Commentaires

Je m'attendais à une lecture plus jeunesse, plus légère mettant en avant la relation entre les chevaux et les humains. Cependant, j'ai été agréablement surprise par les thèmes profonds abordés dans ce roman, tels que la maltraitance animale, la discrimination, l'écologie, le pouvoir et la quête de reconnaissance.

Le début du roman m'a intrigué, j'ai aimé la relation entre Vania et Carmène, leurs objectifs communs pour devenir chasseurs, mais j'ai été déçu par la réaction excessive de cette dernière face à sa situation, surtout compte tenu du soutien constant de Vania... La chasse qui s'ensuit est à la fois passionnante et perturbante. J'aime les chevaux, la façon dont ils sont capturés m'a touché, je me suis douté que la suite de l'aventure n'allait pas être une partie de plaisir pour ces chevaux élémentaires appelé Aefas.

La deuxième partie révèle la maltraitance des Aefas et la montée de la rébellion, ce côté dystopique m'a particulièrement plu. Malgré une fin prévisible, j'ai été entraîné par l'aventure de Vania et son équipe pour éveiller les consciences. Le roman oscille entre des moments sombres et émouvants, mais aussi des moments doux, drôles et bienveillants avec les amis de Vania. J'ai particulièrement apprécié le personnage d'Antilope et j'aurais aimé en apprendre davantage sur elle. Une suite explorant d'autres cités et développant les personnages serait intéressante.

En résumé, une découverte formidable qui me pousse à explorer d'autres œuvres de cet auteur.

J’ai passé un super moment en compagnie de notre chasseuse louve. L’univers est très bien construit, les personnages sont attachants et certains détestables.

Un moment de lecture sympathique, je pense que si je l'avais lu plus jeune je l'aurais encore plus apprécié.

L'univers est original, l'auteure donne assez vite les informations pour que l'on puisse s'immerger dans son monde. La plume est fluide, j'ai particulièrement aimé les passages de voile dans le désert.

Un bémol (très personnel) : je trouve que les évènements vont parfois un peu trop vite et par conséquent j'ai eu du mal à m'attacher à certains personnages secondaires (et donc à me sentir impliquée émotionnellement sur certaines scènes). Mais pour les amateurs de rythme dynamique, ça ne sera pas un problème ^^.

J'ai aimé qu'au-delà de la base "adolescents + chevaux surnaturels", l'auteure aborde des notions plus sombres comme l'absence d'éthique face à l'attrait de la productivité, le thème du lanceur d'alerte, la corruption des pouvoirs, la maltraitance animale.

N'hésitez pas à vous faire votre propre avis :-)

Très bon roman d’aventure. Très bien écrit.

Les thèmes abordés : le deuil, la maltraitance animale, les magouilles politiques, sont durs, mais bien développés.

Les romans de cette auteure sont souvent sombres, mais éclairés par ses héros, les personnages secondaires et l’espoir, qui en ressortent.

Une histoire qui donne clairement envie de découvrir les plaines du vent. J'ai connu Lucille en lisant la cité des sang-pur et je peux vous dire que j'ai été impressionnée par l'évolution de son écriture en lisant ce livre. J'ai aimé découvrir les aefas, des chevaux magiques permettant aux humains d'avoir des ressources pour vivre. Si au début, on s'attend à un univers merveilleux, il n'en est rien. Plus on avance dans l'intrigue, et plus les thèmes abordés sont durs. J'en ai même eu les larmes aux yeux à un moment. Si vous aimez les histoires avec une grosse cuillerée d'aventure et d'amitié, un soupçon d'amour et du suspens jusqu'au bout, alors je vous conseille ce livre ! Un univers hyper bien construit et qui a sa place dans le genre fantasy !

Il s'agit de la 2e série que je découvre de l'autrice dans le genre de la fantasy. LPDV m'a d'abord attirée pour l'aspect assez mystérieux de son univers et le mélange SF-Fantasy proposé. Comme pour la Cité des Sang-Pur, ça a été une lecture fluide et sympathique. À mes yeux, on reste sur un récit "léger" en termes d'enjeux, de personnages et d'histoire. Si j'ai apprécié le world-building pour sa créativité et son ambiance charmante, le scénario à proprement dit reste convenu et prévisible. On est sur une histoire de révolte et de changements au sein de la société sur fond de dénonciation du traitement et de l'exploitation des animaux, mais aussi d'écologie et de discrimination. Même si c'est plutôt "facile" dans la construction et le dénouement, ça fait le job et nous permet d'explorer différentes facettes du lore des Plaines du Vent. Concernant les personnages, j'ai bien aimé Vania, même si je l'ai trouvée assez convenue, comme le scénario. Sa relation avec Carmène est celle que j'ai trouvé la plus intéressante du récit, même si j'étais sur mes réserves au début à cause d'un différend incompréhensible de prime abord. Cette relation prend de l'épaisseur au fil du récit, ce qui est bien joué au vu du devenir de l'un des personnages. Le personnage masculin, dont j'ai oublié le nom oups, ne m'a pas spécialement marquée. Je ne lui ai pas trouvé d'attrait particulier, c'était un personnage comme un autre à mes yeux… Sa relation avec Vania ne m'a guère convaincue. Les personnages secondaires étaient plus intéressants à mes yeux, car plus nuancés et imprévisibles. Des personnages assez divers et aux torts que l'on retrouve sans problème dans une société actuelle.

