Les Plus Beaux Jours de nos vies

Je lis Lucy Diamond lorsque j'ai besoin de retrouver foi en l'humanité et dans la notion de famille. Et Les plus beaux jours de nos vies répond exactement à cette demande. Je me suis, comme toujours, énormément attachée aux personnages. Chacun doit se déconstruire pour se reconstruire, faire face à sa propre culpabilité pour retrouver goût à la vie dans le cadre d'un deuil. Alors, oui, c'est utopiste. Mais qu'est-ce que ça m'a fait du bien ! C'était parfait pour cette semaine où mon corps ne suivait pas comme je l'aurai voulu, et idéal à terminer sur le chemin des vacances.

Ma chronique complète est dispo ici : https://sorbetkiwi.fr/index.php/les-plus-beaux-jours-de-nos-vies-de-lucy-diamond/

J’ai découvert la plume de Lucy Diamond avec sa belle saga The Beach Café. J’avais bien aimé sa plume et j’avais passé un agréable moment de lecture. Sans plus! Toujours est-il que je n’avais aucune attente envers ce nouveau roman.

Je trouve la couverture très jolie et le titre m’a donné l’impression que j’allais lire un bon roman feelgood. Et ce fut effectivement le cas! Pas du tout dans le sens où je l’avais imaginé. La mise en place du contexte et des personnages est très sombre. Le deuil de Leni vient jeter un voile de tristesse sur le récit. De plus, rapidement après les funérailles, la famille se divise et chacun vit sa tristesse à sa façon, seul dans son petit coin.

Il y a Alice qui essaie de retracer les derniers jours de vie de Leni. Un peu comme si elle voulait faire un pèlerinage. Will décide de tout quitter et part pour la Thaïlande. Béatrice, la maman, décide de se confier à une diseuse de bonne aventure et Tony, le père, prend la décision qu’il est temps de reformer la famille, lui qui les a quittés plusieurs années auparavant.

Nous suivons donc tous ces membres de la famille McKenzie et par moment, je ressentais tellement leur tristesse! L’auteure a un formidable talent pour écrire les événements ainsi que les émotions que vivent les personnages. Je me sentais comme un membre de la famille McKenzie. Un peu comme si moi aussi je venais de perdre Leni.

Le deuil est abordé sous différentes facettes. Malgré le sujet qui est lourd, j’ai trouvé que le roman était très lumineux. Évidemment, j’ai eu les larmes aux yeux à quelques reprises car l’auteure rend le tout très émouvant. Comme je le mentionnais précédemment, sa plume permet de transmettre avec efficacité les émotions que vivent tous les membres de cette jolie famille.

Ce n’est pas facile d’aborder le deuil et de laisser voir la lumière au bout du tunnel. La finale est remplie de petites joies et de soleil. Je me suis tellement attachée aux personnages, que j’ai ressenti une petite tristesse en refermant le livre. Ce fut un roman bouleversant et j’ai vécu plusieurs émotions en le lisant. Un joli et petit coup de cœur pour ce feelgood!

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