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Un vieillard à la barbe blanche clairsemée, en robes gris souris et chapeau pointu cabossé, descendait le couloir en agitant les bras, l’air extrêmement content de lui.

— Le dragon est sous mon contrôle total. Sans moi, vous seriez réduits en gelée à l’heure qu’il est. Et il s’est pointé juste à temps. Ducs êtes machina, pourrait-on dire.

Triomphant, le vieillard se planta devant l’humain et l’Elfe, se croisa les bras et se balança d’avant en arrière sur les talons.

— Quels ducs ? demanda Pathan d’une voix mourante.

— Ducs êtes machina, répéta le vieillard en fronçant les sourcils. Avec des oreilles aussi grandes que les tiennes, on pourrait croire que tu entends. Je suis venu pour vous sauver, je me suis pointé juste à temps. Ducs êtes machina. C’est du latin, ajouta-t-il d’un ton important. Ça veut dire… euh… ça veut dire… enfin, que je me suis pointé juste à temps.

— Je ne comprends pas, dit Pathan, déglutissant avec effort.

Roland était muet de stupeur.

— Naturellement que tu ne comprends pas, dit le vieillard. Il faut être un grand et puissant magicien pour comprendre. Tu n’es pas, par hasard, un grand et puissant magicien ?

— N… n… non, bredouilla Pathan.

— Alors, tu vois, fit le vieillard, l’air suffisant.

Roland prit une inspiration tremblante.

— Tu… tu ne serais pas Zifnab ?

— Moi ? Attends !

Le vieillard ferma les yeux, tendit les mains.

— Ne me dis rien. Laisse-moi deviner. Zifnab. Non, non, je ne crois pas.

— Alors, qui diable es-tu donc ? dit Roland.

Le vieillard se redressa, bomba le torse et se caressa la barbe.

— Je m’appelle Bond. James Bond.

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— Nous avons fait deux prisonniers, Seigneur. Au moment où ils franchissaient les Portes de la Mort. Ils sont Sartans tous les deux, et l’un est…

— Alfred ?

— Non, Samah, Seigneur.

Samah ! Chef du Conseil Sartan des Sept !

Samah. Qui avait passé des siècles en animation suspendue sur Chelestra.

Samah. Ce même Samah qui avait provoqué la destruction du monde.

Samah. Qui avait jeté les Patryns dans le Labyrinthe.

En cet instant, Xar aurait presque cru en cette puissance supérieure, objet des radotages d’Haplo. Et Xar l’aurait presque remerciée de livrer Samah entre ses mains.

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Le vieillard était recroquevillé dans sa cellule, pâle et pathétique. Une fois, quand la souffrance arracha un cri atroce à Samah, il frissonna et se voila la face de sa barbe jaunâtre. Xar, le regardant dans l’ombre, se dit que ce misérable s’effondrerait dès qu’il taperait du pied.

Xar s’approcha du cachot, fit signe à Marit d’enlever magiquement les barreaux.

Les robes trempées du vieillard collaient à son corps décharné. Ses cheveux, masse détrempée, pendaient tristement dans son dos. L’eau dégoulinait de sa barbe hirsute. Près de lui, sur le banc de pierre, un chapeau pointu. Le vieillard avait dû tenter de l’essorer, car il était tout déformé. Xar le considéra d’un air soupçonneux, se disant que c’était peut-être une source de pouvoir. Il eut étrange impression que le chapeau boudait.

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— Seigneur, dit Marit, s’inclinant avec respect.

— Seigneur.

Le serpent-dragon à forme humaine s’inclina également, mais sans quitter Xar de son œil rouge (l’autre étant crevé).

Cela déplut à Xar. Il n’aima pas cette façon dont l’œil rouge le fixait, comme attendant l’instant où le seigneur baisserait sa garde et où il pourrait plonger en lui comme une épée. Et Xar n’aima pas non plus le rire qu’il était certain de voir dans cet œil rouge. Oh, le regard était toujours soumis, déférent. L’œil ne riait jamais quand Xar le regardait en face. Mais il avait toujours l’impression qu’il luisait d’une lueur moqueuse dès qu’il détournait les yeux.

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Samah, quelle prise extraordinaire ! Le Sartan qui avait enfermé les Patryns dans l’enfer du Labyrinthe.