Concernant l'écriture, elle était suffisamment riche pour nous plonger dans les plaines venteuses comme dans la ville de Cascada. Plutôt simple et fluide, mais pas pauvre ou peu recherchée.

Dans les Plaines du Vent, les Chasseurs traquent les Aefas, ces chevaux élémentaires indispensables au fonctionnement des Cité-Etats.

Vania est sur le point de devenir chasseuse d'Aefas. Ce n'est pas son rêve mais pour l'honneur de sa famille et être avec sa meilleure amie, Carmène, qui en a toujours rêvé. Cependant cet honneur exige des sacrifices. Vania doit abandonner son nom et sa chance d'être mère pour toujours, car il n'y a pas de retour possible.

Quelques jours après son intronisation, Vania se voit confier sa première mission auprès de Carmène. En arrivant à trouver l'Aefas, elles découvrent avec surprise que ce cheval est Aefas originel, possédant les quatre éléments. Sa capture pourrait les inscrire dans l'histoire. Mais cela pourrait aussi mettre à jour des secrets qui se cachent sous le dôme de leur ville.

Très bonne lecture, j'ai dévoré cette histoire en une journée. Vania, qui veut juste une vie simple avec les gens qu'elle aime, se retrouve empêtrée dans les manipulations politiques de sa ville et elle tombe sur un secret qui va détruire tout ce qu'elle penser savoir. J'ai beaucoup aimé Vania même si j'ai trouvé quelque incohérence entre ses actes et sa personnalité. Par contre, j'ai été un peu déçu du peu de passage avec les Aefas. Lorsque j'ai lu le résumé, je pensais que Vania serait en contact presque permanent avec les Aefas mais au final elle ne fait que les capturer ensuite, plus aucun contact. L'univers est bien développé, c'est une très bonne histoire que je recommande

Original.

Ce livre nous transporte dans un univers inédit : les Aefa, les Chasseurs, le désert, ...

Je n'ai toutefois pas été conquise, j'ai trouvé les personnages peu attachants, décrits de manière un peu froide. Quant à l'histoire, je pensais que l'Aefa Originel était une espèce de Dieu; dès lors comment expliquer ce qui lui arrive ?

Bref, j'ai trouvé ce livre orignal mais pas assez abouti à mon goût.

J'ai adoré l'univers créé par l'auteur.

La plume est telle que je me suis retrouvée très facilement dans les Plaines du vent.

Il y a l'amitié.

Vania et Carmène sont comme deux sœurs, prêtes à choisir leur destin ensemble. Et si un évènement tragique survient très rapidement, cette amitié reste un élément central du roman.

Il y a la cause animal.

Elle y est extrêmement bien défendue. L'auteur arrive, par ses chevaux légendaires, à nous montrer les horreurs que des animaux peuvent subir sous le joug des hommes. Si les Aefas sont imaginaires, les tortures sont malheureusement parfois trop réelles...

Le sujet est sensible puisqu'il est aussi un point central du roman.

Il y a les mensonges d'un gouvernement, corrompu, avide de pouvoir...

Une dystopie qui a du sens, avec une accroche inédite.

J'ai commencé à le lire tranquillement, mais une fois le point de non retour dévoilé dans le livre, je n'ai plus décroché !

J’avais adoré la duologie La cité des Sang-Pur de la même auteure. Donc j’ai évidemment craqué pour ce nouveau roman, en version reliée s’il vous plait !

Le concept de l’univers

Le récit s’ouvre sur un petit chapitre qui nous présente l’univers du roman ainsi que la légende de sa création. On est donc sur un décor aride, à base de plaines et de villes cachées sous terre pour survivre, parcourue par des entités magiques.

Celles-ci prennent la forme de l’élément qu’elles maitrisent (eau, feu, air ou terre) ou se matérialisent sous forme d’un cheval. Cette idée m’a beaucoup plu car elle est peu utilisée en fantasy Young Adult, elle m’a un peu rappelé la façon dont peuvent être représentés les djinns de la mythologie arabique dans certains romans.

L’univers, bien qu’original, est très simple à appréhender et on comprend rapidement le fonctionnement de la cité où vit l’héroïne et le rôle qu’elle est censée y jouer.

Les Chasseurs

Dans les cités des Plaines du Vent, les Chasseurs sont à la fois les stars et les explorateurs. Ils capturent les aefas pour que ceux-ci puissent ensuite fournir aux villes l’énergie nécessaire à leur fonctionnement (ce sont un peu les éoliennes locales).

Seulement, capturer des créatures magiques et pas toujours matérielles n’est pas évident, d’où les années de formation et le fait que les chasseurs dédient leur vie à leur métier. Un peu à la manière des Factions dans Divergente, ils renoncent à leur identité et leur famille pour intégrer leur caste.

Le roman commence à quelque jour de ce grand évènement pour Carmène et Vania, qui sont prises de doute à l’approche de la date fatidique. J’ai beaucoup aimé la façon dont sont décrits les liens de Vania avec sa famille et le mélange de mélancolie et tristesse que ressent notre héroïne alors qu’elle s’apprête à leur dire au-revoir.