Les Plus qu'Humains

Les Plus qu'Humains : Une exploration fascinante de l'humanité et de ses limites

Theodore Sturgeon nous invite dans un univers où l'humanité n'est plus une donnée immuable, mais un potentiel à redéfinir. À travers l'histoire de Tousseul et de son étrange famille, l'auteur explore les notions de famille, d'identité et d'évolution, offrant une vision à la fois poétique et troublante de ce que signifie être humain.

Ce qui fonctionne à merveille :

Une originalité déconcertante : Le concept de "plus qu'humains" est audacieux et ouvre des perspectives infinies sur les possibilités de l'évolution humaine.

Des personnages attachants et complexes : Tousseul, avec sa naïveté et sa bonté, est un personnage touchant. Les autres membres de la famille, chacun avec ses particularités, apportent une richesse inattendue à l'histoire.

Une réflexion profonde sur l'humanité : Le roman pose des questions essentielles sur la nature de l'homme, la place de l'individu dans la société et la quête du bonheur.

Une écriture fluide et poétique : Sturgeon manie la langue avec élégance, créant une atmosphère onirique et envoûtante.

Quelques réserves :

Un rythme parfois inégal : Certaines parties du roman peuvent sembler un peu lentes, notamment lors des descriptions de la nature.

Une fin ouverte : La conclusion laisse planer un certain mystère, ce qui peut dérouter certains lecteurs.

En conclusion, "Les Plus qu'Humains" est un roman de science-fiction qui dépasse largement le genre. C'est une œuvre humaniste et poétique qui invite à une réflexion profonde sur notre condition. Bien que quelques longueurs puissent être décelées, l'originalité du concept et la beauté de l'écriture en font une lecture incontournable.

J'ai eu beaucoup de mal à me plonger dans cette lecture, j'ai trouvé le récit long. J'ai fini par abandonné à la moitié.

Je n'ai pas vraiment accroché, que ce soit aux personnages ou à l'histoire, vraiment alambiquée... dommage, car l'idée de départ était originale.

Un livre au concept très original, mais qui n'est pas des plus simples à suivre. Pendant une longue partie du livre, il est difficile de déterminer le but véritable de l'histoire. On s'égare parmi des personnages qui apparaissent, disparaissent, reviennent, des points de vue différents, diverses intrigues ; on peut perdre le fil. Mais à la fin, on commence à y voir plus clair.

On s'interroge sur cette prochaine évolution potentielle de l'homme, l'Homo Gestalt, différentes entités ne formant qu'une seule, de la même manière que les bras, les jambes, la tête, etc. forment le corps. On suit plusieurs personnages au fil des années, leur évolution, en particulier le groupe de personnes qui forme l'Homo Gestalt.

Le style d'écriture est également particulier. Des répétitions, parfois des phrases sans verbes ; mais cela donne un certain aspect dynamique qui est intéressant.

Oeuvre phare d'un très grand écrivain, les Plus qu'humains s'avère aujourd'hui assez ardu à apprécier. Est-ce une traduction aux termes désuets ou un style direct nuancé de visions plus poétiques et de nombreuses introspections ? Difficile à dire. Le fait est qu'il m'a beaucoup moins passionné que Cristal qui songe, malgré une entame rappelant par bien des égards cette affection si particulière que démontre l'écrivain pour les "freaks", cette tendresse pour les laissés pour compte qui détiennent, en outre, des pouvoirs terrifiants pouvant les placer au-dessus de l'humanité qui les rejette, les hait ou les craint.

Mais ce sont les nombreuses ellipses auxquelles l'auteur fait appel pour introduire le suspense et laisser le lecteur dans l'expectative qui déroutent et font perdre quelque peu le fil d'une lecture elle-même chaotique où l'on suit en parallèle les tribulations d'un Idiot télépathe, d'une jeune femme cloîtrée par un père bigot, d'une jeune télékinésiste s'ennuyant chez elle et d'un SDF qui finira par être sauvé par un groupe d'enfants prodiges vivant en marge, avant de devenir leur leader.

