Juliane n'aime pas les surprises. Quand son père fantasque vient s'installer chez elle, à la suite de l'incendie de sa maison, son quotidien parfaitement huilé connaît quelques turbulences. Jean dépense sa retraite au téléachat, écoute du rock, tapisse les murs de posters d'Indiens, égare ses affaires, cherche son chemin.
Juliane veut croire que l'originalité de Jean s'est épanouie avec l'âge, mais elle doit se rendre à l'évidence : il déraille.
Face aux lendemains qui s'évaporent, elle va apprendre à découvrir l'homme sous le costume de père, ses valeurs, ses failles, et surtout ses rêves.
Tant que la partie n'est pas finie, il est encore l'heure de tous les possibles.
(Quatrième de couverture, Le Livre de Poche, 4e édition)
Juliane, une jeune femme de 39 ans, mariée et mère de famille, va être choquée d'apprendre que la maison de son père est partie en fumée.
Pour ne pas laisser ce dernier sans abri, elle décide de l'héberger. Bien vite, elle va s'apercevoir qu'il dépense son argent à tout va dans n'importe quoi mais surtout son comportement devient de plus en plus inquiétant. Il oublie des choses, a comme des sortes d'absence...
Juliane décide donc de l'emmener consulter. Suite aux différents examens, il s'avère que son père est touché par la maladie: la démence.
Juliane est complètement dépassée par ce qui se passe. Quand elle va prendre conscience de la situation, elle va être désemparée.
Elle va tout mettre en oeuvre pour aider son père du mieux qu'elle le peut.
Avec sa sœur, elles vont réserver une énorme surprise à leur père pour qu'il réalise son rêve. Celui de partir aux États-Unis et de parcourir la route 66.
🗨️ 𝘔𝘰𝘯 𝘢𝘷𝘪𝘴
Ce roman est un coup de cœur comme la plupart des romans de Virginie Grimaldi.
Il m'a ému, touché, bouleversé.
Pendant toute l'histoire, j'ai eu l'impression de faire partie du roman, de vivre avec les personnages.
Chaque personnage, malgré son caractère, est touchant.
J'ai eu l'impression, par moments, que les chapitres nous dévoilaient des petits bouts de vie sans réellement être reliés entre eux et ça m'a un peu gênée.
Sinon ce roman est une ode à la vie et aux gens qui en font partie.
L'auteur met le doigt sur la difficulté à accepter le fait que des personnes soient porteuses de handicap d'une part et d'autre part elle pointe du doigt les difficultés rencontrées pour prendre soin des personnes touchées par la maladie. Cette histoire d'un père commençant à perdre la boule est forte et touchante car, malgré les bizarreries dont il a toujours été coutumier, tout par à vau l'eau dans la vie de Jean. Heureusement, Microbe est là pour adoucir le quotidien de son père tout en e rendant compte de l'ampleur de la tache.
Un roman qui nous fait réfléchir sur l'inéluctabilité du temps qui passe.
Juliane va devoir cohabiter avec son père après l'incendie de sa maison.
Ils sont très différents l'un de l'autre et vont devoir s'adapter pour que cela fonctionne.
Mais ils vont aussi en découvrir beaucoup sur l'autre...
C'est "drôle" parce que chaque Virginie Grimaldi que je lis je me dis toujours qu'elle ne peut pas plus me toucher, m'embarquer, me bousculer, et chaque fois je me trompe sur toute la ligne.
Je suis passé par toutes les émotions possible, plus vite que la lumière, de la 1ere à la dernière page...
J'ai eu les larmes aux yeux, de tristesse, parce que ça a résonné là, au plus profond de moi, de rire, purée ce que j'ai ri aussi.
Je me répète encore et encore. Une relation père/fille et on me perd. J'ai dépassé le stade des années sans lui plus nombreuses que les années avec lui et pourtant ça reste le sujet sensible de ma vie, la personne a qui je pense le plus, celle qui me manque le plus aussi. Alors oui, une relation entre un père et sa fille ne peut faire qu'écho à la mienne qui s'est terminé bien trop vite, alors qu'on avait encore tant de choses à partager.
Et ici Juliane (et sa famille) doit apprendre à vivre avec les souvenirs de son père et son père présent qui commence à s'effacer...
Elle doit accepter ses excentricités mais aussi ses failles.
Et ça me dévaste autant que je trouve ça incroyable.
La volonté, le courage. Leur volonté à tous d'ailleurs, leur courage, leur persévérance, leur résilience, l'acceptation, les doutes, les moments compliqués et les moments simples et drôles...
Il y a de ça et encore bien plus dans les pages de ce livre.
C'est bien plus que l'histoire d'un homme qui perd la boule.
C'est bien plus que l'histoire de ses filles qui essaient de l'accepter et de l'aider.
C'est bien plus que l'histoire d'un petit garçon unique en son genre, doux, drôle, et plein d'amour à revendre.
C'est la vie.
C'est la maladie. Qui frappe à ta porte. Et qui rentre. Sans être invitée. Qui s'impose. Et qui te regarde te dépatouiller avec les conséquences de sa présence.