Et, se dit soudain Xar, ramenant les yeux sur le livre, le Sartan qui, sans aucun doute, sait où se trouve la Septième Porte ! De plus, il refusera probablement de me dire où elle est. (Xar se frotta les mains.) J’aurai le plaisir indicible de l’obliger à parler.

Il y a des cachots dans le palais de pierre d’Abarrach. Haplo l’avait informé de leur existence. Haplo avait failli y mourir.

Xar pressa le pas dans le dédale de corridors, appelés « catacombes » par euphémisme durant le règne des Sartans.

Des torches brûlaient aux murs dans des appliques. À leur lueur, Xar apercevait parfois une rune Sartane. Xar prononça un mot – un mot Sartan –, regarda les runes s’allumer au bas des murs, vaciller et s’éteindre, leur magie usée, brisée.

Xar gloussa. C’était un jeu dont il ne se lassait pas. Les sigles étaient symboliques. Comme leur magie, la puissance des Sartans, qui avait brièvement brillé, allait bientôt mourir. Usée, brisée.

Comme Samah mourrait. De nouveau, Xar se frotta les mains.

Pour l’heure, les catacombes étaient vides. À l’époque ayant précédé la création accidentelle des lazars redoutés, on se servait des catacombes pour entreposer deux types de morts : ceux qui avaient été réanimés, et ceux qui attendaient la réanimation. Les cadavres y passaient les trois jours exigés avant la résurrection. On y gardait aussi des morts qui, une fois rappelés à la vie, ne cessaient d’importuner les vivants. C’était le cas de la propre mère de Kleitus.

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Seul dans la bibliothèque avec le lazar, Xar se demanda brièvement s’il devrait appeler un Patryn pour monter la garde. Il renonça immédiatement à cette idée, atterré d’y avoir seulement pensé. Non seulement une telle démarche le ferait paraître faible aux yeux des siens – qui l’adoraient comme un dieu –, mais il voulait garder secret le sujet de leur discussion. Conséquemment, quoique non sans appréhension, Xar ferma la porte de kairn tressé, et traça dessus des runes patryns de défense pour que personne ne puisse l’ouvrir. Il les traça pardessus des runes sartans, qui avaient perdu leur efficacité depuis longtemps.

Les yeux morts de Kleitus reprirent soudain vie, braqués sur la gorge de Xar. Les doigts morts frémirent d’anticipation.

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Abarrach, monde de la pierre, monde de ténèbres éclairé par les feux d’une mer de lave en fusion, monde de stalagmites et de stalactites, monde de dragons de feu, monde d’air empoisonné et de fumées délétères, monde de magie.

Abarrach, monde des morts.

Xar, Seigneur du Nexus, et maintenant Seigneur d’Abarrach, se renversa dans son fauteuil et se frotta les yeux. Les constructions runiques qu’il étudiait commençaient à se brouiller devant sa vue. Il avait presque fait une faute – et c’était inexcusable. Mais il s’était ressaisi à temps, et l’avait corrigée. Fermant ses yeux douloureux, il repassa mentalement la construction.

Commencer par la rune du cœur. Relier la tige de cette rune à la base d’un sigle voisin. Inscrire ce sigle sur la poitrine, et travailler en remontant vers la tête. Oui, c’est là qu’il s’était trompé les premières fois. La tête était importante – vitale. Puis tracer les sigles sur le torse, et enfin sur les bras et la poitrine.

C’était parfait. Il ne trouva pas d’erreur. Mentalement, il vit le cadavre sur lequel il travaillait se lever et revenir à la vie. Une forme de vie dévoyée, certes, mais profitable. Le cadavre était beaucoup plus utile maintenant qu’il ne l’aurait été à pourrir dans la terre.

Xar eut un sourire triomphant, mais son triomphe eut la vie plus brève que celle de son défunt imaginaire. Voici à peu près ce qu’il pensa :

Je peux ressusciter les morts.

Du moins, je suis presque sûr de pouvoir ressusciter les morts.

Mais je n’en suis pas certain.

Voilà ce qui tempérait son ivresse. Il n’avait pas de mort à ressusciter. Ou plutôt, il y avait trop de morts. Mais pas assez morts. Amer et frustré, il abattit les mains sur sa construction runique si laborieusement élaborée. Les os-runes s’éparpillèrent et tombèrent par terre.

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