Le récit saute de l'un à l'autre, s'attarde parfois et change abruptement de point de vue comme de temps, passant allègrement du présent de narration au passé. La souffrance, la détresse, les interrogations de ces êtres marginaux est bien réelle, et particulièrement mise en valeur, mais décomposée entre ces épisodes et ces interludes, ces dialogues chez un psychiatre habile et perspicace et ces monologues intérieurs. Quelque chose de plus grand est suggéré mais d'une façon étrangement maladroite, cette notion d'une évolution de l'espèce humaine, implacable et irrésistible mais qui engendrerait fatalement répressions et violences. A l'heure où le public a fini par être saoulé par les productions Marvel à grand spectacle et où les mutants (X-Men et consorts) abondent en tant que héros mal-aimés et incompris (Sense 8 chez les adultes, les Nouveaux Mutants au cinéma actuellement), le destin de ces enfants prodigieux ne peut guère surprendre. Seul le traitement de ces êtres hors normes changera la donne, pour peu qu'on s'y laisse prendre. Sturgeon mérite toujours son statut, mais ses textes ont forcément perdu beaucoup d'impact.

Un des livres SF qui m'a le plus marqué !

Et si le devenir de l'homme, se basait sur l'union entres les êtres ?

Si le manque d'intellect se comblait par l'expérience et avec la rencontre de gens, certes spectaculaires, mais à l'écoute, aimant de votre personne ?

Ce livre y répond.

L'être un peu simple, un peu idiot, s'appele Tousseul. La société le force à la sollitude, le rejète. Lui occupe l'ennui en errant sur les routes.

Sa vie va changer aux contacts d'enfants. Tous ont une particularité. Tous ont de l'amour à revendre.

Jennie, aux dons de télékinésie, Beany et Bonnie, les jumelles, capables de se téléporter, et Bébé, ce petit mongolien au génie hautement développé. Tous ces êtres rejetés vont décider de vivre ensemble et de s'unir afin de former une seule entité, un Gestalt, sorte d'être supérieur.

Un des chefs-d'oeuvre de la science-fiction.

Un O.V.N.I, complétement hors des sentiers. Un essai pour la fraternité et la tolérance. L'amitié pour la lutte contre l'adversité. le lecteur, lui, est directement plongé au sein de ce groupe si spécial puisque Stugeon adopte un point de vue de "l'intérieur".

Une beauté sensible et sombre mettant en scène des personnages très intrigants, décidément autres, dans une atmosphère très troublante.

Malgré une écriture ancienne (et presque démodée?) on se prend au jeu et on veut savoir la suite. Personnellement, j'aurais aimé y voir plus développé le coté SF technologique, lié au potentiel du groupe, mais c'est la symbiose qui est naturellement mise en avant. Une œuvre touchante sur le handicap et les personnes marginalisées, sur des personnages dans lesquels on peut tous s'y retrouver un peu. Je vais en choquer certains mais j'ai préféré ce roman à "cristal qui songe" pour la relation entre les personnages que j'ai trouvé plus touchante et développée.

J'avoue être incapable de me souvenir de ce livre. Je le lis donc une fois par an, et à chaque fois, je me rappelle juste que j'adore...

Ayant aimé "le cristal qui songe", je m'attendais à reprendre une bonne dose de fantastique/émotion. Les éléments sont présents mais la construction du roman m'a fait décroché. Le cadre de l'histoire a du mal à se mettre en place. Une fois que tous les enfants sont réunis, on nous embarque sur un personnage inconnu qui va progressivement nous renvoyer sur les enfants. Assez alambiqué comme procédé.

Le théme principal est vous l'aurez compris les pouvoirs paranormaux et la Différence

L'intrigue est très bien amenée, on va commencer par connaitre chaque perso sans comprendre pourquoi ! Puis , on va les voir se réunir et devenir l'entité qu'ils formeront!

Sturgeon posséde une écriture fluide ce qui permet une lecture fluide et agréable!

Ce qui est intéressant , c'est que la Morale n'est pas une grande vertu des personnages (et mon côté vicieux apprécie beaucoup^^)

Un bon roman SF à lire et relire