Et c'est beau.
C'est un cri du cœur à la vie.
C'est un cri du cœur aux souvenirs, au temps qui passe.
C'est le cerveau qui déraille, le wagon qui se détache du train du quotidien.
Mais c'est l'amour d'une femme, d'une mère, d'une petite fille, d'une fille... L'amour d'un homme, d'un père.
J'ai déjà écrit beaucoup pour vous donnez mon avis et en même temps, j'ai l'impression que ce n'est pas assez pour refléter ne serait-ce que le quart de ce que j'ai ressenti en tournant les pages de ce bouquin.
Une fois encore, peut-être que vous ne ressentirez pas la même chose, peut-être que vous serez hermétique à toussa, et pourtant, si vous ne rencontrez pas Juliane, Jean et chaque personne présente dans ces pages, vous manquerez quelque chose je vous assure...
Encore une belle histoire même si ce roman n'est pas celui de Virginie Grimaldi qui m'aura le plus touché
J'aime son écriture facile à lire, addictive. Sa façon de décrire les sentiments, les émotions. Au final il y a toujours des passages qui nous touchent et où on retrouve un peu de notre histoire personnelle
Ce n'est pas le livre de Grimaldi qui m'a le plus fait rire, ce n'est pas celui non plus qui m'a le plus fait pleurer mais j'ai quand même ri, et la fin m'a beaucoup émue. J'ai retrouvé les jeux de mots que j'aime tant chez cette autrice. C'est toujours un beau voyage dans la vie que de lire un Grimaldi. L'impact est à chaque fois conséquent chez moi, j'ai eu de véritables coups de cœur poir d'autres de ses livres c'est vrai, où j'étais triste de terminer le livre tellement je ne voulais pas me séparer du monde dans lequel j'étais entrée. Mais celui-ci est une jolie découverte.
🌷 Ce livre est un chef-d’œuvre !! Je l’ai dévoré sans pouvoir m’arrêter. Et lorsque les dernières pages ont pointées le bout de leur nez; ces pages pleines d’émotions, d’attendrissements et de bouleversements; j’en voulais davantage.
🌷 Ce livre m’a beaucoup touchée et je ne peux que vous le conseiller.
🌷 Rare son les livres me faisant autan rire. Et celui-ci rejoint les pépites sur le podium des meilleurs lectures.
🌷 Jean est un personnage atypique. Et tout le monde devrait avoir un Jean dans sa vie. Ce livre est une bouffée d’air frais et comporte de biens belles leçons de vie! J’espère réussir à transposer les conseils de ce sage totalement loufoque dans ma petite vie de maman.
« - Plutôt crever qu'être comme les
autres, réplique mon père en levant le menton.
-Mais si les gens te moquent, tu t'en fiches?
- Petit, des gens se moqueront de toi toute ta vie, tu ne pourras rien y faire. Tu peux juste changer ta manière de réagir. Fais exactement ce qui te plaît, sans te laisser atteindre par l'avis des autres. »
"Les possibles" c'est un roman qui vous prend par la main et qui vous mordillera la cœur tant nos émotions sont titillées. L'histoire est un magnifique hommage aux papas qui met tout d'abord en avant la relation entre père et fille, mais que l'on va suivre du point de vue de la fille étant donné que l'autre sujet majeur de ce récit, c'est la perte de mémoire et les souvenirs qui s'étiolent petit à petit à cause de la maladie. Mais ce sujet douloureux qui peut très rapidement partir vers quelque chose de dramatique, lourd et pesant est traité avec joie et bienveillance par Virginie Grimaldi. En une seule situation, elle arrive à nous faire ressentir différentes émotions avec cette petite note de positivité, d'espoir ou même d'humour qui teinte et qui allège le dramatique de base. Les personnages emprunts d'une grande humanité vont donc nous envahir d'émotions à chaque page que ce soit du rire, des larmes, de la peur, de la nostalgie, de la gratitude ou de l'amour. On a donc un roman sur la vie, la vieillesse, le temps qui passent et les évènements qui nous dépassent. Un roman humain très touchant et émouvant.
Un très beau livre, un peu triste je trouve. Comme d'habitude avec Virginie Grimaldi on retrouve des personnages très attachants et une magnifique histoire de famille.
Résumé
Juliane n'aime pas les surprises. Quand son père fantasque vient s'installer chez elle, à la suite de l'incendie de sa maison, son quotidien parfaitement huilé connaît quelques turbulences. Jean dépense sa retraite au téléachat, écoute du rock, tapisse les murs de posters d'Indiens, égare ses affaires, cherche son chemin.
Juliane veut croire que l'originalité de Jean s'est épanouie avec l'âge, mais elle doit se rendre à l'évidence : il déraille.
Face aux lendemains qui s'évaporent, elle va apprendre à découvrir l'homme sous le costume de père, ses valeurs, ses failles, et surtout ses rêves.
Tant que la partie n'est pas finie, il est encore l'heure de tous les possibles.
(Quatrième de couverture, Le Livre de Poche, 4e édition)
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