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Extrait ajouté par Stephanelefort 2016-12-23T20:18:31+01:00

À la longue, Ganthier obtiendrait l’échange, bien sûr. Mais en attendant, ses ouvriers, ses machines, son bétail devraient traverser les terres de la veuve, sur un chemin qui passait à trois cents mètres de sa véranda… Non, elle ne percevrait pas de redevance, c’eût été indigne, mais Ganthier devrait demander le passage, même pour lui, si sûr de sa personne et de sa façon de monter à cheval. À ceux qui s’étonnaient de le voir patienter, le colon répondait qu’on ne pouvait pas agir avec un ancien ministre comme avec une tribu pauvre, surtout quand l’ancien ministre était ce qu’on appelait « un grand ami de la France ».

Rania n’épargnait d’ailleurs pas certains coups de sang au grand ami de la France, comme le jour où il avait appris qu’on avait reconnu le cabriolet de sa fille à quelques pas du palais de justice de Nahbès, pendant le procès des émeutiers d’Asmira, en février 22, des paysans qui s’étaient opposés à coups de caillasses et de tromblons à la vente d’une terre collective. Il y avait un gros chariot devant le cabriolet, avec de la nourriture qui avait été distribuée aux familles des accusés. Les autorités n’étaient pas intervenues : nourrir les nécessiteux c’est un devoir sacré, même quand il s’agit de parents d’émeutiers. Et puis des journalistes assistaient au procès, dont une femme venue de Paris, où elle avait l’oreille des puissants ; il fallait montrer que le bras de la France était fort mais pas inhumain, et cette fille Belmejdoub, c’était quand même la veuve d’un mort au champ d’honneur.

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Extrait ajouté par hcdahlem 2016-02-09T17:45:08+01:00

L’oncle n’avait pas été dupe, elle connaissait ce qu’elle tenait en main, la Lettre sur l’unicité, de Mohammed ‘Abduh, qui passait pour un athée… Il eut un vertige. Il fi t ouvrir les malles de sa nièce, il y trouva des romans égyptiens parlant de libération de la femme… la collection Hachette des grands écrivains, Rousseau, Hugo… et même un Cours de philosophie positive ! Sa nièce voulait en savoir plus que les hommes, ce n’était bon ni pour elle ni pour la famille. Il osa téléphoner à son frère. « C’est trop tard, lui dit Si Mabrouk, tu veux que je l’empêche de lire ? que je la batte ? que je l’enferme ? J’ai voulu avoir une petite fi lle merveilleuse, elle a grandi… Comment va ta femme ? » La conversation avait été longue, elle s’était conclue dans la froideur. L’oncle avait annoncé à sa femme que Rania faisait ses bagages, elle repartait dans la capitale. La tante n’avait rien dit, une femme ça se soumet. Mais son regard avait suffi à désarçonner son mari : le voile de la mort. On ne peut rien contre ce que la mort fait passer dans les yeux des femmes. On les en a toujours menacées, et depuis elle est là, agitant ses plis derrière le moindre de leurs actes de soumission. (p. 14)

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Extrait ajouté par MiLn 2015-09-05T14:43:20+02:00

Elle lisait plus de livres en arabe qu'en français.ça avait rassuré son père,mais il avait fini par se rendre compte que certains livres arabes étaient aussi dangereux que les livres français.

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Extrait ajouté par MiLn 2015-09-05T14:41:13+02:00

Sur la religion elle restait mesurée,mais il sentait qu'elle était au courant de tout,de la visite qu'il avait faite au mausolée de Sidi Brahim,le plus fameux des marabouts de la région.

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