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" A vingt-cinq ans, elle considérait l'avenir avec confiance. Elle appréciait le célibat. L'amour viendrait à son heure. Quand elle voyait certaines de ses amies mariées et mères, elle se réjouissait de ne pas le avoir imitées. Casée, quel sort sinistre !"
Étant le deuxième ouvrage que je lisais de sa plume, je ne me souvenais guère de son écriture. Les quelques trois premières pages m’ont d’abord paru sans grande importance.. toutefois jusqu’au déroulement de quelques indices et évènements de son nom “Reine”.
Premier soupçon, mais rien de signifiant.
Il faudra cependant attendre près de la moitié de l’ouvrage pour réellement lire avec entrain la suite de ce roman. Mais, qui n’est réellement pas déplaisant à continuer.
Pourtant j’ai continué sa lecture, quelques choses me tenait vraisemblablement, mais quoi ? Sûrement l’envie d’enfin le lire.
En outre, j’ai trouvé ce roman réellement intéressant à partir de la moitié de l’ouvrage, lorsque l’on commence à comprendre les sous-piliers et traits de l’histoire.
Ce qui m’a le plus plu est, je pense, le personnage de la fille. Epicène. Celle qui n’est autre que le titre de cet ouvrage, ou presque. Ces années de “coelacanthe” à partir de sa querelle non voulue avec son amie causée par “une tierce personne”. Son langage tellement soutenu que j’en ai eu l’impression d’entendre une plaidoirie. Ainsi que son développement, son regard et sa prise de recul beaucoup trop avancés pour une jeune fille de onze et quatorze ans. Mais c’est avant tout ce qui en fait un personnage tellement construit et intéressant à lire et à boire ses paroles avec attention.
— Tout ceci n’est bien évidemment que mon humble avis personnel 😋
J'avais lu ce livre lors de sa sortie mais avais tout oublié de l'histoire. Finalement, j'ai passé un bon moment pendant un peu plus d'une heure. Ca se lit assez vite. Petite déception sur la fin qui est un peu abrupte. Il manquait quelque chose.
Première expérience avec la plume d'Amelie Nothomb et je ne regrette absolument pas l'expérience. Le récit m'a percuté de plein fouet et je ne l'ai pas lâché une seule seconde. Ce fut court mais intense. Hâte de découvrir ces ouvrages.
Lecture très rapide ayant été happée par l'écriture et l'histoire, même si celle-ci est légèrement prévisible dans ces rebondissements. Je me suis laissée porter avec plaisir.
C'était mon premier roman d'Amélie Nothomb et je crois bien avoir découvert une plume qui pourrait me plaire.
Histoire de vengeance et de manipulation (jubilatoire pour moi, sans doute mon côté scorpion;)) qui se lit d'une traite, comme souvent chez Nothomb. Amour (passionnel), haine, relation parent-enfant, et plus particulièrement père-fille, sont autant de thèmes qui habitent son récit. Les personnages sont assez intéressants, le tout bien ficelé, nous montrant aussi jusqu'où un individu peut aller par "amour" (à bien garder entre guillemets). Ce qui m'a aussi plu c'est ce rapport complexe à la famille, cet héritage dont on ne peut se défaire, ce risque toujours de finir par devenir, en un sens, ce que nous avions abhorré.
De l'amour ? N'est-ce pas plutôt une folie romantique ? Une folie loufoque et impensable ? C'est ainsi qu'on retrouve dans ce roman le génie d'Amélie Nothomb, dans sa manière de nous conter son histoire, à travers sa plume incisive et douce, mais aussi via ses dialogues percutants par ce jeu de phrases courtes. Aucune déception ne pourrait gâcher ce moment de lecture, si ce n'est l'aspect un peu trop court du roman, quand on le compare à son prix astronomique. Le Nothomb deviendrait-il un produit de luxe ? Néanmoins, ici ce n'est pas la petitesse qui dérange puisqu'on n'imaginerait pas cette histoire autrement. C'est court. C'est clair. C'est net. C'est concis. C'est Nothomb. Cela n'empêche cependant pas d'en redemander ! Pourquoi s'en priver
Sans conteste un des meilleurs romans d'Améie Nothomb ... que dire ? une histoire touchante, dure, perçante, mais toujours clarifiée sous un léger trait d'humour noir. Une merveille que je ne cesse de relire.
Résumé
Les prénoms épicènes peuvent être à la fois masculins et féminins. À ce nom savant on préfère souvent le terme de prénoms mixtes.
Derrière le titre d'Amélie Nothomb, l'histoire d'une relation père fille.
Ce roman sera en quelque sorte une contrepartie du précédent "Frappe-toi le coeur", qui traitait d'une relation mère fille.
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