa langue à lui. Il réagit ardemment.

Un instant, elle s'écarta de lui. Il la regarda, abasourdi, remonter les pans de sa camisole jusqu'à la hauteur de sa taille, puis elle le chevaucha. Sans le quitter des yeux, elle se pencha vers lui, et il hésita ; puis il se sentit la pénétrer. Une sensation si grisante qu'il crut éclater de plaisir. Elle bougea les hanches tout en lui souriant, couvrant son visage de baisers. Au bout d'un moment elle ferma les yeux et se mit à haleter, et il comprit avec une fascination ravie qu'elle perdait tout contrôle. Elle poussait des petits cris, remuait de plus en plus vite, et son extase l'émut jusqu'au plus profond de l'âme si bien qu'il ne sut plus s'il avait envie de pleurer de désespoir, de crier de joie ou d'éclater de rire. Puis une explosion de plaisir les secoua tous les deux comme des arbres dans la tempête, encore et encore ; jusqu'au moment où enfin leur passion s'apaisa et où elle s'effondra sur sa poitrine.

Ils restèrent ainsi un long moment. La chaleur de ce corps le réchauffait. Il sombra dans une sorte de somnolence. Ce fut bref, plus une rêverie qu'un véritable sommeil. Mais quand il ouvrit les yeux son esprit était clair.

Il regarda la belle jeune femme allongée sur lui et il sut aussitôt que ce n'était pas un ange mais Ellen, la femme hors-la-loi qu'il avait rencontrée dans cette partie de la forêt le jour où on lui avait volé le cochon. Elle le sentit remuer et elle ouvrit les yeux, le regardant avec un mélange d'affection et d'inquiétude.

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Tom la regarda avec curiosité. Jeune, une dizaine d'années de moins que Tom, elle était penchée sur Martha. Sa courte tunique de cuir révélait des membres hâlés et souples. Elle avait un joli visage, avec des cheveux châtain foncé qui formaient une pointe sur son front. Tom éprouva un élan de désir. Puis elle leva les yeux vers lui et il sursauta : elle avait des yeux au regard intense, d'une couleur de miel doré inhabituelle qui donnait à tout son visage une sorte de magie, et il eut la certitude qu'elle devinait ce qu'il pensait.

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Il prit un rythme qui bientôt fit naître dans le corps d'Aliena une vague de plaisir. A chaque assaut, elle sentait leurs corps s'emboîter, leurs poitrines se toucher. Le souffle de Jack était brûlant. Aliena s'agrippa à son dos musclé. Ses halètements réguliers devinrent des cris. Elle plongea les mains dans sa chevelure qui séchait en boucles indisciplinées, attira sa tête vers elle. Elle lui embrassa très fort les lèvres, puis sa langue pénétra dans la bouche de Jack comme le sexe du jeune homme pénétrait en elle. Un tourbillon de plaisir lui fit perdre la tête. Son plaisir monta, grandit inexorablement et, incapable de retenir le flot de jouissance qui la submergeait, elle se laissa emporter par le spasme qui la secoua, si violent qu'elle en cria de bonheur. Les yeux dans ceux de Jack, elle dit son nom, puis une autre vague l'enleva. En même temps, elle sentit le corps de Jack se convulser, il eut un gémissement rauque et elle sentit un jet saccadé l'inonder. Il fallut longtemps pour que la sensation brûlante commence à s'atténuer. Peu à peu sa tension se relâcha et elle ne bougea plus. Les yeux fermés, elle sentait le poids de Jack sur elle, ses hanches dures contre les siennes, sa poitrine écrasant la douceur de ses seins, sa bouche contre son oreille, ses doigts noués dans ses cheveux. Si c'était ainsi entre un homme et une femme, pensa-t-elle dans une demi-inconscience, c'est peut-être pourquoi les maris et les femmes s'aiment si fort.

Le souffle de Jack devint léger et régulier, son corps se détendit. Il s'endormit.

Elle tourna la tête pour l'embrasser. Elle voulait qu'il reste là, endormi sur elle pour toujours.

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Spoiler(cliquez pour révéler)Ce fut le dernier crime de William. Venu se réfugier à Shiring, il avait été arrêté par Tommy sous l'accusation de sacrilège. Le tribunal de l'évêque Philip l'avait bientôt reconnu coupable. Jamais en temps normal on n'aurait osé condamner un shérif, car c'était un officier de la couronne. Mais, dans le cas du meurtre de Becket, personne, pas même le roi, n'aurait osé, au contraire, défendre un des assassins.

William allait connaître une triste fin.

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Nous allons raconter notre histoire dans chaque ville et village d'Angleterre. Nous montrerons aux gens l'épée qui a tué saint Thomas. Nous leur ferons voir les taches de sang sur ses vêtements ecclésiastiques. Nous pousserons une clameur d'indignation qui se répandra à travers la chrétienté, oui, et même jusqu'à Rome. Nous dresserons l'ensemble du monde civilisé contre les barbares qui ont perpétré ce crime horrible, blasphématoire !

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- Payez-nous d'abord et tuez-moi ensuite, lança-t-il. Peut-être que l'on vous pendra pour cela, peut-être pas ; mais vous mourrez tôt ou tard. Moi je serai au paradis et vous irez en enfer.

Le ricanement se figea sur le visage de William qui devint très pâle. Tom s'étonna : qu'est-ce qui avait effrayé le garçon ? Sûrement pas de lui avoir parlé de pendaison : un seigneur ne courait guère le risque d'être pendu pour le meurtre d'un artisan. Craignait-il l'enfer ?

Ils se dévisagèrent quelques instants. Tom vit avec stupéfaction, puis soulagement, l'expression de colère et de mépris de William se dissiper pour céder la place à l'angoisse. Le jeune homme prit une bourse de cuir à sa ceinture et la lança à son écuyer en disant : "Paye-les."

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Walter, son valet, l'escortait. Quand William avait atteint douze ans, Walter, devenu son maître d'armes, lui avait enseigné à monter, à chasser, à manier l'épée et à lutter. Aujourd'hui son valet, son compagnon et son garde du corps, Walter était aussi grand que William, mais plus large, avec une carrure redoutable. De neuf ou dix ans plus âgé, assez jeune pour aller boire et courir les filles, mais assez vieux pour tirer le jeune homme du pétrin si cela s'avérait nécessaire, il était aussi son plus proche ami.

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Il (Jack) la (Aliéna) vit aller jusqu'à une maison, prendre une clé pendue à une courroie autour de son cou et ouvrir la porte.

Elle habitait là !

Voilà qui changeait tout.

Soudain, la perspective de quitter la forêt pour habiter Kingsbridge ne lui parut plus si terrible. Il verrait la Princesse chaque jour. Cela composerait bien des choses.

Il resta planté là, à observer la porte, mais elle ne réapparut pas. Il ne voulait pas bouger. Il se sentit empli d'une émotion nouvelle. Rien ne lui semblait plus important, sauf la Princesse. Il ne pensait plus qu'à elle. Il était ensorcelé. Il était possédé.

Il était amoureux.

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La fille tourna ses yeux dorés au regard hypnotique vers les trois étrangers, le chevalier, le moine et le prêtre; puis elle prononça sa malédiction, lançant les mots terribles d'une voix claire: "Je vous maudis par la maladie et le chagrin, par la faim et la douleur; votre maison sera consumée par le feu et vos enfants périront sur l'échafaud; vos ennemis prospéreront et vous vieillirez dans la tristesse et le regret pour mourir dans l'horreur et l'angoisse…"

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